Iliad, via sa filiale d’hébergement Online.net, va faire son entrée sur le marché du Cloud. Avec un concept en rupture. Des micro-serveurs dédiés basés sur des puces ARM. Et une architecture maison.
Online.net, filiale d’hébergement d’Iliad-Free, va lancer un service Cloud simple d’usage et basé sur des serveurs ARM, et non sur des puces x86. Sur le modèle d’un DigitalOcean (hébergeur new-yorkais) connaissant une croissance rapide, l’offre sera disponible selon un modèle tarifaire à l’heure. Elle reposera sur des serveurs dédiés, et non sur une couche de virtualisation, ainsi que sur du stockage SSD. « Ce qui est impressionnant chez DigitalOcean, c’est leur croissance. C’est la raison principale pour laquelle nous avons examiné leur modèle », explique à VentureBeat Yann Léger, le vice-président Cloud Computing d’Online.
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Lancé voici environ deux ans, le projet, baptisé Online Labs, doit déboucher à la mi-janvier, avec le lancement commercial de l’offre. La filiale d’Iliad mise sur des puces Cortex A9 développées par Marvell pour offrir des performances optimisées pour les applications Web. La firme explique que son serveur C1, né de ces développements, est plus petit qu’une carte de crédit et consomme seulement quelques watts. « Nous obtenons une meilleure densité qu’avec des serveurs virtualisés et une consommation électrique deux à trois fois inférieure », assure Online. Clairement, Iliad mise sur ces arguments – essentiels dans l’équation économique d’un hébergeur – pour venir perturber le marché du Cloud, où les acteurs dominants comme Amazon et Microsoft testent certes le potentiel des puces ARM (notamment en matière de réduction de la consommation électrique), mais sans franchir le pas.
Illiad déploie des micros serveurs sur base ARM. 288 serveurs par chassis tout de même.