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Union Internationale pour l’Étude des Insectes Sociaux : Une première réunion de la nouvellement créée 'African Section' s'est tenue le 22 juin 2022 sur la biodiversité des fourmis en Afrique du Sud

Union Internationale pour l’Étude des Insectes Sociaux : Une première réunion de la nouvellement créée 'African Section' s'est tenue le 22 juin 2022 sur la biodiversité des fourmis en Afrique du Sud | EntomoNews | Scoop.it

Une nouvelle section de l'IUSSI : African Section qui fonctionne en deux langues (anglais et français). Une première réunion s'est tenue online le 22 juin 2022 sur la biodiversité des fourmis en Afrique du Sud (Dr Caswell Munyai, Université du KwaZulu-Natal). Voir IUSSI,

 

UIEIS - Union Internationale pour l'Etude des Insectes Sociaux
IUSSI - International Union for the Study of Social Insects

Par Alain Lenoir
Mis à jour le 23-Jui-2022

 

 

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NDÉ

Précédemment :

 

Anja Buttstedt sur Twitter, 24.08.2021 : "Êtes-vous un chercheur travaillant avec les insectes sociaux sur le continent africain ? Nous essayons actuellement de créer une section africaine de l’Union Internationale pour l’Étude des Insectes Sociaux. #UIEIS Vous souhaitez nous rejoindre? https://t.co/HmEWPdJpyt https://t.co/iHlE6e5BKZ"
https://twitter.com/bienenanja/status/1430127244895309837

 

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Les ouvrières siphonnent !

Les ouvrières siphonnent ! | EntomoNews | Scoop.it

"Pour découvrir leur manège, une équipe sino-états-unienne a procuré à des Fourmis noires importées Solenopsis richteri (Hym. Myrmicinés) un récipient cylindrique (bouchon renversé) rempli d’eau sucrée et un petit tas de sable. Que firent nos ouvrières ? Elles explorèrent, trouvèrent, alertèrent leurs sœurs, et burent, prenant un bain dans le récipient, flottant à la surface de leur provende et regrimpant. Normal, connu…"

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Épingle publiée dans le n° 199 (4e tr. 2020)


"Que firent nos chercheurs (pas méchamment) : ils ajoutèrent une micro-goutte de Teepol 80, un produit surfactant (comme du liquide à vaisselle). Les fourmis eurent de la peine à traverser le liquide, certaines s’y noyèrent, ce que « comprenant », d’autres s’en furent chercher des grains de sable. D’un calibre déterminé. Elles les disposèrent habilement sur le bord supérieur et le collèrent à la paroi intérieure du récipient, et surtout à l’extérieur de sorte à constituer un tapissage formant une mèche, transférant l’eau sucrée vers le « sol », jusqu’où elle s’écoule par effet siphon. Puis nos ouvrières puisèrent encore dans le tas de sable pour aménager une sorte de plage où elles allèrent et vinrent, et burent, sans risque.


Les Fourmis noires détectent un risque, adaptent un outil connu sans doute et construisent collectivement le dispositif ingénieux ad hoc pour boire (exploiter la ressource) en toute sécurité et plus facilement, chaque individu ayant plus de place pour s’alimenter. Elles usent évidemment de leur habileté en nature ; on ne sait trop dans quelles circonstances. Il n’y a pas eu de Teepol dans les eaux qu’elles ont rencontrées au cours de leur évolution en Amérique sud-tropicale. Les sucres du miellat de pucerons ou autres pourraient abaisser la tension superficielle de l’eau.


On connaissait une cinquantaine de genres d’insectes usant d’outils, dont quelques fourmis (toutes des Myrmicinés) rapportant de l’eau au nid avec de petits objets mouillés ou imbibés.


Au-delà de ce comportement stéréotypé, 2 Aphaenogaster ont montré une capacité à choisir et à innover, voire à expérimenter en fonction de ce qu’elles trouvent sur le terrain.


La plasticité montrée par la Fourmi noire importée, insecte eusocial, est bien plus grande ; elle égale celle de vertébrés.
Tout un champ de recherches à développer."


Article source

 

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"... This study demonstrates that ants can not only recognize the increase in foraging risks, but also make corresponding adjustments to their strategy by using a specific tool. Our results also suggest that social insects can be highly flexible in their tool use in response to ecological challenges."

 

[Image] Ants adjust their tool use strategy in response to foraging risk - YouTube, 09.10.2020 https://www.youtube.com/watch?v=YPO1BzZHi-o

 

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Le venin de fourmis contre le psoriasis ?

Le venin de fourmis contre le psoriasis ? | EntomoNews | Scoop.it
Le psoriasis est une maladie auto-immune assez fréquente, qui touche environ 2 % de la population française. Ses causes sont méconnues, bien que des facteurs héréditaires interviennent. Le psoriasis est une maladie chronique inflammatoire de la peau souvent traitée avec des crèmes contenant des stéroïdes (dermocorticoïdes), mais aussi des analogues de la vitamine D3. Cependant, les dermocorticoïdes présentent parfois des effets secondaires à long terme.

Le venin de fourmi serait efficace en traitement dermatologique pour soigner le psoriasis, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Scientific Reports. Des conclusions obtenues sur des souris

(...)

 

Union Internationale pour l'Étude des Insectes Sociaux – Section Française, 20.09.2017 

 

 

Bernadette Cassel's insight:
 
Psoriasis : un remède trouvé grâce à la fourmi de feu ? | EntomoNews | Scoop.it - From www.futura-sciences.com - September 12, 2017 11:53 PM
 
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Réparer les réseaux sociaux

Réparer les réseaux sociaux | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Les Épingles du n° 187 d'Insectes (4e tr. 2017)

 

"C’est un problème fondamental en informatique : comment entretenir un réseau et trouver des chemins de secours en cas de rupture d’un trajet. Les fourmis tropicales du Nouveau Monde Cephalotes goniodontus (Hym. Myrmiciné) savent le faire. Elles viennent de livrer leur truc à trois chercheurs californiens de l’institut Salk et de l’université de Stanford.


Ces fourmis fourragent dans une canopée très fouillis, encombrée de lianes. Les intempéries et le passage d’animaux, notamment, abîment leur support. Leurs chemins, qui relient plusieurs nids, sont marqués par une phéromone de piste labile. Ils sont fréquemment interrompus.
Pourtant l’approvisionnement continue sans qu’aucune fourmi ne se perde.


Les trajets d’individus marqués (au vernis à ongles) ont été patiemment cartographiés. Contrairement à ce à quoi nos chercheurs s’attendaient, les fourmis ne cherchent pas le chemin le plus court (qui consomme le moins d’énergie) ; arrivées au bout d’une branchette cassée, elles font demi-tour jusqu’à l’embranchement le plus proche et explorent l’autre chemin.


Intuitivement, on leur conseillerait plutôt de reculer de plusieurs carrefours... Non, elles suivent un « algorithme glouton ». Le principe de celui-ci est de faire, étape par étape, un choix optimum local, ce qui permet, dans certains cas, d’arriver à un optimum global - mais en général, c’est une heuristique, une façon de chercher.
En tous cas, ça marche pour ces fourmis. Modélisée, leur façon de faire apparaît devoir être examinée et imitée par qui se préoccupe de la solidité et de la résilience des réseaux naturels et artificiels, qu’ils soient réels ou virtuels."


D’après "Stanford researchers found an algorithm that explains how ants create and repair trail networks", par Taylor Kubota. Lu le 2 octobre à //news.stanford.edu/

 

[Image] Algorithm explains how ants create and repair trail networks https://phys.org/news/2017-10-algorithm-ants-trail-networks.html

 

DocBiodiv's curator insight, February 8, 2018 5:50 AM
[Image] Algorithm explains how ants create and repair trail networks https://phys.org/news/2017-10-algorithm-ants-trail-networks.html
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Le sacrifice des vierges

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Septembre

 

"Dans le monde animal, à part chez les oiseaux et les mammifères, les parents nourrissent rarement leur progéniture. On connaît les insectes sociaux et quelques groupes ou espèces – voir ici et  – où la mère (très très rarement le père) protège et nourrit ses rejetons une fois éclos. Tout à fait exceptionnels sont les cas où la mère se livre en pâture aux larves qu’elle a enfantées - ceci pour leur assurer un bon départ dans la vie.
Citons comme matriphages, outre des pseudoscorpions, les araignées Stegodyphus et Seotyra (Aran. Érésidé), Amaurobius ferox (Amoraobiidé) et Diaea ergandros (Thomisidé), entre autres, et chez les insectes le perce-oreilles Anechura harmandi (Derm. Forficulidé) et Micromalthus debilis (Col. Archostemmate Micromalthidé) – cf in Insectes n° 186.


Stegodyphus dumicola vit en Afrique du Sud, en milieu aride. C’est une araignée eusociale qui attrape ses proies au moyen d’une toile non adhésive donc pérenne. Plusieurs générations se succèdent et le nid finit par former une boule imposante, peuplée d’individus fortement apparentés. À l’intérieur, les larves nouveau-nées sont prises en charge par les mères (jusqu’à se faire cannibaliser par elles) et aussi par les femelles vierges de la communauté, qui s’en occupent comme de vraies mères, leur régurgitant de la nourriture. Ces araignées ne s’accouplent qu’une fois et beaucoup de femelles restent infécondées.


Une équipe germano-danoise a mis en observation 192 lots d’adultes comportant 3 femelles vierges et 2 accouplées, chargées de produire un sac ovigère. Ont été notées les attaques et les régurgitations, ainsi que le devenir des nourrices.
Résultat : les vierges comme les mères alimentent maternellement les aragnettes nouveau-nées et dans 35 et 25 % des cas, finissent ponctionnées par celles-ci.
Il faut sans doute un complément nutritif à ces habitantes du désert, avant qu’elles subviennent par elles-mêmes à leurs besoins.


Il reste une inconnue. Une étude précédente a montré qu’une mère de cette espèce, dès le tissage du sac ovigère, subit des modifications physiologiques qui la « liquéfient » intérieurement, la rendant plus facile à ponctionner par les nouveau-nées. Qu’en est-il chez les vierges ?"


Article source (gratuit, en anglais)

 

[Image] The community nesting spider, Stegodyphus dumicola. Credit: Wikipedia/CC BY-SA 2.0

via Virgin female spiders found willing to give themselves up to being eaten alive by spiderlings, 19.09.2017 https://phys.org/news/2017-09-virgin-female-spiders-eaten-alive.html

 

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Les bourdons bosseurs ont la vie dure dans les serres à tomates

Les bourdons bosseurs ont la vie dure dans les serres à tomates | EntomoNews | Scoop.it
Sommes-nous en train d’assister, impuissants, à l’avènement d’un monde de bourdons hypercompétitifs, notablement efficaces et acharnés au travail ?

 

Par [E.Le] - Micrologie Actu, 16.12.2017

 

Source : Impacts of commercialization on the developmental characteristics of native Bombus terrestris (L.) colonies, Insectes Sociaux, nov. 2016

 

Illustration: Le business du bourdon, collage Micrologie, 2016, inspiré par « Les temps modernes », Chaplin, 1936

 
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Les gènes pour la coopération dans les sociétés d'insectes

Les gènes pour la coopération dans les sociétés d'insectes | EntomoNews | Scoop.it

"... L'initiative EVOCOOP (Multi-level analysis of the evolution of cooperative behaviour in social insects), financée par l'UE, visait à comprendre le comportement coopératif de deux insectes sociaux qui ont développé différents niveaux de sociabilité. Les chercheurs ont analysé la très sociale fourmi de feu Solenopsis invicta et la beaucoup moins sociale guêpe Polistes dominula.

Les chercheurs ont étudié la fondation de la colonie et la maturité de la colonie comme les deux étapes clés dans l'histoire des insectes sociaux. Ils ont choisi de comparer le comportement coopératif contre l'agression (les deux se produisant au cours de la fondation de la colonie et dans les colonies mûres) car, malgré des processus apparaissant comme opposés, il y a deux faces à la médaille, potentiellement régies par les mêmes effecteurs moléculaires.

EVOCOOP a caractérisé la régulation génomique du comportement coopératif chez les fourmis de feu à l'aide de séquençage de l'ARN. L'équipe a analysé les gènes de plusieurs reines (fondatrices) dans une colonie nouvellement créée et comment ces fondatrices coopéraient. En outre, l'équipe a testé les modes d'expression des gènes clés pour la coopération et l'agression chez les guêpes. Ils ont découvert que le gène de la vitellogénine, activé dans le cerveau des insectes, était associé à un comportement agressif."

(...)

 

Par Isabelle. Techno-Science, 28.01.2017

 

Final Report Summary - EVOCOOP (Multi-level analysis of the evolution of cooperative behaviour in social insects)

[Image] European Commission : CORDIS : Projects & Results Service : Identifying genes for cooperation in insect societies
http://cordis.europa.eu/result/rcn/190929_en.html

 

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La formation de supercolonies de fourmis en Ethiopie inquiète les chercheurs

La formation de supercolonies de fourmis en Ethiopie inquiète les chercheurs | EntomoNews | Scoop.it

"... Les supercolonies sont des colonies qui se prolongent au-delà d’un seul nid, couvrant parfois plusieurs milliers de kilomètres. La plus grande connue à ce jour s’étend sur 6000 km, le long de la péninsule ibérique et de la côte méditerranéenne, jusqu’en Italie. Il s’agit d’un ensemble continu de 30 populations constituées de millions de nids entre lesquels les fourmis s’échangent sans signe d’agression. Plus récemment, une équipe de chercheurs menant une enquête sur la biodiversité des « forêts de l’église » en Éthiopie a fait état d’une espèce de fourmis (Lepisiota canescens) présentant pour la première fois des signes de formation de supercolonies."

(...)

 

Par Brice Louvet. SciencePost, 30.11.2016

 

[Image] Lepisiota ants kill a termite. Credit: D. Magdalena Sorger

 

[L'étude] Outnumbered: a new dominant ant species with genetically diverse supercolonies in Ethiopia | Insectes sociaux, 21.11.2016 http://link.springer.com/article/10.1007/s00040-016-0524-9

 

___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET :

→ Espèce invasive : des fourmis d'Éthiopie vont-elles conquérir le monde ? http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-espece-invasive-fourmis-ethiopie-vont-elles-conquerir-monde-65343/

 

"Les fourmis Lepisiota canescens font partie désormais du club très fermé des fourmis formant des supercolonies. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques qui étudient les petites forêts résiduelles qui entourent des églises orthodoxes en Éthiopie. Selon eux, elles ont les qualités d’une espèce invasive prête à conquérir le monde."

                                                                

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Ces fourmis qui pourraient envahir le monde

Ces fourmis qui pourraient envahir le monde | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs mettent en garde contre certaines espèces de fourmis éthiopiennes pouvant créer des «supercolonies» qui s'étendent parfois sur des dizaines de kilomètres et qui auraient la capacité de réaliser une véritable invasion à l’échelle mondiale.

 

[L'étude] Outnumbered: a new dominant ant species with genetically diverse supercolonies in Ethiopia | Insectes sociaux, 21.11.2016 http://link.springer.com/article/10.1007/s00040-016-0524-9

      

[Lepisiota canescens (Hymenoptera: Formicidae: Formicinae)]

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Bivouac chauffé

Bivouac chauffé | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Août

 

"Plus on grimpe en montagne, plus il fait froid. Quand on nomadise et récolte, ça va ; mais séjourner dans un site de haute altitude signifie l’arrêt de son développement. Pourquoi stationner ? Parce que la troupe comporte alors des individus fragiles et d’autres intransportables, parqués dans des galeries souterraines. Qu’il faut chauffer.


Labidus praedator (Hym. Écitoniné ou Doryliné) est une fourmi légionnaire sud américaine. Ses colonies sont extrêmement populeuses, comptant jusqu’à 1 million d’individus. Elle nomadise, se déplaçant tant que le couvain est composé de larves. Dès que la troupe comporte des œufs et des nymphes, elle s’arrête et bivouaque durant quelques semaines dans un nid souterrain.


Selon l’étude menée au Costa Rica par Kaitlin Baudier et Sean O'Donnell, du Drexel's College of Arts and Sciences (Philadelphie, États-Unis), la température mesurée à l’endroit du couvain est à peu près celle ambiante mais en altitude, à plus de 1 500 m, elle la dépasse de 6 °C. Le sol environnant fournit une petite quantité de chaleur, de l’ordre de 1 °C. Ce sont les fourmis qui chauffent la galerie, par une activité métabolique accrue.
La limite altitudinale de l’espèce (environ 1 500 m) est déterminée par le coût énergétique du chauffage nécessaire.


D’après « Mountaineering ants use body heat to warm nests », lu le 29 juin 2016 à //phys.org/news/

                               

[L'étude] Structure and thermal biology of subterranean army ant bivouacs in tropical montane forests. Insectes sociaux, août 2016

                         

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Fourmis boxeuses : 40 coups à la seconde !

Fourmis boxeuses : 40 coups à la seconde ! | EntomoNews | Scoop.it
Pour régler un problème de répartition des tâches, des fourmis pratiquent la boxe et quand la cloche sonne, elles peuvent déclencher une rafale de coups en un clin d’œil.

Une nouvelle étude, de chercheurs de l’université de l’Illinois et de l’université d’État de Caroline du Nord (Etats-Unis), a utilisé des vidéos au ralenti pour observer des fourmis ouvrières du genre Odontomachus s’affronter dans des matchs de boxe à antennes. Ces fourmis communiquent via phéromones, mais quand il est temps de se partager les tâches, les négociations pacifiques sont mises de côté.

(...)


GuruMeditation, 14.02.2016


"... L’équipe a publié ses conclusions ce mois-ci dans la revue insectes sociaux : A comparative analysis of rapid antennation behavior in four species of Odontomachus trap-jaw ants."

                                                                                                       

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www7.inra.fr - February 11, 6:45 PM :

Antennes haute fréquence

                      
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Les ouvrières en marche se déconnectent

Les ouvrières en marche se déconnectent | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Janvier


"L’environnement social qui régente les mouvements des fourmis eusociales n’agit qu’au repos ; il cesse d’être perçu dès que les individus se mettent en marche. Ce résultat vient d’être obtenu par une équipe dirigée par Edmund Hunt (université de Bristol, Royaume-Uni).


Des fourmis Temnothorax albipennis (Hym. Myrmicinée), espèce nomade, nichant dans les creux de rochers et déménageant souvent, ont servi à l’expérience. Celle-ci a consisté à lâcher des ouvrières dans une vaste arène, neuve ou déjà parcourue (imprégnée de signaux chimiques), et à enregistrer leurs mouvements.


Il y a une relation entre la durée et la vitesse moyenne d’un trajet. Cette dernière ne varie guère entre individus. La vitesse est plus élevée dès que la fourmi entreprend un trajet qui se révélera long, ceci que l’arène soit neuve ou usagée.
Il en est déduit que la durée du trajet est d’une façon ou d’une autre déterminée avant le départ du nid.


Ce système d’intermittence de la réponse des ouvrières à l’information sociale bénéficie à celles-ci, qui peuvent « se concentrer » sur leur parcours, et à la colonie qui s’épargne des informations en retour peu fiables, amenuisant l’efficacité de la distribution des tâches, sans doute spatialisée.


Pour E. Hunt, ce système peut aider à comprendre le fonctionnement d’autres animaux sociaux, dont l’Homme.


Article source (gratuit, en anglais)
À (re)lire : Comme un seul homme. Épingle de 2015.
"


[Image] A rock ant (Temnothorax albipennis) Edmund Hunt

via Bristol University | News | January: Ants and social information
http://www.bristol.ac.uk/news/2016/january/ants-and-social-information.html


[L'étude] Ants determine their next move at rest: motor planning and causality in complex systems - Royal Society Open Science, 13.01.2016
http://rsos.royalsocietypublishing.org/content/3/1/150534

                                   

Avenir Adn Agri's curator insight, January 16, 2016 4:02 AM

A quand le tél portable pour que les fourmis restent connectées ...? (rire). Merci du sujet Bernadette !

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Heureusement que les bourdons ont une vie sexuelle limitée

Heureusement que les bourdons ont une vie sexuelle limitée | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude publiée mercredi dans le journal Royal Society Open Science, l'absence de vie sexuelle chez la plupart des insectes vivant en colonie serait le secret de leur succès écologique et évolutif. « Chez les insectes sociaux, les ouvrières sont un excellent exemple de comportement altruiste. Elles évitent de se reproduire et mettent toute leur énergie dans l'éducation de leurs frères et soeurs », a expliqué à l'AFP Ann-Marie Rottler-Hoermann, de l'université d'Ulm en Allemagne et coauteur de l'étude. La chercheuse s'est penchée, avec des collègues allemands, sur le cas des bourdons. Certains d'entre eux ont la particularité d'être, dans un premier temps, stériles avant de se lancer dans la course à la reproduction vers la fin de l'été.

(...)


Source AFP. Publié le 06/01/2016 à 18:09 | Le Point.fr


[L'étude] Nest wax triggers worker reproduction in the bumblebee Bombus terrestris | Royal Society Open Science, 06.01.2016

http://rsos.royalsocietypublishing.org/content/3/1/150599

                                

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L’âge ne fait pas la fourmi

L’âge ne fait pas la fourmi | EntomoNews | Scoop.it
Le succès écologique des insectes sociaux, comme les fourmis, est lié à la division très particulière du labeur au sein des colonies. Jusqu’à maintenant, les scientifiques pensaient que l’âge d’une fourmi définissait ses transitions d’un travail à l’autre. Laurent Keller, professeur au Département d’écologie et évolution de l’Université de Lausanne, et son équipe ont découvert que ce processus était en réalité aléatoire.

 

Par Mattia Pillonel

Publié mardi 16 mars 2021 à 15:11 (abonnés)


"Dans une colonie, les fourmis les plus jeunes – appelées nourrices – restent dans la fourmilière et veillent sur la reine et les larves. Les plus âgées, dites fourragères, s’occupent de la recherche de nourriture à l’extérieur. Entre deux, il y a une phase de transition, où les ouvrières oscillent entre nourrices et fourragères. C’est cette période de la vie des fourmis qui a intéressé l’équipe de biologistes lausannois."

 

 

[Camponotus fellah]

Bernadette Cassel's insight:

 

"Contrairement aux idées reçues, l’âge d’une fourmi ne définit pas son passage d’un rôle à l’autre dans la colonie. Le processus serait aléatoire, selon une étude d’un groupe de biologistes de l’Université de Lausanne"

 

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Des défauts topologiques à l’origine de la complexité des nids de termites Apicotermes

Des défauts topologiques à l’origine de la complexité des nids de termites Apicotermes | EntomoNews | Scoop.it

"Les nids de termites du genre Apicotermes possèdent l’une des architectures plus complexes parmi toutes celles que construisent les insectes sociaux. Pour comprendre les mécanismes impliqués dans la construction de ces structures, les scientifiques ont combiné des techniques d’imagerie 3D et de modélisation mathématique. Ces travaux publiés dans la revue PNAS, montrent que l’architecture de ces nids résulte d’interactions comportementales et physiques simples entre les termites et les structures qu’ils construisent et que les rampes linéaires et hélicoïdales reliant les différents étages d’un nid résultent de défauts topologiques (ou dislocations) qui émergent au cours de la construction et du remodelage du nid."

 

INSB CNRS, 20.01.2021

Contact : Guy Theraulaz

 

"... Ces travaux montrent que les processus de morphogenèse des nids d’Apicotermes résultent d’une boucle de rétroaction complexe dans laquelle l'architecture du nid dicte à chaque instant les espaces accessibles aux termites, la densité de termites dans les différentes zones du nid détermine à son tour la concentration de phéromone de construction qui y est présente, et cette dernière sert enfin de gabarit pour le remodelage de l'architecture du nid par les termites. Les simulations numériques du modèle reproduisent fidèlement la structure des nids d’Apicotermes avec des planchers régulièrement espacés qui sont reliés en certains endroits par des rampes linéaires et hélicoïdales. L’analyse du modèle montre également que ces rampes résultent de la création de défauts topologiques ou dislocations. Au cours du remodelage du nid, il arrive en effet que des planchers contigus ne soient plus alignés. Lorsque cela se produit, le désalignement des planchers crée soit des « dislocations coin » au niveau desquelles apparaissent des rampes linéaires reliant les étages adjacents ou des « dislocations vis » (un désalignement des planchers autour d'un plan de glissement) qui fournissent l'axe de rotation autour duquel apparaissent des rampes hélicoïdales.

 

Ainsi, la complexité des nids construits par les termites résulte d’un décalage spatial et temporel dans la croissance des différents éléments qui les composent."

(...)

 

 

Crédit image : Guy Theraulaz

Bernadette Cassel's insight:

 

"Ces résultats illustrent également une des principales propriétés des processus d'auto-organisation chez les insectes sociaux qui est de permettre l'émergence de propriétés nouvelles à l'échelle collective à partir de comportements individuels et d’interactions physiques et biologiques extrêmement simples."

Guy Theraulaz

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Les colonies d'abeilles se comportent comme un cerveau humain, selon les conclusions d'une étude / Bee Colonies Behave Like the Human Brain, Study Finds

Les colonies d'abeilles se comportent comme un cerveau humain, selon les conclusions d'une étude / Bee Colonies Behave Like the Human Brain, Study Finds | EntomoNews | Scoop.it
Researchers found similarities between how individual bees communicate with one another when making collective decisions and the way neurons in the human brain interact.

 

 

[mots-clés : écologie comportementale ; superorganisme ; loi de Hick-Hyman, loi de Piéron ; loi de Weber ; traitement de l'information ; prise de décision]

___________________________________________________________________

 

SUR LE MÊME SUJET (en français) :

 

→ "Les essaims d'abeilles fonctionnent comme des cerveaux dans lesquels chaque abeille est un neurone" - SciencePost, 29.03.2018
http://sciencepost.fr/2018/03/les-essaims-dabeilles-fonctionnent-comme-des-cerveaux-dans-lesquels-chaque-abeille-est-un-neurone/

 

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Expulsion et relogement

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Octobre

 

"Elles vivaient tranquillement dans une forêt claire d’Écosse, réparties dans 47 constructions surpeuplées en forme de cône (érigées sans autorisation), logées surtout dans les sous-sols, travaillant dans les environs immédiats à récolter leur pitance : des petits animaux qu’elles entretenaient ou capturaient.


Les hommes, des Écossais, avaient décidé de faire passer l’autoroute A9 par leur territoire.
Un beau jour, ils arrivèrent à 7 heures du matin – tout le monde ou presque était à l’intérieur - creusèrent, exhumèrent et emballèrent les habitantes avec leurs hardes et leurs pouilles dans des sacs en toile de jute et transportèrent et réinstallèrent les 47 communautés dans 47 trous creusés à l’écart du chantier routier, dans des clairières ensoleillées là où des spécialistes avaient mis des piquets et des provisions pour elles. Chaque opération n’a pas duré plus d’une demi-heure.


À 9 heures par ce beau matin, tout était fini. On vit les déplacées sortir et explorer le voisinage. Tout indiquait qu’elles n’avaient pas trop souffert du transport, la toile de jute avait empêché que l’acide formique, produit par le stress, s’accumule dangereusement. Bientôt, elles avaient rétabli leurs réseaux sociaux ainsi que les chemins d’approvisionnement jusqu’aux pacages des pucerons à miellat et aux coins à insectes comestibles. Business as usual (en idiome local) pour les 20 millions de déplacées."


Fourmi rousse des bois, Formica lugubris (Hym. Formiciné).


D’après « 'Scotland's largest ever flitting' Road crews move 20m ants to their new Highland homes », par Keith McLeod. Lu le 19 octobre à www.dailyrecord.co.uk/


Illustration  

 

NDLR : antérieurement, des Fourmis rousses des bois ont été transplantées sur de bien plus grandes distances dans le cadre de la lutte biologique contre la Processionnaire du pin. Voir cet article de 1982 de la RFF par C. Torossian et P. Humbert.

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Ces scientifiques viennent de créer les premières fourmis mutantes

Ces scientifiques viennent de créer les premières fourmis mutantes | EntomoNews | Scoop.it
Crédits : Monica Akhtar/The Washington Post Deux équipes indépendantes de scientifiques, l’une issue de l’université de New York, l’autre de l’université Rockefeller (basée à New York elle aussi), ont publié le 8 août deux articles concernant la même expérience génétique. Toutes deux ont génétiquement modifié des fourmis, créant ainsi « le premier mutant parmi les insectes sociaux », a confié Claude Desplan, biologiste […]

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Une société de nez | EntomoNews | Scoop.it - From www7.inra.fr - June 30, 2017 6:41
 
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Intelligence des insectes : l’union c’est la force ?

Intelligence des insectes : l’union c’est la force ? | EntomoNews | Scoop.it
« Nous en sommes encore à remplir le tableau de Mendeleiev de l’intelligence collective », disait il y a deux ans l’éthologue Guy Theraulaz. Et depuis deux ans, les cases se remplissent, les unes après les autres, une équipe du CNRS a mis au jour fin janvier les mécanismes de la construction du nid par une colonie de fourmis fin janvier toujours les gènes impliqués dans la coopération, toujours chez la fourmi, ont été identifiés. Ajoutez à cela des publications sur la trophallaxie, la communication par la nourriture, sur l’outillage. Bref, autant dire que la recherche en entomologie sur l’intelligence collective est le sujet du moment.

 

La Méthode scientifique par Nicolas Martin. France Culture, 13.02.2017
 
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Paresse ouvrière

Paresse ouvrière | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Janvier

 

"Pourquoi, dans les grandes structures, la consommation d'énergie par tête est-elle moindre que dans les petites ? La question, restée sans réponse depuis longtemps, vient de trouver la réponse suivante : dans les grandes colonies, la proportion d'ouvrières qui ne font rien est plus grande que dans les petites. Et comme celles qui tirent au flanc ne font aucun effort, elles brûlent moins d'énergie.

On comprend aisément qu'il faut des ouvrières au repos pour faire face à toute demande brusque de main d’œuvre, qu'il s'agisse de remplir les réserves, colmater une brèche ou déplacer les individus impotents (c'est-à-dire le couvain ; c'est une histoire de fourmis, on l'a compris). Et on voit bien que les habitantes du nid composent, en jouant sur le taux d'activité partielle, avec deux impératifs : maximiser l'apport de ressources et minimiser la dépense d'énergie.

Mais pourquoi cette différence dans le taux de tirage au flanc ? Question encore sans réponse...

Cette avancée (intermédiaire) est issue des travaux de Chen Hou (Missouri S&T, États-Unis) et de ses collaborateurs, basés sur l'emploi d'un système d'acquisition des mouvements des fourmis innovant. Le logiciel qui interprète les images vidéo est capable d'enregistrer individuellement les allées et venues des ouvrières pendant 2 heures d'affilée contre 1 ou 2 minutes dans les études précédentes.

Il en ressort que les fourmis marchent à des vitesses différentes, de 1,4 à 2 cm/seconde et , surtout que 60% des ouvrières se reposent dans un groupe de 30 contre 80% parmi 300. Dans ce dernier cas, les individus se meuvent moins vite et la consommation d'énergie moyenne par tête (mesurée par respirométrie) n'est que la moitié de cette mesurée dans le groupe de 30. Individuellement, cette dépense est chez la fourmi en marche de 5 fois celle de la fourmi statique. Un groupe qui a 20% de ses membres actifs consomme donc presque 2 fois autant que celui où tout le monde se repose.

Les auteurs de l'étude signalent que les groupes humains affrontent des problèmes analogues et que la connaissance issue du monde des insectes sociaux devrait aider à améliorer leur fonctionnement.


D'après « Ants need work-life balance, research suggests », lu le 16 janvier 2017 à //phys.org/news/"

 

[Image] Temnothorax rugatulus. Credit: Arizona State University

 

[L'étude] Heterogeneous activity causes a nonlinear increase in the group energy use of ant workers isolated from queen and brood - Ferral - 2016 - Insect Science, 26.12.2016 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1744-7917.12433/abstract

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

  • Une étude détruit le mythe de la fourmi travailleuse - De passeurdesciences.blog.lemonde.fr - 30 septembre 2015, 19:15

 

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Connaissez-vous la trophallaxie ?

Connaissez-vous la trophallaxie ? | EntomoNews | Scoop.it
La trophallaxie est un mode de transfert de nourriture utilisé par les insectes sociaux comme l’abeille ou la fourmi. Ces animaux possèdent deux estomacs : l’un pour se nourrir, l’autre pour nourrir d’autres insectes de la colonie. C’est ce dernier qui permet la trophallaxie.

Des chercheurs qui étudient le contenu de cet estomac « social » y ont découvert, outre des aliments, des hormones juvéniles et des micro RNA qui sont des facteurs de croissance, de développement et de maturation du comportement.

La trophallaxie apparaît donc comme un outil de communication qui agit sur le développement des individus et la gestion des colonies d’insectes.

 

Recherche animale, 29.11.2016

 

[Image] Carpenter ants (Camponotus floridanus) are exchanging fluid mouth-to-mouth by trophallaxis. Credit: Adria C. LeBoeuf
via http://phys.org/news/2016-11-ants-mouth-to-mouth-fluid-exchange.html#jCp

 

[L'étude] Oral transfer of chemical cues, growth proteins and hormones in social insects | eLife, 29.11.2016
https://elifesciences.org/content/5/e20375

 

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Et l’optimisme gagna le bourdon - Le Monde (abonnés)

Et l’optimisme gagna le bourdon - Le Monde (abonnés) | EntomoNews | Scoop.it

"Mais où s’arrêteront donc les insectes ? Avec le temps et l’avancée de la recherche, l’étendue de leurs compétences ne cesse de nous étonner. Passe encore leur système de navigation ­ hyper-perfectionné, leurs comportements sociaux évolués, leurs capacités d’apprentissage. Mais des études récentes ont mis en évidence leur mémoire sophistiquée, leur maniement de concepts simples (l’identité et la différence) et même leur savoir-faire calculatoire. A défaut de maîtriser la division, les abeilles savent évaluer les nombres et les comparer.

En sont-elles fières ? Difficile à dire. Mais un article dans la revue Science du 30 septembre vient de démontrer que leurs cousins les bourdons ressentent ce qu’il faut bien nommer des émotions. Pas juste la peur, la colère ou la jalousie, comme aimait déjà à le dire Charles Darwin il y a cent cinquante ans. Plutôt l’optimisme. Trois biologistes de l’université Queen Mary de Londres ont caractérisé, pour la première fois, une émotion positive chez un insecte grâce à un dispositif expérimental pour le moins ingénieux."

(...)

 

Par Nathaniel Herzberg. Le Monde, 03.10.2016

 

[L'étude] Unexpected rewards induce dopamine-dependent positive emotion–like state changes in bumblebees | Science, 30.09.2016 http://science.sciencemag.org/content/353/6307/1529

                            

Bernadette Cassel's insight:
 
→ Avec un peu d'eau sucrée, les bourdons n'ont plus le bourdon - From www.liberation.fr - October 1, 12:11 PM
 
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Insectes sociaux : interrupteur génétique à double fonction séparant les mâles des femelles et les reines des ouvrières [en anglais]

Insectes sociaux : interrupteur génétique à double fonction séparant les mâles des femelles et les reines des ouvrières [en anglais] | EntomoNews | Scoop.it
Social insects such as ants, bees and wasps appear to be blessed with a genetic 'super switch' that designates both gender and their status as either a queen or worker, scientists have discovered.

They say it is a surprising find in a world where dual-function genes are usually limited to smaller genetic traits - not ones as significant as gender and caste.

(...)

 

'Genetic super switch' separates insect boys from girls and queens from the plebs. Phys.org, 12.04.2016

 

[Image] Fourmi Cardiocondyla obscurior via "Insekten: Genetischer Schalter mit Doppelfunktion trennt Jungen von Mädchen und Königinnen vom Volk" - Universität Regensburg, 12.04.2016
http://www.ur.de/pressearchiv/pressemitteilung/628388.html

                         

[L'étude] Evolution of Social Insect Polyphenism Facilitated by the Sex Differentiation Cascade - PLOS Genetics, 31.03.2016
http://journals.plos.org/plosgenetics/article?id=10.1371/journal.pgen.1005952

                         

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Antennes haute fréquence

Antennes haute fréquence | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Février


"Les Odontomachus (Hym. Formicdés) sont bien connus pour leurs longues mandibules-pièges, qui se referment sur la proie en 0,5 milliseconde. Les ouvrières chassent mandibules grandes ouvertes. Le claquement fatal est déclenché par le contact d’une proie avec des soies implantées à la base des mandibules. Si la fourmi rencontre un caillou ou s’appuie sur lui, cette fermeture violente la fait sauter en arrière.


Les Odontomachus utilisent leurs antennes comme armes pour expulser un congénère qui ne provient pas du même nid comme pour établir leur place au sein de la colonie (ouvrière fourrageante ou restant au nid). Ils frappent l’adversaire de coups très rapides. Un trio d’entomologistes myrmécologues états-uniens a étudié cette antennation particulière sur 4 espèces du genre, en organisant des rencontres filmées, résultat publié dans Insectes sociaux.


Pour ces 4 espèces, la fréquence des coups est indépendante des circonstances, de même que le nombre de coups et la durée du combat. C’est O. brunneus le plus vif, avec plus de 41 coups par seconde.


D’après entre autres « Forget butterflies and bees, box like an ant: Study measures speed of trap-jaw ant boxing ». Lu le 10 février 2016 à http://phys.org/news/


NDLR : c'est 2 fois plus rapide que le tenant du record mondial de coups de baguettes sur un tambour : 20 coups par seconde (avec 2 mains)."

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Quand les ouvrières bourdons commencent à pondre, sonne l'heure des hostilités !

Quand les ouvrières bourdons commencent à pondre, sonne l'heure des hostilités ! | EntomoNews | Scoop.it
Selon une récente étude, le secret de la bonne entente entre les bourdons s’expliquerait par la stérilité des ouvrières. Puis arrive la fin de l’été. « Chez les insectes sociaux, les ouvrières sont un excellent exemple de comportement altruiste. Elles évitent de se reproduire et mettent toute leur énergie dans l’éducation de leurs frères et sœurs », a expliqué à l’AFP Ann-Marie Rottler-Hoermann de l’Université de Ulm en Allemagne et coauteur de l’étude. L’une des clés du succès écologique et évolutif des insectes vivants en colonies serait ainsi l’abstinence sexuelle. En effet, dans la plupart des colonies d’hyménoptères sociaux, la reproduction est limitée à un ou quelques individus, les reines, alors que la majorité des femelles, ouvrières, reste stérile et se concentre sur des …


Par Brice Louvet. SciencePost, 08.01.2016              


[Image] Worker bees—always female—focus selflessly on foraging, taking care of the brood, nest-keeping and maintaining defences against potential aggressors


via Sexual rebellion and murder among the bees
http://phys.org/news/2016-01-sexual-rebellion-bees.html


[L'étude] Nest wax triggers worker reproduction in the bumblebee Bombus terrestris | Royal Society Open Science, 06.01.2016

http://rsos.royalsocietypublishing.org/content/3/1/150599


[Bombus terrestris]

                                                         

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www.lepoint.fr - January 6, 9:35 PM :

→ Heureusement que les bourdons ont une vie sexuelle limitée

                                  

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