Les quincados, génération pathétique? | Vie, âge et société | LifeStyle | 21st Century Innovative Technologies and Developments as also discoveries, curiosity ( insolite)... | Scoop.it
Fin de la liste, car, précisément, un quincado ne veut pas se laisser enfermer. Sa vie, il la façonne au jour le jour et rejette toutes les étiquettes…


Ils ont entre 45 et 55 ans, mais vivent comme des jeunes de 30 ans. Et ils ont peut-être raison. Analyse d’un sociologue, spécialiste du vieillissement.


Et l’autorité? Mylène l’avoue volontiers: dans l’éducation de ses enfants, elle a toujours privilégié «l’amour et l’autonomie» avec, concède-t-elle joliment, des «résultats relatifs». «Là, on touche à un point sensible», reconnaît Serge Guérin. «Issus des années post-68 où il était interdit d’interdire, les quinquas pratiquent souvent un rapport copain-copain avec leurs enfants. Ce qui provoque certaines dérives en matière de hiérarchie, c’est vrai.» L’antidote? «Repenser la transmission. Je suis contre la relation autoritaire, mais je suis pour la relation d’autorité. C’est-à-dire une relation dans laquelle le quinquagénaire connaît sa valeur et transmet son expérience aux générations d’après.» Le quincado? Loin, très loin d’un individu infantile et décérébré.