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Invasive vectors can induce dramatic changes in disease epidemiology. While viral emergence following geographical range expansion of a vector is well known, the influence a vector can have at the level of the host's pathobiome is less well understood. Shift in virus composition in honeybees (Apis mellifera) following worldwide invasion by the parasitic mite and virus vector Varroa destructor Vincent Doublet, Melissa A. Y. Oddie et al. Published:10 January 2024 ------- NDÉ Illustration [Image] via Vincent Doublet sur X : "Using 654 samples, we showed that Varroa invasion changed DWV epidemiology, as expected. We also found that presence of #Varroa increased BQCV prevalence and loads, CBPV and SBV prevalence, and LSV-2 loads. This illustrates nicely how disease vectors influence host viromes. (2/3) https://t.co/NmZsoCW7oa" / X https://twitter.com/VBSDoublet/status/1745003169879322768 Traduction En utilisant 654 échantillons, nous avons montré que l’invasion de Varroa modifiait l’épidémiologie du DWV, comme prévu. Nous avons également constaté que la présence de #Varroa augmentait la prévalence et les charges de BQCV, la prévalence de CBPV et de SBV et les charges de LSV-2. Cela illustre bien comment les vecteurs de maladies influencent les viromes de l’hôte. (2/3)
Le travail a fini par payer. Des chercheurs ont réussi à développer une nouvelle espèce d'abeilles mellifères. Celles-ci sont capables de résister aux parasites Varroa, leur principale menace, en éliminant les larves infestées de leurs colonies, explique une étude publiée dans le journal Scientific Reports, et réalisée par les universités de Louisiane et d'Exeter, et le Service de recherche agricole du Département américain de l'agriculture. Chloé Gurdjian Publié le 08/04/2022 à 12h21 Au terme d'un programme de reproduction de 20 ans, des scientifiques ont réussi à créer une abeille résistante aux parasites. "Il aura fallu 20 ans pour arriver à ce résultat, grâce à un élevage sélectif des abeilles domestiques. Cette nouvelle espèce a été élevée pour identifier et éliminer les acariens, et, de ce fait, la survie des colonies a été multipliée par deux. Les scientifiques se sont également aperçus que ces abeilles résistantes aux acariens étaient beaucoup plus susceptibles de survivre à l'hiver que les abeilles "classiques" (60% de survie pour la nouvelle espèce d'abeilles, contre 26% pour les autres)." (...) The ectoparasite Varroa destructor is the greatest threat to managed honey bee (Apis mellifera) colonies globally. Despite significant efforts, novel treatments to control the mite and its vectored pathogens have shown limited efficacy, as the host remains naïve. A prospective solution lies in the development of Varroa-resistant honey bee stocks, but a paucity of rigorous selection data restricts widespread adoption. Here, we characterise the parasite and viral dynamics of a Varroa-resistant honey bee stock, designated ‘Pol-line’, using a large-scale longitudinal study. Results demonstrate markedly reduced Varroa levels in this stock, diminished titres of three major viruses (DWV-A, DWV-B, and CBPV), and a two-fold increase in survival. Levels of a fourth virus that is not associated with Varroa—BQCV—do not differ between stocks, supporting a disruption of the transmission pathway. Further, we show that when decoupled from the influence of Varroa levels, viral titres do not constitute strong independent predictors of colony mortality risk. These findings highlight the need for a reassessment of Varroa etiology, and suggest that derived stocks represent a tractable solution to the Varroa pandemic. [Image] Migration routes used in the experimental setup. Arrows indicate travel routes, distances, and timings for each migration group (California, dark blue; Mississippi, light blue; both, dark and light blue). Choropleth map generated using Datawrapper (release v. 1.25.0).
Des chercheurs de l’Université de Sydney ont découvert que la relation entre le Varroa destructor et la virulence d’un virus d’abeilles domestiques avait très probablement été mal comprise. Par Houssen Moshinaly, 31.01.2019 Le virus de l’aile déformée La recherche publiée dans Proceedings of The Royal Society B: Biological Sciences conclut que cette hypothèse est incorrecte. La sagesse qui prévaut est que l’acarien sélectionne des souches très virulentes du virus selon la professeure Madeleine Beekman de l’Ecole des sciences de la vie et de l’environnement de l’Université de Sydney. Pour cette raison, le virus est maintenant considéré comme un virus très dangereux et les apiculteurs australiens sont catégoriques. Ce virus ne devrait pas pénétrer dans le pays. En fait, une législation empêche l’importation de produits apicoles susceptibles de contenir le virus. Mais notre travail montre que le virus est plus susceptible d’être un témoin innocent. [Image] Experimental design of serial transmission experiments.
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Septembre « La Fourmi d’Argentine Linepithema humile (Hym. Formicidé) est une espèce invasive remarquable et redoutable. Partie d’Amérique du Sud, elle a pris patte sur tous les continents, excepté l’Antarctique. La Nouvelle-Zélande a été colonisée en 1990. Une fois installée, elle construit une super-colonie : les ressortissantes d’une fourmilière reconnaissent leurs voisines comme des sœurs et ne les combattent pas, elles partagent les ressources avec elles. Les fourmis indigènes sont expulsées. »
« On a vu des colonies de cette espèce s’effondrer, sans cause visible. Un virus serait-il à l’œuvre ? Une équipe néo-zélandaise a extrait l’ARN de 2 lots de 30 ouvrières de 2 colonies distantes. A suivi la comparaison des séquences du matériel génétique avec celles contenues dans une base de données de virus d’insectes à ARN. Il est ressorti l’identification d’un virus nouveau, appelé Linepithema humile virus 1 (LHUV-1). Ce virus est très proche du Cricket paralysis virus. Son rôle dans l’effondrement de populations de la Fourmi n’est pas établi. Les découvreurs espèrent qu’il pourra fournir un moyen de lutte spécifique contre l’envahisseuse, sous forme d’appâts « farcis » au virus. » « Mais les chercheurs néo-zélandais ont aussi trouvé que les fourmis étaient porteuses du Deformed wing virus, impliqué dans la disparition de l’Abeille domestique. Les fourmis visitent les ruches et récoltent du nectar sur les mêmes fleurs… Elles pourraient bien communiquer leur virus aux abeilles. » D’après « Newly discovered insect virus could combat invasive ants », par David Shultz. Lu le 8 septembre 2015 à //news.sciencemag.org/biology/
[Image] Argentine ants scavenge the remains of a piranha. http://news.sciencemag.org/biology/2015/09/newly-discovered-insect-virus-could-combat-invasive-ants
A parasitic mite has helped spread a particularly nasty strain of a virus to countless honeybees, helping to wipe out hundreds of colonies, according to the latest study.
[L'étude] PLOS Pathogens: A Virulent Strain of Deformed Wing Virus (DWV) of Honeybees (Apis mellifera) Prevails after Varroa destructor-Mediated, or In Vitro, Transmission http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1004230
[Image : L'acarien Varroa qui propage le DWV (Deformed Wing Virus)]
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La lutte contre les virus ne concerne pas que les humains. Les abeilles ont les leurs aussi, avec leur suites de variants. C’est le cas du virus des ailes déormées (DWV pour Deformed wing virus) dont un nouveau variant vient d’être décrit. Et ce nouvel agent pathogène est non seulement plus agressif que son prédécesseur, mais il se propage à grande vitesse. Ceci pourrait expliquer la surmortalité observée durant l’hiver 2021-2022. 22 juin 2022 Francis Saucy "On peut s’en douter, une abeille aux ailes déformées aura de la peine à voler et comme le montre l’image ci-contre les ailes sont déformées au point qu’il n’en reste que des moignons. Selon les résultats d’une, récemment publiée dans “International Journal for Parasitology : Parasites and Wildlife”, l’agent pathogène mutant se propage rapidement dans le monde entier. “Le nouveau mutant DWV-B est plus mortel et peut-être aussi plus facilement transmissible que l’agent pathogène d’origine”, explique Robert Paxton, zoologiste à l’université allemande Martin-Luther de Halle-Wittenberg. “Les animaux infectés meurent généralement au bout de 10 à 14 jours”. La manière dont le virus tue les abeilles n’est pas tout à fait claire. Les ailes déformées typiques de la maladie n’apparaissent que chez les animaux qui ont déjà été infectés à l’état de nymphe et qui éclosent ensuite avec des ailes défectueuses en raison de l’infection. Mais même les abeilles adultes, dont l’apparence extérieure ne laisse rien paraître, peuvent être infectées par l’agent pathogène et en mourir. “Les animaux malades se déplacent beaucoup moins et ne peuvent plus remplir aussi bien leurs tâches dans la ruche”, explique Paxton. La plupart des colonies infectées meurent en hiver. Il faut deux à trois ans pour que le virus détruise toute la colonie. “La plupart des colonies infectées meurent alors en hiver”, explique Paxton. Il n’existe pas encore de médicament contre le virus lui-même qui est transmis par le varroa. Ce parasite de l’abeille mellifère, qui mesure environ un millimètre de long et un millimètre et demi de large, suce le sang, ou plus précisément l’hémolymphe, des abeilles et transmet ainsi le virus des ailes déformées. “C’est un peu comme les moustiques et l’agent pathogène du paludisme”, explique Paxton." (...) [Image] Graphical abstract
Un virus qui laisse les abeilles avec des ailes tronquées et inutiles, des abdomens gonflés et un cerveau paresseux avant de les tuer profite de l’une des habitudes les plus méchantes des pollinisateurs – une tendance à cannibaliser leurs petits, selon une nouvelle étude. par Pierre 26 mai 2021, 12h30 "Le virus de l’aile déformée (DWV) se cache à l’intérieur du ventre des acariens qui s’attaquent aux petits des abeilles; ensuite, les insectes ouvriers sont infectés lorsqu’ils engloutissent les bébés abeilles, ont découvert les chercheurs. Cette découverte peut expliquer pourquoi le DWV est devenu beaucoup plus catastrophique, conduisant souvent à l’effondrement des colonies, maintenant par rapport au passé. Recherche publiée le 26 avril dans la revue Rapports scientifiques a constaté que la virulence croissante du DWV est due, en partie, aux comportements de cannibalisme de l’abeille domestique." (...) [Image] Model of DWV circulation in Varroa mite-infested Varroa Sensitive Hygienic (VSH) colonies. Varroa transmission—blue arrows, cannibalism-trophallaxis transmission—red arrows. Block arrows show possible evolutionary pressures which on Varroa and cannibalism-trophallaxis transmission routes impose on DWV virulence.
... Scientists led by Kristof Benaets from the Laboratory of Socioecology and Social Evolution in Leuven, Belgium, set up an experiment using radiofrequency identification (RFID). Tiny emitters placed on the bodies of both healthy and virus-infected bees allowed the researchers to follow, and compare, their movements. "Tracking out-of-hive activity is key in studying the impact of pathogens on honeybee health," the team said. The virus did not reduce the number or duration of pollen-gathering sorties by worker bees. But it did cause the insects to begin foraging too young, the experiment revealed. They were less adept at the task, and died earlier than non-infected bees. Deformed wing virus "had a strongly negative overall effect," the study concluded. Beleaguered bees hit by 'deformed wing virus'. Par Marlowe Hood, Phys.org, 01.02.2017 [L'étude] Covert deformed wing virus infections have long-term deleterious effects on honeybee foraging and survival | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 01.02.2017 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/284/1848/20162149
Antennae hold a key to Varroa-sensitive hygiene behaviour in honey bees : Scientific Reports, 22.05.2015. Fanny Mondet, Cédric Alaux, Dany Severac, Marine Rohmer, Alison R. Mercer & Yves Le Conte ABSTRACT : In honey bees, Varroa sensitive hygiene (VSH) behaviour, which involves the detection and removal of brood parasitised by the mite Varroa destructor, can actively participate in the survival of colonies facing Varroa outbreaks. This study investigated the mechanisms of VSH behaviour, by comparing the antennal transcriptomes of bees that do and do not perform VSH behaviour. Results indicate that antennae likely play a key role in the expression of VSH behaviour. Comparisons with the antennal transcriptome of nurse and forager bees suggest that VSH profile is more similar to that of nurse bees than foragers. Enhanced detection of certain odorants in VSH bees may be predicted from transcriptional patterns, as well as a higher metabolism and antennal motor activity. Interestingly, Deformed wing virus/Varroa destructor virus infections were detected in the antennae, with higher level in non-VSH bees; a putative negative impact of viral infection on bees’ ability to display VSH behaviour is proposed. These results bring new perspectives to the understanding of VSH behaviour and the evolution of collective defence by focusing attention on the importance of the peripheral nervous system. In addition, such data might be useful for promoting marker-assisted selection of honey bees that can surviveVarroa infestations.
INRA. « Quel est l’effet du parasite Varroa sur les virus qui affectent les colonies d’abeilles domestiques ? En collaboration avec des chercheurs de l’Université d'Otago, des chercheurs de l’Inra ont scruté un territoire d’investigation unique présentant à la fois des zones parasitées mais aussi des régions exemptes de Varroa : la Nouvelle-Zélande. Ils ont étudié le paysage viral de colonies d’abeilles domestiques suite à l’invasion récente du territoire par ce parasite (depuis 2001). Ils ont montré que l’arrivée du Varroa coïncide avec une modification drastique de ce paysage viral au sein des colonies : un bouleversement qui augmenterait les interactions entre virus (1) différents dans les colonies et par conséquent l’apparition d’effets synergiques néfastes à leur survie. »
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(1) Le virus des ailes déformées (DWV), le virus du Cachemire (KBV), le virus de la cellule royale noire (BQCV), le virus de la paralysie chronique (CBPV) et le virus du couvain sacciforme (SBV). Référence « Fanny Mondet, Joachim R. de Miranda, Andre Kretzschmar, Yves Le Conte, Alison R. Mercer (2014). Quantitative Virus Dynamics in Honeybee (Apis mellifera L.) Colonies along a New Expansion Front of the Parasite Varroa destructor. PLOS Pathogens. 10(8): e1004323. doi:10.1371/journal.ppat.1004323 »
Via snhf
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