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Conséquence du réchauffement et d'un été caniculaire, une cigale, symbole des régions méditerranéennes a été entendue par des agents du Parc national des Pyrénées à 1700 m d'altitude en Vallée d'Aspe. Pas vraiment l'endroit où l'insecte à l'habitude de chanter. France Bleu, 14.08.2022
"Dans les forêts d'Amérique tropicale, les chants des cigales du genre Zammara sont omniprésents. Elles font partie des insectes les plus bruyants du monde, le niveau sonore de leur chant pouvant dépasser 100 décibels à 50 cm. Des milliers de cigales chantent parfois en même temps, ce qui sature l'espace acoustique, et les oiseaux doivent donc s'adapter à cette situation pour pouvoir continuer à communiquer."
Quand les cigales chantent, les oiseaux doivent se taire (ou presque). Ornithomedia, 27.05.2015
Source Robert Hall, William Ray, Angela Beck et James Zook (2015). Cicadas impact bird communication in a noisytropical rainforest. Behavioral Ecology. http://beheco.oxfordjournals.org/content/early/2015/04)/02/beheco.arv018.full.pdf+html [Vidéo] Cicada, Zammara smaragdina - YouTube, Andreas Kay, 24.03.2012 https://www.youtube.com/watch?v=NKGcnKvv5rg
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Février »
« La plupart des cigales mâles cymbalisent : grâce à leur abdomen profondément modifié (cymbales, tympan…), ils produisent des cliquetis puissants (et énervants). Certaines espèces stridulent, qui sont dotées d’un appareil à friction à la manière des grillons et sauterelles. Dans le genre Karenia (Hém. Cicadidés), du Sud-Est asiatique, aucun organe acoustique n’est présent en apparence, ce sont des cigales dites muettes. » « Pourtant, elles chantent – on l’a observé récemment -et ne sont pas sourdes : on attire les mâles facilement en claquant des mains ou en entrechoquant des bambous. »
« Changqing Luo et son équipe (Northwest A&F University, Chine) ont étudié le phénomène sur K. caelatata, enregistrant et analysant le son produit, examinant les détails morphologiques, pratiquant des ablations de la nervure costale de l’aile antérieure, et repassant les stridulations à des femelles en cage. » « Le chant – qui est bien un appel - est ainsi produit : le mâle relève son abdomen et ouvre et referme rapidement ses ailes antérieures dont la base est coincée dans une rainure ad hoc du scutellum tandis que la nervure costale (très sclérotisée) frotte bruyamment sur l’opercule considérablement modifié (expansion en forme de lame du thorax qui recouvre les tympans chez les cigales « normales »). C’est la première mention d’un tel mécanisme sonore. Reste à trouver quel avantage, par rapport aux cigales « classiques », a pu être à l’origine d’une modification aussi importante. » Article source (en anglais, gratuit)
À (re)lire et à (ré)écouter : Stridulations
[Image] Costa-ablation experiment - PLOS ONE: How Do “Mute” Cicadas Produce Their Calling Songs? http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0118554
Des chercheurs bâlois ont découvert une nouvelle espèce d'insecte des montagnes en Italie et dans le sud de la Suisse.
20 Minutes. Suisse, 24.02.2015 « Les cigales des montagnes sont un sous-groupe des Cicadidae, a indiqué mardi l'Université de Bâle dans un communiqué. Elles ont un corps foncé et des ailes transparentes. » « L'équipe de Peter Nagel, associée à des confrères slovènes et américains, a analysé le génome, la morphologie et le chant de la nouvelle cigale. Ces travaux sont publiés dans la revue Zoological Journal of the Linnean Society. »
[...]
[L'étude] Songs, genetics, and morphology: revealing the taxonomic units in the European Cicadetta cerdaniensis cicada group, with a description of new taxa (Hemiptera: Cicadidae) - Hertach - 2015 - Zoological Journal of the Linnean Society http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/zoj.12212/abstract
[Image] La Cicadetta sibillae, nouvelle espèce de cigales des montagnes, découverte en Suisse. [Université de Bâle - DR] via rts.ch "Une nouvelle espèce de cigale découverte dans le sud de la Suisse". http://www.rts.ch/info/sciences-tech/6568980-une-nouvelle-espece-de-cigale-decouverte-dans-le-sud-de-la-suisse.html
GuruMeditation. « Imaginez une chambre d’hôpital, des poignées de porte ou une surface de travail dans une cuisine qui seraient exemptes de bactéries, et pas une goutte de désinfectant, d’eau bouillante ou de micro-ondes n’aura été nécessaire pour anéantir les germes. Et bien, grâce à une nouvelle découverte réalisée par des scientifiques australiens, cela pourrait bientôt être une réalité réalisable à l’aide de silicium noir. Bien que le matériau fut découvert dans les années 1990 par des scientifiques de l’université d’Harvard, ce n’est que récemment que l’on a découvert ses propriétés antibactériennes, après avoir étudié les ailes de cigales et de libellules (voir : les ailes de la cigale transpercent les bactéries). Les nanostructures en forme de petits piliers sur les ailes détruisent et tuent très efficacement toutes les bactéries qui ont essayé de s’y installer. » [...] L’étude publiée sur Nature Communications : Bactericidal activity of black silicon.
Sans cigale, point de véritable été... En Drôme et en Ardèche, les cigales sont sorties quelques jours, puis sont vite rentrées au chaud. Patience, les insectes devraient vite chanter à nouveau
Leur sortie durera environ deux mois, au cours desquels leur densité pourra atteindre 3 tonnes par hectare sur des milliers de kilomètres dans 13 États de l'est des États-Unis.
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Dans une étude publiée par la revue Science Direct le 24 juin 2019, une équipe de chercheurs américains analyse les effets des champignons hallucinogènes sur une population de cigales. En infectant un insecte, l’entomophthoralean provoque la désintégration de ses organes génitaux et l’entraîne dans une quête effrénée de relations sexuelles, rapporte The Sun. Par Suzanne Jovet, 27.06.2019 [Image] Massospora-infected cicadas with associated spore morphology. (A) From left to right: Mas. cicadina-infected periodical cicada (Magicicada septendecim), Mas. levispora-infected Say's cicada (Okanagana rimosa), and Mas. platypediae infected wing-banger cicada (Platypedia putnami) with a conspicuous conidial “plugs” emerging from the posterior end of the cicada; (...)
Mais quel est donc ce drôle d'insecte découvert en mai dernier dans les herbes de la Combe Saint-Joseph (au sud-ouest de Dijon) par Stéphane Puissant, responsable du Pôle collections au Jardin des Sciences ? Réponse : un Hysteropterum reticulatum ! Et c'est une première en France ! Alors pour tout savoir sur cette petite bête et les conséquences de son arrivée sur l'écosystème côte-d'orien, rendez-vous dans nos éditions papier et web de ce mardi 31 mars.
La Cicadetta sibillae, nouvelle espèce de cigales des montagnes, découverte en Suisse. [Université de Bâle - DR]
Par Stéphane Puissant. Facebook. « Espèce, genre et sous-Tribu nouvelle pour la Science ! »
« Vue frontale de la tête. »
[Cicadmalleus micheli n. g., n. sp., Hemiptera, Cicadidae]
Réf. : Une Cigale-marteau chez les Cicadidae - Nouvelle espèce, nouveau Genre, nouvelle sous-Tribu (Cicadettinae, Cicadettini) - Michel BOULARD et Stéphane PUISSANT - Muséum National d’Histoire Naturelle, Département Systématique et Évolution, UMR CNRS 7205 OSEB, CP 50, 45 rue Buffon, F-75005 Paris, France
Chez la nymphe de la « cigale bossue », un engrenage assure la synchronisation du mouvement des deux pattes postérieures lors du saut. Par Maurice Mashaal. Pour la Science, 13.09.2013 "... Chez les insectes sauteurs (criquets, puces, cercopes, cicadelles, etc.), le saut est provoqué par une détente rapide et puissante des deux pattes postérieures. On trouve deux configurations de ces dernières. Chez les criquets et les puces, les deux pattes bougent dans des plans verticaux distincts de chaque côté du corps de l’insecte. Chez les très bons sauteurs tels que les cercopes et les cicadelles, les bases des pattes postérieures, sous le corps de l’insecte, tournent en sens inverse et dans un même plan à peu près horizontal. Mais cette seconde configuration exige une synchronisation précise des mouvements des deux pattes : sinon, en sautant, l’insecte subirait une rotation rapide sur lui-même dans le plan horizontal.
Comment cette synchronisation est-elle assurée ? Chez la cigale bossue, les influx nerveux sont envoyés aux muscles correspondants par deux paires indépendantes de neurones moteurs, ce qui ne suffit pas à synchroniser de façon assez précise, à l’échelle de quelques microsecondes, les mouvements des deux pattes. Grâce à de la vidéo ultrarapide et à un examen anatomique, M. Burrows et G. Sutton ont montré que chez la nymphe de la cigale bossue, une synchronisation précise a lieu grâce à une rangée courbe de dents présente sur le côté interne du trochanter (partie de la patte qui suit la coxa, ou hanche, et précède le fémur) de chaque patte (voir les photos prises au microscope électronique à balayage). Les deux trochanters, en contact sur une partie de leur côté interne, s’articulent ainsi par un engrenage qui les contraint à se mouvoir de conserve." (...) [Image] La nymphe de la cigale bossue, Issus coleoptratus. Le mouvement de ses deux pattes postérieures, responsables du saut, met en jeu un mécanisme d'engrenage, qui implique les trochanters (un élément de la patte précédant le fémur et situé sous le corps de l'insecte). Crédit : Malcolm Burrows M. Burrows et G. Sutton, Interactive gears synchronize propulsive leg movements in a jumping insect, Science, vol. 341, pp. 1254-1256, 2013. http://www.sciencemag.org/content/341/6151/1254 [Issus coleoptratus, Heteroptera, Issidae] ___________________________________________________________________
ET AUSSI (au 16.09.2013) :
• L'engrenage inédit de la cigale bossue - Le Monde (Abonnés) http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/09/16/l-engrenage-inedit-de-la-cigale-bossue_3478546_1650684.html
Billions of loudly buzzing cicada are beginning to emerge from the ground across the East Coast of America.
« L’aile membraneuse et transparente de Psaltoda claripennis (Hém. Cicadidé), cigale de la façade est de l’Australie, est pavée de micropicots. Ces reliefs de la cuticule, disposés régulièrement, sont espacés d’un intervalle de l’ordre de grandeur d’une bactérie. Une fois déposée sur cette aile, une bactérie risque fort d’y mourir, non pas embrochée mais coincée puis laminée entre les picots. Sauf si elle est coriace.
Elena Ivanova et son équipe australo-espagnole (université Swinburne, Hawthorne) ont traité des bactéries aux micro-ondes, de façon à en ramollir plus ou moins la membrane. Une fois déposées sur l’aile, les plus coriaces, seules, ont effectivement survécu.
Anne-Marie Kietzig, ingénieure chimiste de l’université McGill (Montréal, Canada) a rejoint l’équipe pour développer un matériau antibiotique inerte, copié sur le tégument de la cigale. On pourrait en revêtir ces nids à microbes que sont les barres dans les autobus.»
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