Europol a annoncé vendredi matin avoir mené une action coordonnée sur le continent européen. Les suspects sont essentiellement des "débutants".
Les suspects utilisaient des codes malicieux prêts à l'emploi "pour commettre différents types de délits, dont le vol de données personnelles, des attaques en déni de service et des extorsions", précise le colonel Freyssinet. "Souvent, ces kits (de piratage, NDLR) sont achetés pour quelques dizaines d'euros" sur Internet, explique-t-il. "L'usage de ces RAT (Remote Administration Tools, outils de prise de contrôle à distance, NDLR) va de l'immixtion dans la vie privée en allumant la webcam ou en fouillant les documents personnels, par exemple, à du détournement de données bancaires en s'attaquant au compte PayPal ou au numéro de carte bancaire", ajoute Éric Freyssinet.
Via Frederic GOUTH
Pilotée par la France et la Roumanie, l'action des dernières semaines a été coordonnée par le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité d'Europol (EC3), de plus en plus actif. Cinq autres pays du continent européen ont été impliqués : la Lettonie, l'Estonie, le Royaume-Uni, la Norvège (qui n'est pas membre de l'UE mais dispose d'un accord de coopération avec Europol) et l'Italie.
Les suspects utilisaient des codes malveillants prêts à l'emploi pour commettre différents types de délits, dont le vol de données personnelles, des attaques en déni de service et des extorsions (...) L'usage de ces RAT va de l'immixtion dans la vie privée en allumant la webcam ou en fouillant les documents personnels, par exemple, à du détournement de données bancaires en s'attaquant au compte PayPal ou au numéro de carte bancaire.