De 2019 à 2021, le programme d'expéditions "La Planète Revisitée" se concentre sur la Corse, île méditerranéenne riche en espèces endémiques. Porté par le Muséum, en coopération avec l'OFB et la Collectivité de Corse, cette opération associe de nombreux partenaires insulaires.
INPN - Actualités - 23.10.2020
"En 2020, deux missions terrestres ont été menées autour de l'Agriate et du Cap Corse, l'une en juin, l'autre en octobre qui vient de s'achever.
Au programme : champignons, crustacés, vers de terre, cloportes, mollusques, blattes et sangsues font partie des groupes où le potentiel de découvertes est particulièrement important."
[Image] Début des prospections de la 2e année du programme d’exploration de la biodiversité « La Planète Revisitée en Corse » : l’équipe d’entomologiste du Muséum et de l’OFB échantillonne les Agriates et le cap Corse.
Ce jeu de données correspond aux observations et prélèvements effectués lors de la mission "La Planète Revisitée" en Corse du 13 juin au 24 juin 2020.
Les prospections concernent plusieurs sites dans la zone nord-ouest de la Corse : désert des Agriates, Strette de Saint-Florent et Cap Corse.
Les 7 participants (entomologistes spécialisés dans les Hétéroptères, Coléoptères, Lépidoptères, Apoïdes et Diptères Syrphidae) de la mission ont inventorié chaque site pendant 2 jours, de façon semi-standardisée (recherche active et piégeages réalisés de la même façon sur chaque site).
Le but est de dresser un inventaire le plus complet possible et de détecter des espèces rares voire nouvelles au niveau de la Corse. Des échantillons d'ADN et des photos sont associés à une partie des spécimens.
L’expédition scientifique « La Planète Revisitée » progresse sur son nouveau terrain de jeu : l’archipel mélanésien et ses espèces uniques au monde mais surtout inconnues des naturalistes.
L’archipel accueille une vaste campagne d’étude de la faune et la flore terrestres, parmi les plus riches et les plus spécifiques de la planète.
En Nouvelle-Calédonie, à la recherche de la « biodiversité négligée » - La « côte oubliée » redécouverte. Reportage de Yann Chavance (texte et photos), 23.11.2016
"... C’est la marque de fabrique des expéditions estampillées « La Planète Revisitée » : laisser de côté les grands vertébrés, mammifères, oiseaux et poissons, pour concentrer les efforts de recherche sur la biodiversité « négligée », les plus petits organismes. « Les invertébrés, qu’ils soient terrestres ou marins, font partie de ces grands groupes méconnus, rappelle Olivier Pascal, qui monte ces missions naturalistes depuis dix ans pour l’ONG Pro-Natura, en collaboration avec le MNHN. Malgré les institutions de recherche présentes depuis longtemps en Nouvelle-Calédonie, ici comme ailleurs dans le monde, il y a toujours les mêmes lacunes sur la petite faune. »"
Bernadette Cassel's insight:
→ Une grande expédition pour recenser la faune et la flore en Nouvelle-Calédonie - From www.lefigaro.fr - October 24, 11:46 AM
Institut de recherche pour le développement (IRD). « Partis le 17 octobre inventorier la biodiversité des massifs karstiques de Lengguru, en Papouasie occidentale, les scientifiques sont de retour après plus d’un mois d’explorations terrestres et marines. Conduite par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Institut indonésien des sciences (LIPI) et l’Académie des pêches de Sorong (APSOR), cette expédition a mobilisé plus de 70 chercheurs européens et indonésiens. Plus importante expédition scientifique jamais menée en Indonésie, LENGGURU 2014 a permis d’étudier plusieurs milieux karstiques originaux et de collecter des centaines d’espèces animales et végétales, témoins d’une riche biodiversité. »
[...]
« Des centaines d’espèces ont été collectées, parmi lesquelles de nombreux oiseaux (plus de 50 espèces), insectes (entre 100 et 150 espèces de grillons), reptiles (47), amphibiens (35), chauves-souris (20), rongeurs, mais aussi palmiers et orchidées (près de 300 espèces). »
[...]
« Les analyses génétiques (barcode moléculaire) et de taxonomie traditionnelle, effectuées à partir de janvier 2015 en Indonésie, permettront de confirmer la découverte d’au moins 50 nouvelles espèces animales et végétales . »
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[Image] Examen et le prélèvement d’acariens sur les plumes d’un oiseau en bordure du lac Sewiki.
Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France - un service ADIT. BE République Tchèque. « Une nouvelle expédition de chercheur tchèques en Antarctique est partie début janvier. [1] Seize personnes passeront 2 mois dans la station Johann Gregor Mendel, située sur l'île James Ross. »
« Les scientifiques étudieront, dans le cadre de projets à long terme, le climat local de la partie nord de l'île, la vitesse de retrait des glaciers, le pergélisol (couche de glace permanente) ainsi que les radiations UV qui atteignent la Terre lors de la déplétion annuelle de l'ozone stratosphérique de l'Antarctique. Il est aussi prévu l'observation de la réponse de la végétation face au changement climatique, de la biodiversité des microorganismes et de la parasitologie des poissons locaux. La sensibilité magnétique des invertébrés sera également abordée. [...] »
[Image] « Page de présentation de la station Johann Gregor Mendel sur le site de l'Université Masaryk de Brno : http://polar.sci.muni.cz/en/station-jgm (en anglais) »
SCIENCES - Des chercheurs français vont partir un mois en Australie pour reconstituer l'arbre généalogique d'insectes australiens...
Faire l’arbre généalogique d’un insecte est plus compliqué que de retrouver la trace de ses propres ancêtres. C’est pourtant à cette tâche minutieuse que des scientifiques français vont se dédier durant un mois: du 11 novembre au 5 décembre 2013, des chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS partiront en Australie pour y collecter des insectes dont les racines sont à chercher du côté du Gondwana, cet immense continent qui regroupait Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie et Antarctique avant que les continents ne se séparent il y a 140 millions d’années.
« L’objectif est de ramasser différents insectes, punaises, collemboles, moucherons, et coléoptères coprophages, pour retracer l’évolution de ces groupes au fil de la dérive des continents», explique Eric Guilbert, entomologiste au Muséum, qui partira avec cinq autres chercheurs. Les échantillons collectés permettront de mesurer les effets de la vicariance, c’est-à-dire l’émergence d’une barrière géographique entre deux populations d’une même espèce, sur leur évolution. «Lorsqu’elles se séparent, deux espèces sœurs peuvent évoluer complètement différemment, explique Eric Guilbert. Nous allons donc rechercher les liens de parenté entre des espèces australiennes et des espèces d’Afrique du sud, par exemple.»
Canopée du Laos, il a marché sur les arbres... En mai-juin 2012, une 1re mission au Laos a réuni une équipe multidisciplinaire internationale de chercheurs naturalistes pour étudier la biodiversité de la forêt laotienne, du sous-bois au niveau de la canopée.
Henri-Pierre Aberlenc, entomologiste du Cirad, présente cette belle aventure et quelques uns des résultats obtenus en termes de connaissance des insectes.
Partis en octobre dernier pour une grande expédition naturaliste en Papouasie-Nouvelle-Guinée, des scientifiques du monde entier sont de retour après trois mois d'exploration avec dans leurs bagages 1,5 million de spécimens divers et sans doute quelques milliers d'espèces nouvelles à identifier sur plusieurs décennies.
Ce secteur très fossilifère du Spitzberg est le seul où il y a continuité stratigraphique du Dévonien au Missisipien, avec un passage progressif et alterné marin-continental. Ce type de paléoenvironnement correspond exactement à celui des premiers ‘insectes’, puisque ces animaux sont apparentés à des crustacés marins. Les sédiments y sont très fins et susceptibles de livrer des fossiles aussi délicats que ceux de ces insectes. Nous pouvons aussi espérer découvrir les plus anciens insectes ailés dans le Carbonifère inférieur ou le Dévonien supérieur.
Bernadette Cassel's insight:
Autre source (consultée le 4/02/2014) : Naturevolution "Spitzberg 2010"
« Cette mission scientifique à laquelle a participé Jean-Michel Bichain, notre responsable scientifique, a eu lieu dans l’archipel du Svalbard en Norvège en juillet-aout 2010.
Elle avait pour objectif de partir à la recherche des premiers insectes. En effet, la péninsule Dickson Land où affleurent des couches sédimentaires datées du Dévonien et le Mississipien, qui ont déjà livré des restes végétaux avec des traces d’attaques par des arthropodes phytophages, est une zone très favorable à la découverte de fossiles d’Arthropodes terrestres dont les premiers insectes ayant colonisé les continents ou leurs ancêtres.
De tels fossiles d’arthropodes terrestres sont très rares (connus que de trois gisements dans le monde) et encore inconnus au Spitzberg. Ce secteur très fossilifère du Spitzberg est le seul où il y a continuité stratigraphique du Dévonien au Missisipien, avec un passage progressif et alterné marin-continental. Ce type de paléoenvironnement correspond exactement à celui des premiers ‘insectes’, puisque ces animaux sont apparentés à des crustacés marins. Les sédiments y sont très fins et susceptibles de livrer des fossiles aussi délicats que ceux de ces insectes. Nous pouvons aussi espérer découvrir les plus anciens insectes ailés dans le Carbonifère inférieur ou le Dévonien supérieur.
Cette expédition a reçu le soutien de Jean-Louis Etienne et ses partenaires principaux ont été l’Institut Polaire Paul Emile Victor (IPEV) et le Muséum national d’Histoire naturelle. »
« L'expédition Papouasie Nouvelle Guinée fait partie d'un projet plus vaste qu'on a appelé La planète revisitée, qui a pris ses racines au moment de l'expédition Santo 2006, et qui nous a emmenés au Mozambique et à Madagascar en 2008, 2009, 2010.
Il se trouve que la Papouasie Nouvelle Guinée combine à la fois, sur le plan terrestre, d'être l'une des six forêts tropicales les plus riches en espèces à la surface de la planète et, en marin, d'être en plein milieu du fameux Triangle d'or de la biodiversité marine.
Une expédition à la découverte de la biodiversité, en ligne de fond générale, c'est continuer à découvrir des espèces, à connaître les espèces qu'il y a à la surface de la planète.
On est peut-être en train d'arriver au bout de l'inventaire pour la grande faune, les mammifères, les oiseaux ; on n'est pas du tout en train d'arriver au bout pour l'essentiel des espèces qu'il y a à la surface de la planète, c'est-à-dire les invertébrés.» (Philippe Bouchet, extrait de la vidéo de présentation)
Après un mois d’inventaire de la micro-faune, plusieurs mois, voire des années, vont être nécessaires pour publier les descriptions des nouvelles espèces collectées.
Sur ce territoire coupé du reste du monde depuis des dizaines de millions d’années, la grande majorité de la faune et la flore est endémique, vivant uniquement dans l’archipel et nulle part ailleurs sur la planète.
En Nouvelle-Calédonie, à la recherche de la « biodiversité négligée » - 2 : Des espèces uniques au monde - Reportage de Yann Chavance (texte et photos), 24.11.2016
"... La richesse de la biodiversité est la marque de la Nouvelle-Calédonie. Sur ce territoire coupé du reste du monde depuis des dizaines de millions d’années, la grande majorité des espèces sont endémiques, vivant uniquement dans l’archipel et nulle part ailleurs sur la planète. Et ce, dans des proportions hors du commun : ici, près de 80 % des plantes sont endémiques. Pour certains groupes d’insectes, ce chiffre monte à 90 %. Mais surtout, la Nouvelle-Calédonie est réputée pour son micro-endémisme. Autrement dit, de nombreuses espèces ne vivent que dans telle rivière, dans telle vallée ou sur tel sommet, comme c’est probablement le cas pour le petit Isopus découvert par Laurent Soldati.
« De nombreuses propositions ont été faites pour expliquer le grand nombre d’espèces restreintes à un très petit territoire, mais aucune n’explique totalement ce taux de micro-endémisme qui n’a pratiquement pas d’équivalent dans le monde, souligne Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS-MNHN. Cela reste un défi à la compréhension, aujourd’hui encore sans réponse réellement satisfaisante. »"
"Greg Lamarre, lui, est l’un des seuls à se consacrer exclusivement au projet Diadema. Tous les jours, ce spécialiste des interactions entre les plantes et les insectes parcourt les chemins avec un technicien de l’INRA pour déplacer des pièges à insectes d’une parcelle à l’autre. Trois types de pièges – olfactif, lumineux et à interception – sont disposés pendant 48 heures sur chaque parcelle, certains en sous-bois, d’autres en canopée. Il faut donc régulièrement plier la quinzaine de pièges d’une zone, puis transporter ces dizaines de kilos de matériel sur le dos pour les installer quelques kilomètres plus loin. L’idée, comme toujours, étant d’avoir un protocole identique pour chaque parcelle dans l’espoir de comparer les résultats entre les différents sites. Pour cela, la gestion des échantillons est capitale.
« Tout est réparti au sein d’un réseau de taxonomistes, en fait le réseau de “la planète revisitée” », explique Greg Lamarre. « On trie les insectes, on les identifie, et nous utilisons cette base de données pour répondre à des questions écologiques. Dans le cadre de Diadema, l’idée est de comprendre comment les différents groupes, des plantes aux insectes en passant par les champignons, se comportent le long d’un gradient environnemental. »"
[...]
23 mars - La forêt revisitée. Par Yann Chavance, Le Monde, 28.03.2015
IRD (Institut de recherche pour le développement). « L’exploration de la zone bathyale au large de Kavieng (Nouvelle Irlande) nous a réservé quelques belles et étonnantes surprises.
Dans la zone nord de Kavieng côté Océan Pacifique, à 800 m de profondeur, notre chalut a ramené dans ses filets un étonnant crustacé. »
« L’étrange langouste profonde du genre Thaumastocheles possède une paire de chélipèdes [*] d’allure étrange et de taille inégale. Les différentes espèces du genre Thaumastocheles (5 espèces connues actuellement) sont reconnaissables par les variations de formes de leur chélipèdes. Il est exceptionnel de collecter ce genre d’organisme difficilement capturable car vivant dans de profonds terriers. Ces langoustes profondes demeurent donc rares et la plupart des espèces ne sont connues que de peu de spécimens et parfois d’un seul sexe. De récentes observations suggèrent qu’il existerait un dimorphisme sexuel chez ces espèces, portant essentiellement sur la morphologie du plus large chélipède. Ceci engendrerait donc une révision complète du groupe. Lors de la campagne Madang 2012, le long de la côte est de la Nouvelle Guinée, un spécimen de Thaumastocheles a été collecté en mer de Bismarck. L’étude de ce nouveau spécimen ainsi que l’analyse phylogénétique des espèces de ce groupe a permis la description d’une nouvelle espèce Thaumastocheles massonktenos. »
« L’ensemble des spécimens connus de cette espèce ne sont que des femelles. La collecte d’un spécimen mâle lors de la campagne Kavieng va permettre de tester l’hypothèse de dimorphisme sexuel chez cette espèce et d’étendre ces conclusions à l’ensemble du groupe. La découverte de ce mâle nous éclairera sans aucun doute sur les mystères des Thaumastocheles. »
« Pour aller plus loin : Chang, S-C, Chan, TY, Ahyong, ST. (2014) Two new species of the rare lobster genus Thaumastocheles wood-mason, 1874 (reptantia: nephropidae) discovered from recent deep-sea expeditions in the indo-west pacific. Journal of Crustacean Biology, 34, 107–122. »
Par Loïc Chauveau, Sciences et Avenir. « Hormis une 1re expédition en 2010, cette région de Papouasie-Nouvelle Guinée n'a jamais été explorée par les scientifiques : ils partent en janvier 2014, à la recherche d'espèces archaïques. »
[...]
« L’expédition de 32 scientifiques européens et 60 indonésiens comptera une équipe en herpétologie et une en mammalogie qui exploreront les différentes strates du milieu terrestre, des forêts de fonds de vallées aux canopées d’altitude, à la recherche de reptiles, amphibiens, mammifères terrestres. Botanique, ornithologie, ichtyologie, entomologie auront également leurs équipes dédiées. [...] »
A team of scientists ventures into unexplored wilderness.
Expedition to Southeast Suriname Uncovers 60 New Species — and Untold Natural Wealth Dr. Trond Larsen
As part of a recent Rapid Assessment Program (RAP) survey of a previously unexplored area of southeastern Suriname, CI’s Trond Larsen was part of a team that discovered 60 species that are likely new to science — and shed new light on the value that this region holds for people.
Après Patagonia 2011 (en Patagonie) et Pondoland 2012 (en Afrique du Sud), “SW Australia 2013” est la troisième et dernière mission du premier volet du projet Cafotrop: « Les Rescapés du Gondwana ». Cette expédition menée par des scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, du CNRS et de l'association CAFOTROP a pour objectif de collecter des insectes dans le sud ouest de l'Australie. Elle se déroulera dans un périmètre entre Perth et Albany du 4 au 30 novembre 2013.
Bernadette Cassel's insight:
→ CAFOTROP (Canopée des Forêts Tropicales) MISSION « SW AUSTRALIA »
Les naturalistes de cette expédition sont de retour après 3 mois passés en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ils ont récolté plusieurs milliers d'insectes, de végétaux, de crustacés et de coraux qui seront analysés au cours des prochaines années.
[...]
Pas moins de 620 spécimens de plantes, 1 500 arbres, 400 espèces de coraux, 1 450 espèces de crustacés décapodes, 4 500 mollusques, 320 espèces d’échinodermes, 1 300 espèces de poissons, 300 espèces d’algues, et environ 500 000 insectes ont été récoltés durant ces 3 mois, de quoi occuper les chercheurs pour un long moment !
Bernadette Cassel's insight:
Sur EntomoNews :
→ Une expédition scientifique revient de Papouasie avec 1,5 million de spécimens http://sco.lt/7xxmzJ
"Dans une étude publiée dans le numéro de Science du 14 décembre, une équipe internationale à laquelle ont participé plusieurs chercheurs français décrit, avec une précision inédite, la diversité des arthropodes vivant dans une forêt tropicale. Cet article est le fruit de près d'une décennie de travaux qui ont mobilisé une centaine de scientifiques de par le monde."
Référence : " Arthropod Diversity in a Tropical Forest ", Science. Yves Basset et al.
mis en ligne par le Cirad, centre de recherche français qui répond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l'agriculture et du développement.
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