Your new post is loading...
Your new post is loading...
... Depuis sa détection, la préfecture du Var a demandé de signaler la présence de cette fourmi. Dans les autres régions, il est possible de signaler la bestiole sur le site de l'Institut national du patrimoine naturel. Grâce à ce portail, il sera possible de savoir quelles sont les régions touchées afin de mettre en place un plan d'éradication. Qu'est-ce que la fourmi électrique et pourquoi elle n'est pas la bienvenue dans nos jardins ? Sabine BOUCHOUL pour TF1 INFO Publié le 4 août 2023 [Image] Petite fourmi de feu, Fourmi électrique Wasmannia auropunctata. F. Jacq via "Aidez-nous à détecter la fourmi électrique Wasmannia auropunctata, en France - INPN, 13.10.2022" https://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/14262/ ------- NDÉ via X (anciennement Twitter) Philippe Grandcolas sur X, 28.09.2023 : "@collemyria surtout nécessaire d’agir quand des colonies sont signalées : un an s’est écoulé depuis la découverte de la #fourmi électrique (W. auropunctata) à Toulon … à ma connaissance rien n’est fait contrairement aux obligations européennes sur cette espèce … https://t.co/XsrsgLAyjQ" / X https://twitter.com/pgISYEB/status/1707463427826896910
La liste complète des 15 espèces connues, en plus de la fourmi d'Argentine, comme Cardiocondyla obscurior, Tapinoma magnum, Tetramorium immigrans, Trichomyrmex destructor, Tapinoma melanocephalum, Wasmannia auropunctata. Ce sont surtout les îles qui sont colonisées. Avec de belles photos. - Demetriou, J., C. Georgiadis, E. Koutsoukos, L. Borowiec and S. Salata (2023). - Alien ants (Hymenoptera, Formicidae) on a quest to conquer Greece: a review including an updated species checklist and guidance for future research. NeoBiota 86: 81-122. 10.3897/neobiota.86.98157. Pdf
------- NDÉ Image Number of alien ant species in each Greek administrative division. Tetramorium immigrans seems to be widely distributed, inhabiting ten out of 14 administrative divisions of Greece (Table 2). Nylanderia jaegerskioeldi, Pheidole indica and Cardiocondyla mauritanica follow occupying seven, six and five administrative divisions in Southern Greece and Greek islands, respectively. Alien species found in just one administrative division include C. obscurior and Paratrechina longicornis in South Aegean, S. membranifera collected from Epirus (Salata and Borowiec 2018) and Tetramorium bicarinatum known only from the island of Crete (Salata et al. 2020). via https://neobiota.pensoft.net/article/98157/
Un chercheur a identifié cette espèce envahissante surnommée ainsi en raison de sa piqûre douloureuse. Dans les régions qu'elle a envahies en Australie et en Nouvelle-Calédonie, son éradication coûte très cher aux autorités. Publié le 18/10/2022 à 17h03 • Mis à jour le 18/10/2022 à 17h48 Écrit par Aline Métais [Image] Toulon (Var) : Wasmannia auropunctata, "fourmi électrique", originaire d'Amérique du Sud, a été repérée dans une résidence fermée de bord de mer en octobre 2022. • Crédit : FRED JACQ
La biologie évolutive répond à nombre de questions sur les espèces envahissantes, tout en proposant des solutions pour renforcer les défenses des cultures. Éric Lombaert, ingénieur de recherche INRAE dans l’équipe Biologie des Populations Introduites (BPI) de l’Institut Sophia Agrobiotech (ISA), fait le point sur les grands thèmes de recherche en biologie évolutive concernant les invasions d’insectes. INRAE INSTIT Publié le 06 septembre 2021 "... des chercheurs d’INRAE de Montpellier ont analysé en 2017 vingt-cinq microsatellites de la mouche Drosophila suzukii pour déterminer le scénario le plus probable d’arrivée de ce bioagresseur en Europe. Verdict : les Drosophila suzukii européennes viennent de leur aire de distribution native, au Nord-Est de la Chine, avec des apports limités de mouches d’Amérique du Nord-Est, où l’espèce était déjà implantée comme espèce exotique envahissante." "... En 2012, des scientifiques d’INRAE ont supposé que la population israélienne de Wasmannia auropunctata, une espèce de fourmi envahissante d’Amérique du Sud, provenait d’une population argentine, sur la base de modèles de distributions d’espèces fondés sur des variables climatiques. Située à l’extrémité sud de la distribution naturelle de la fourmi électrique, cette région d’origine potentielle était plus froide que le reste de son aire de répartition, permettant une adaptation à des rigueurs hivernales comparables à celles du climat méditerranéen. Des analyses génétiques ont ensuite confirmé l’origine argentine de la population israélienne de fourmis électriques." "... Des scientifiques d’INRAE ont ainsi scanné en 2020 l’ensemble du génome de 22 populations de mouches Drosophila suzukii réparties dans le monde entier, dont seize envahissantes et six natives, à la recherche de versions de gènes significativement plus fréquentes dans les populations invasives que natives. Des variants de 2 gènes, dont le gène cpo, ont pu être associés aux populations envahissantes. Un résultat prometteur, sachant que des variations dans cpo ont déjà été associées à la durée de la diapause, c’est-à-dire l’arrêt temporaire du développement, chez d’autres espèces de drosophiles. Les populations sans diapause ont un temps de développement plus court et une fécondité précoce par rapport aux populations ayant une diapause, des caractéristiques potentiellement avantageuses pour les populations envahissantes." "... Une revue exhaustive de la littérature scientifique, écrite par des chercheurs INRAE en 2016, soutient qu’utiliser plusieurs gènes de résistance dans une même variété de plante cultivée, méthode appelée pyramidage, est la meilleure manière de limiter l’apparition de résistances chez les insectes ravageurs. Le pyramidage devançant le mélange en parcelle de variétés ayant chacune un gène de résistance, ou l’alternance sur une parcelle de variétés mono-résistantes." (...) Références : - Fraimout, A., Debat, V., Fellous, S., et al. (2017). Deciphering the routes of invasion of Drosophila suzukii by means of ABC Random Forest. Molecular Biology and Evolution, 34, 4, 980-996. https://doi.org/10.1093/molbev/msx050
- Rey, O., Estoup, A., Vonshak, M., et al. (2012). Where do adaptive shifts occur during invasion? A multidisciplinary approach to unravelling cold adaptation in a tropical ant species invading the Mediterranean area. Ecology Letters, 15, 1266-1275. https://doi.org/10.1111/j.1461-0248.2012.01849.x
- Olazcuaga, L., Loiseau, A., Parrinello, H., et al. (2020). A Whole-Genome Scan for Association with Invasion Success in the Fruit Fly Drosophila suzukii Using Contrasts of Allele Frequencies Corrected for Population Structure. Molecular Biology and Evolution, 37, 8, 2369–2385. https://doi.org/10.1093/molbev/msaa098
- Delmotte, F., Bourguet, D., Franck, P., et al. (2016). Combining Selective Pressures to Enhance the Durability of Disease Resistance Genes. Frontiers in Plant Science, 7, 1916. https://doi.org/10.3389/fpls.2016.01916
[Image] Crédit : Gérard PAILLARD, INRAE
À partir de modèles statistiques et d’une base de données sur des espèces envahissantes de fourmis, une équipe internationale vient de mettre au point un outil pour prévenir les invasions biologiques. Par Franck Courchamp, 03.04.2019 "... notre équipe (Université Paris Sud/CNRS), en collaboration avec des chercheuses de Suisse et d’Espagne, vient en effet de publier ce 29 mars dans la prestigieuse revue américaine PNAS, une étude où nous avons combiné plusieurs types de modèles statistiques et une grosse base de données de caractéristiques écologiques et comportementales de fourmis ; il s’agit de prédire quelles seront les prochaines espèces de fourmis envahissantes, et quelles régions du monde elles risquent d’envahir. Avant même qu’elles n’aient commencé. 19 espèces de fourmis Ces travaux, démarrés il y a huit ans, utilisent les outils statistiques les plus récents et les plus performants pour identifier, à la manière des profilers de tueurs multirécidivistes dans les séries policières américaines, les profiles psychologiques de ces coupables. En établissant un modèle statistique de toutes les combinaisons de caractéristiques des fourmis qu’on sait être envahissantes – 19 sont déclarées comme telles par l’Union internationale de la conservation de la nature (IUCN) –, il nous a été possible d’établir un profil écologique de la fourmi envahissante type – avec tel type de système social, tel type de fondement de nouvelles colonies, tel type de régime alimentaire, etc. Car la fourmi folle jaune, la fourmi électrique, la fourmi fantôme ou la fourmi de feu, pour ne citer qu’elles, n’ont pas en commun que ces noms terribles : il a été ainsi possible d’établir un véritable portrait-robot de leurs caractéristiques écologiques. Ce modèle statistique a ensuite été appliqué à un millier de fourmis non envahissantes pour voir si certaines possédaient le même profil : et effectivement 13 d’entre elles présentaient la même combinaison de caractéristiques ; elles sont donc logiquement capables de faire aboutir le même type d’invasion au cas où les activités humaines les transporteraient négligemment ailleurs…" (...)
"Longtemps épargnée, l'île sœur est désormais victime du fléau. L'homme est le premier responsable de cette propagation. L'impact environnemental est important : plusieurs hectares sont infestés, rendant les sites agricoles difficiles à exploiter."
[Liens des vidéos]
▶ Moorea piquée par la fourmi de feu - YouTube http://www.youtube.com/watch?v=S5xaP0VNTHg
▶ Wasmannia auropunctata - YouTube http://www.youtube.com/watch?v=_SOv5ky3DYA
La commune de Mahina va recevoir dans quelques jours cinq spécialistes missionnés par le programme régional océanien de l’environnement (PROE) afin de l’aider à juguler la présence de la petite fourmi de feu (PFF) sur son territoire. Cette mission doit l’aider à sortir de la quarantaine à laquelle elle est soumise pour ce qui concerne l’évacuation de ses encombrants et de ses déchets verts. La présence de cet insecte, classé parmi les dix plus néfastes au monde, peut avoir de fortes conséquences au niveau sanitaire et économique. Ce programme pilote pourra servir à établir un protocole valable pour tout Tahiti. [Wasmannia auropunctata — Petite Fourmi de Feu (PFF), fourmi électrique — Hymenoptera, Formicidae] Crédit photo : Wasmannia auropunctata AntWeb.org / CC-BY-SA-3.0
|
Les fourmis envahissantes [étaient] la vedette du 31ème colloque de la section française de l'Union Internationale pour l'Étude des Insectes Sociaux qui se tient à Toulouse (Haute-Garonne). Voici cinq informations essentielles à retenir sur ces nouvelles espèces dangereuses qui posent des défis grandissants en France. Publié le 29/08/2023 à 09h13 Écrit par Sylvain Duchampt Les fourmis, ces insectes sociaux aux structures complexes et aux rôles variés dans les écosystèmes, [étaient] au cœur des discussions lors du 31ème colloque de la section française de l'Union Internationale pour l'Étude des Insectes Sociaux. L'événement [s'est tenu] sur deux jours à Toulouse et [a mis] en lumière les avancées de la recherche dans le domaine des insectes sociaux, en se concentrant particulièrement sur les fourmis envahissantes. Voici les cinq informations clés à connaître sur ces envahisseurs qui posent des défis croissants en France. 1. Une dispersion à travers les échanges commerciaux. Les échanges commerciaux, en particulier le commerce de plantes, ont entraîné une redistribution mondiale d'espèces, y compris les fourmis. En l'espace d'un siècle, de nombreuses espèces, dont certaines envahissantes, ont colonisé de nouveaux territoires grâce à ces échanges. "Notamment des espèces qui posent un problème en termes de biodiversité, soit au niveau économique, souligne Olivier Blight, enseignant chercheur à l’université d’Avignon spécialiste des fourmis envahissantes. Les fourmis font partie des espèces qui sont très largement distribuées à travers le monde, assez facilement à travers le commerce des plantes environnementales. C’est comme ça que l’on peut disperser des espèces d’un bout à l’autre du globe." 2. L'émergence de nouvelles espèces envahissantes. Elle est sûrement la plus redoutée en raison des défis majeurs qu'elle soulève : la fourmi électrique. "C’est parmi les pires espèces de fourmis envahissantes, avec la fourmi de feu qui posent le plus de problème économique, pour la biodiversité, mais également de santé. On n’a pas mis en évidence des transmissions de maladie, mais elle a des piqûres douloureuses qui sont assez dérangeantes pour les zones envahies." Elle a été détectée pour la première fois en France en 2022. La fourmi d’Argentine a été introduite au XIXe siècle en Europe. Elle est présente au Portugal, en Espagne, en France et en Italie. Cette espèce subtropicale se plait très bien dans les zones méditerranéennes. L’espèce Tapinoma magnum originaire du bassin méditerranéen se retrouve en Suisse, à Tours, dans beaucoup de villes en France et dans des pays plus au nord. "Elle pose pas mal de problèmes en agriculture parce que lorsqu’elle est présente, elle devient ultra-dominatrice, très populeuse et très vite dérangeante" précise Olivier Blight. En Corse, elle devient en envahissante jusque dans les maisons au point de "s'attaquer aux gaines électriques". 3. Des conséquences sur les écosystèmes et pour l'homme. L'arrivée de ces espèces envahissantes a des conséquences profondes sur les écosystèmes locaux. Certaines espèces deviennent rapidement dominantes et perturbent les équilibres naturels. Ces espèces sont souvent très populeuses, de plusieurs millions d’individus. Lorsque les zones sont occupées, il devient difficile d’y vivre. Pour l'homme, la piqûre de la fourmi électrique est particulièrement douloureuse et la cohabitation devient particulièrement désagréable. Cela rajoute au côté désagréable et des espèces sur la biodiversité. "La fourmi électrique est une espèce tropicale et a envahi pas mal d'îles du pacifique, notamment la Nouvelle-Calédonie, raconte l'enseignant-chercheur d'Avignon. Vous pouvez vous balader dans la forêt envahie par la fourmi électrique et vous constaterez qu'il n’y a quasi plus aucun bruit alors que ce sont pourtant des lieux très vivants, particulièrement avec des cigales, des grillons". 4. La détection rapide, seule alternative. Face à ces envahisseurs, les méthodes de lutte impliquent généralement l'utilisation de biocides. La détection rapide de l'invasion est essentielle pour contenir la propagation. L'éradication est possible dans certains cas, comme pour la fourmi électrique en France, mais pour d'autres espèces, la prévention est la meilleure stratégie. Olivier Blight a l'espoir de pouvoir éradiquer la fourmi électrique en France : "Elle est pour le moment contenue dans un seul site en France : dans la ville de Toulon. D’autres espèces comme la fourmi d’Argentine ne peuvent plus être éradiquée car elles sont présentes avec une forte densité dans de nombreux sites. Nous ne pouvons plus faire que de la prévention." 5. Les fourmis envahissantes, nouvel animal de compagnie. "Il y a un commerce assez important de fourmis envahissantes. Cela devient des animaux de compagnie" affirme enfin le spécialiste des fourmis envahissantes. Dans une étude récente, des biologistes de l'Université de Lausanne se sont penchés sur la proportion d'espèces invasives parmi les animaux vendus en ligne. Les chercheurs ont examiné les sites de vente de fourmis en particulier, notant que l'engouement pour l'élevage de fourmis n'a émergé que récemment. Alors que les fourmis vendues en tant qu'animaux de compagnie sont encore relativement nouvelles, elles représentent une proportion alarmante d'espèces invasives dans ce commerce en ligne. [Image] Wasmannia auropunctata, ou "fourmi électrique", originaire d'Amérique du Sud, a été repérée dans une résidence fermée de bord de mer de Toulon (Var) en octobre 2022. • Crédit : FRED JACQ ------- NDÉ Le colloque → TÉLÉCHARGER LES RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS
Cette espèce invasive a été détectée à Toulon à l’été 2022 et pourrait proliférer avec un impact important sur l’environnement si rien n’est rapidement fait pour l’éradiquer. Le Monde, 16.02.2023 "Communément appelée « fourmi électrique » en raison de la sensation de brûlure vive que provoque sa piqûre, Wasmannia auropunctata a été détectée à Toulon à l’été 2022. Comme l’explique cette vidéo diffusée en partenariat avec Le blob, l’extra-média, cette espèce invasive n’a pas de prédateur naturel en France. Si rien n’est fait rapidement pour l’éradiquer, elle pourrait proliférer et avoir un impact important sur la biodiversité. Encore faut-il localiser toutes ses implantations sur le terrain et disposer d’un insecticide adapté..." [Image] La Wasmannia auropunctata, communément appelée « fourmi électrique », a récemment été détectée à Toulon. N’ayant pas de prédateur naturel en France, elle pourrait proliférer et avoir un impact important sur la biodiversité... Reportage sur le terrain.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Fourmi électrique, écrevisse américaine ou frelon asiatique… : des espèces invasives de plus en plus présentes en France Journaliste : Amanda Breuer Rivera Montage : Amanda Breuer Rivera, Clément Lepape Production : Universcience 2023
Le projet d’arrêté portant sur la mise à jour des listes d’espèces exotiques envahissantes animales et végétales sur le territoire métropolitain est actuellement soumis à la consultation publique jusqu’au 21 juillet. By Madeleine Freudenreich Posted 30 juin 2022 In Actualités Il s’agit du troisième complément à la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne, conformément au règlement (UE) n° 1143/2014. Une première consultation concernant la proposition de 30 espèces s’était tenue du 16 novembre au 14 décembre 2021. Finalement, après concertation et vote final des États membres à la Commission européenne, seules 22 espèces ont été retenues pour intégrer la liste règlementaire : - Ameiurus melas (Rafinesque, 1820),
- Axis axis (Erxleben, 1777),
- Callosciurus finlaysonii (Horsfield, 1823),
- Celastrus orbiculatus ,
- Channa argus (Cantor, 1842),
- Faxonius rusticus (Girard, 1852),
- Fundulus heteroclitus (Linnaeus, 1766),
- Gambusia affinis (Baird & Girard, 1853),
- Gambusia holbrooki Girard, 1859,
- Hakea sericea & J.C.Wendl.,
- Koenigia polystachya (Wall. ex Meisn.) T.M.Schust. & Reveal,
- Lampropeltis getula (Linnaeus, 1766),
- Limnoperna fortunei (Dunker, 1857),
- Morone americana (Gmelin, 1789),
- Pistia stratiotes ,
- Pycnonotus cafer (Linnaeus, 1766),
- Rugulopteryx okamurae (E.Y.Dawson) I.K.Hwang, W.J.Lee & H.S.Kim, 2009,
- Solenopsis geminata (Fabricius, 1804),
- Solenopsis invicta Buren, 1972,
- Solenopsis richteri Forel, 1909,
- Wasmannia auropunctata (Roger, 1863)
- Xenopus laevis (Daudin, 1802).
La liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne comporte maintenant un total de 88 espèces règlementées, avec 47 espèces animales et 41 espèces végétales. Plusieurs de ces espèces ne sont pas encore observées sur le territoire français, mais sont présentes dans certains territoires européens. Leur inscription sur cette liste devra ainsi permettre de prévenir leur dispersion au sein de l’Union et de contrôler l’établissement ou la propagation des espèces déjà présentes. Elle modifie également les conditions de détention des espèces animales concernées, qui seront désormais interdites de détention par les particuliers et nécessiteront un certificat de capacité pour les établissements de présentation au public dès le 1er spécimen détenu. Pour en savoir plus : ---------- NDÉ Précédemment : "En 2018, la règlementation française a défini une première liste de 49 espèces exotiques envahissantes. En juillet 2019, la Commission européenne a voté l'ajout de 17 nouvelles espèces envahissantes, portant le nombre d'espèces exotiques envahissantes à 66 dont 30 espèces animales et 36 espèces végétales." https://www.ofb.gouv.fr/les-especes-exotiques-envahissantes [Image] Wasmannia auropunctata (aussi appelée petite fourmi de feu ou fourmi électrique, en raison de sa piqûre très urticante) est une espèce de fourmis invasives pouvant former des supercolonies. Originaire de l'Amérique du sud, elle se trouve aujourd'hui sur la majorité des continents. Crédit : AntWeb.org / CC BY-SA 3.0 via Wikipédia "Wasmannia auropunctata" [Version du 1 avril 2022 à 10:00] https://fr.wikipedia.org/wiki/Wasmannia_auropunctata
L’éradication de la colonie de Petites Fourmis de Feu (PFF) dans la falaise de la vallée Maruapo, à Punaauia, est désormais officielle, annonce l’association Manu dans un communiqué. Aucune présence de Petite Fourmi de feu n’a été relevée depuis plus de 3 ans. Communiqué de presse édité par Manon Kemounbaye Publié le 23/04/2021 "« Cette colonie menaçait directement la survie du Monarque de Tahiti et avait délogé 5 d’entre eux à l’entrée de la vallée. Cette opération représente deux exploits : éradiquer complètement une méga-colonie sur plusieurs hectares de forêts, ce qui n’avait jamais été réussi auparavant en Polynésie française ; et traiter une falaise vertigineuse et impraticable, sur plus de 300 mètres de haut, ce qui reste une grande première au niveau mondial. «La Petite fourmi de feu (Wasmannia auropunctata), est classée parmi les pires fourmis invasives au monde rappelle l’association. Sa piqûre est très douloureuse, elle prolifère dans les arbres, rend les animaux sauvages ou domestiques aveugles. Dans les forêts qu’elle contamine, il ne reste qu’elle et les insectes qu’elle élève (type puceron). Elle se répand actuellement quasi inexorablement en Polynésie et dans le Pacifique. Entre août 2017 et Janvier 2018, ce sont 16 hectares de forêts et de précipices qui ont été traités. Les Petites Fourmis de feu sont véhiculées principalement par les activités humaines. La colonie délogée de la falaise provenait des habitations du Lotissement de Te Maru Ata situées juste au-dessus, précise l’association. Afin qu’elle ne recolonise pas la falaise, il a fallu agir également sur 60 maisons (7,2 hectares) qui ont été traitées.
Des scientifiques ont fait s’affronter quatre colonies de fourmis extrêmement agressives. Les résultats ont permis de déterminer l’espèce la plus à craindre. Par Pierre Gautrand. National Geographic, 26.04.2016 "Les résultats de cette étude, publiés dans la revue scientifique Basic and Applied Ecology, ont permis d’établir un classement des quatre espèces en fonction de leur virulence et de leurs techniques de combat. La fourmi électrique (Wasmannia auropunctata, Nouvelle-Calédonie) et la fourmi des jardins (Lasius neglectus, sud de la France) sont arrivées en pôle position. Toutes deux ont combattu en injectant de l’acide formique à leurs adversaires, un moyen de défense redoutable. « Cela provoque des piqûres très douloureuses », indique Franck Courchamp. Les deux dernières, la fourmi d’Argentine (Linepithema humil, sud de la France) et la fourmi à grosse tête (Pheidole megacephal, Nouvelle-Calédonie), étaient dépourvues d’armes chimiques. Elles ont privilégié les assauts physiques et mordaient pour se défendre." [L'étude] Colony–colony interactions between highly invasive ants - Basic and Applied Ecology, 2016 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S143917911500122X
Bran Quinquis, quatrième adjoint à la mairie de Mahina, dresse pour nous le bilan de cette mission. (plage audio : durée 1:02) Avec la mise en place de ces nouvelles mesures, Mahina ambitionne de devenir un site pilote. Car le problème ne se situe pas uniquement sur cette commune. A Tahiti, 800 hectares sont infectés par la petite fourmi de feu, dont la moitié des situe à Mahina. Les experts internationaux ont profité de leur visite au fenua pour travailler pour le Pays afin de limiter la propagation des espèces envahissantes, qu’il s’agisse de plantes ou d’insectes. [Wasmannia auropunctata — Petite Fourmi de Feu (PFF), fourmi électrique — Hymenoptera, Formicidae]
|
Précédemment