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Les paléontologues viennent de découvrir 10 nouvelles espèces de mammifères anciens grâce à ces minuscules bâtisseuses de monticules que sont les fourmis moissonneuses !

Les paléontologues viennent de découvrir 10 nouvelles espèces de mammifères anciens grâce à ces minuscules bâtisseuses de monticules que sont les fourmis moissonneuses ! | EntomoNews | Scoop.it
Paleontologists have just discovered 10 new species of ancient mammal thanks to the tiny mound-building insects.

 

By Michael Greshko
Published June 21, 2022

 

Traduction :

 

Dans l'ouest des États-Unis, les insectes industrieux connus sous le nom de fourmis moissonneuses sont souvent considérés comme des nuisibles. Ces fourmis récoltent des graines et vivent dans de grands monticules de sédiments, et elles peuvent infliger de vilaines piqûres aux créatures qu'elles perçoivent comme des menaces. Un monticule peut durer des dizaines d'années et, au grand dam de certains propriétaires, le terrain situé jusqu'à 30 pieds de distance est débarrassé de la végétation pour des raisons de protection.

 

Mais lorsque ces fourmis construisent leurs monticules, elles font quelque chose de remarquable : elles sont les plus petites collectrices de fossiles du monde.

 

Les colonies recouvrent leurs monticules d'une couche d'un demi-pouce d'épaisseur de petites pierres de la taille de perles, probablement pour protéger les structures de l'érosion éolienne et hydrique. Pour trouver le matériau de ce revêtement, les fourmis s'aventurent à plus de 30 mètres du monticule. En plus des morceaux de gravier, elles ramassent tous les petits fossiles et objets archéologiques qu'elles trouvent par hasard.

 

L'abondance scientifique que ces fourmis peuvent accumuler est stupéfiante. En examinant 19 monticules de fourmis moissonneuses sur une propriété du Nebraska, des chercheurs ont récemment découvert plus de 6 000 microfossiles - chacun ne dépassant pas quelques millimètres de large - provenant d'anciens mammifères. Ces spécimens comprennent de petites dents et des fragments de mâchoires représentant neuf nouvelles espèces de rongeurs et une nouvelle espèce d'animal insectivore ressemblant à une musaraigne.

 

Le butin fossile, décrit récemment dans la revue scientifique Paludicola, comprend également des dents de primates, d'anciens cousins des lapins et d'une espèce de chauve-souris non identifiée. Aussi petites que soient ces dents, leurs formes fournissent une foule d'informations, notamment sur la place qu'elles occupent dans l'arbre de vie des mammifères.

 

 

Images :

 

En construisant leurs monticules de sable et de gravier, les fourmis moissonneuses trouvent et accumulent régulièrement des fossiles de quelques millimètres de diamètre, une aubaine pour les paléontologues !


Fossiles d'oligoryctes sur fond noir.
Ces minuscules dents, d'à peine un millimètre de large chacune, appartiennent à Oligoryctes tenutalonidus, une nouvelle espèce fossile de mammifère insectivore ressemblant à une musaraigne.
Clint A. Boyd

 

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

  • Fossil mammals from ant mounds situated on exposures of the Big Cottonwood Creek Member of the Chadron Formation (latest Eocene-early Oligocene), Sioux County, Nebraska - Paludicola, 01.05.2022

 

[Image] Graphical abstract

 

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NDÉ

Autre référence de cet article :

 

 

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Des animaux se portent mieux en vieillissant

Des animaux se portent mieux en vieillissant | EntomoNews | Scoop.it

Fabien Trécourt • Journaliste. « Pour 23 des 46 espèces étudiées, le taux de mortalité diminue avec le temps. À la différence de l'homme.  »


« Selon une étude publiée début décembre dans la revue Nature (1), certains êtres vivants risquent moins de mourir quand ils sont âgés que lorsqu’ils sont jeunes. C’est ainsi le cas de la mésange charbonnière, de la grenouille à pattes rouges ou de la grande tortue du désert. Au total, le taux de mortalité diminue avec le temps et passe sous l’indice de fertilité — tout le contraire de ce qui arrive à l’homme — pour vingt-trois des quarante-six espèces étudiées. »


[...]


[image] « La grande tortue du désert voit son taux de mortalité diminuer avec l’âge. »


(1) Not all species deteriorate with age :

« To compare fertility and mortality patterns, the authors assembled published life-history data sets for 11 mammals, 12 other vertebrates, 10 invertebrates, 12 vascular plants and a green alga, and standardized the trajectories — dividing mortality rates at each point in the lifespan by the average mortality rate. »


[L'étude] Diversity of ageing across the tree of life


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Jones et al Supplementary Information Combined - nature12789-s1.pdf


- Water flea (Daphnia longispina)

- Human louse (Pediculus humanus)

- Fruit fly (Drosophila melanogaster)

- Mediterranean fruit fly (Ceratitis capitata)

- [...]


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Les insecticides impliqués dans le déclin des populations d'abeilles pourraient avoir aussi un impact sur le système nerveux humain

Les insecticides impliqués dans le déclin des populations d'abeilles pourraient avoir aussi un impact sur le système nerveux humain | EntomoNews | Scoop.it

The Raw Story. « Insecticides implicated in bee population decline may also impact human nervous system »


« The EU warned Tuesday that two widely used insecticides, one of which has already been implicated in bee population decline, may pose a risk to human health. »


« The neonicotinoid insecticides acetamiprid and imidacloprid “may affect the developing human nervous system,” the European Food Safety Authority said, the first time such a link has been made. »


[...]


« The EFSA said its opinion was based on recent research and existing data on “the potential of acetamiprid and imidacloprid to damage the developing human nervous system — in particular the brain.” »


[...]


« Earlier this year, the European Union restricted the use of a series of insecticides made by Swiss chemicals giant Syngenta and its German peer Bayer on concerns they were responsible for a catastrophic decline in bee populations »


[...]


« The companies involved insist that their products are not at fault and Sygenta and Bayer said in August they would take legal action against Brussels. »


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Nicotine-Like Effects of the Neonicotinoid Insecticides Acetamiprid and Imidacloprid on Cerebellar Neurons from Neonatal Rats


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Les orignaux sont-ils menacés par la tique d’hiver ?

Les orignaux sont-ils menacés par la tique d’hiver ? | EntomoNews | Scoop.it

 

Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs sollicite la collaboration des chasseurs afin de poursuivre son projet de suivi de la tique d'hiver de l'orignal amorcé l'an dernier.

 

Bien que des cas de mortalité associés à la tique d'hiver aient été observés au Québec au cours des dernières années, l'état de santé des populations d'orignaux est généralement excellent et, pour le moment, rien n'indique que ceux-ci soient affectés de façon préoccupante par la tique d'hiver.

 

Contrairement à d'autres espèces de tiques, celle-ci n'est pas reconnue comme étant un vecteur de maladies infectieuses pour l'humain et ne représente pas un risque pour la santé des chasseurs. Ainsi, la viande provenant d'orignaux porteurs de tiques d'hiver n'est pas altérée et peut être consommée sans danger.

 

La tique d'hiver est un parasite qui peut affecter les orignaux et qui est naturellement présent dans plusieurs régions du Québec.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Qu'est-ce que la tique d'hiver ?

http://www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/sante-maladies/tique-orignal.htm

 

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Le deuxième agent du paludisme originaire d’Afrique

Le deuxième agent du paludisme originaire d’Afrique | EntomoNews | Scoop.it
IRD : L’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un organisme français de recherche, original et unique dans le paysage européen de la recherche pour le développement.


« Plasmodium vivax, le deuxième agent du paludisme dans le monde, a pour origine l’Afrique, et non l’Asie comme on le supposait. Une étude, que vient de publier Nature Communications , révèle que ce sont les grands singes africains qui ont infecté les hommes, avant que le parasite ne se propage à l’Asie et à l’Amérique latine où il sévit aujourd’hui. P. vivax s’avère très répandu chez nos cousins primates d’Afrique centrale. L’équipe de recherche a en effet découvert son ADN dans de nombreux échantillons fécaux de gorilles et chimpanzés. Le séquençage de cet ADN révèle que les parasites simiens sont très proches de ceux qui infectent les humains. Les grands singes constituent ainsi un réservoir naturel pour les personnes non résistantes à P. vivax en Afrique.  »


[...]


Références

et al. African origin of the malaria parasite Plasmodium vivax , Nature Communications , 2014, 5:3346. doi:10.1038/ncomms4346


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

Origine du paludisme à Plasmodium vivax chez l’Homme : l’étude des parasites de grands singes apporte un nouvel éclairage


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L'EFSA évalue un lien potentiel entre deux néonicotinoïdes et la neurotoxicité développementale

L'EFSA évalue un lien potentiel entre deux néonicotinoïdes et la neurotoxicité développementale | EntomoNews | Scoop.it

EFSA Communiqué de presse. « Deux insecticides néonicotinoïdes – l'acétamipride et l'imidaclopride – peuvent avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain, a déclaré l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Les experts de l'Autorité proposent que certains niveaux recommandés d'exposition acceptable à ces deux néonicotinoïdes soient abaissés pendant que des recherches complémentaires sont menées pour fournir des données plus fiables sur la neurotoxicité développementale (NTD). Le groupe scientifique de l'EFSA sur les produits phytopharmaceutiques et leurs résidus (groupe PPR) demande que des critères soient définis au niveau de l'UE pour rendre obligatoire la soumission d'études NTD dans le processus d'autorisation des pesticides. Cela pourrait inclure l'élaboration d'une stratégie d'essai complète pour évaluer le potentiel de neurotoxicité développementale des substances, y compris tous les néonicotinoïdes. »


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Nicotine-Like Effects of the Neonicotinoid Insecticides Acetamiprid and Imidacloprid on Cerebellar Neurons from Neonatal Rats


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[Vidéo] Une souris insensible aux piqûres de scorpion [en anglais]

[Vidéo] Une souris insensible aux piqûres de scorpion [en anglais] | EntomoNews | Scoop.it


"Mouse Impervious to Scorpion's Sting | Science/AAAS | News"


Who would win in a fight: a bark scorpion or a grasshopper mouse? It seems like an easy call. The bark scorpion (Centruroides sculpturatus) delivers one of the most painful stings in the animal kingdom—human victims have compared the experience to being branded. The 25-gram grasshopper mouse (Onychomys torridus) is, well, a mouse. But as you can see in the video above, grasshopper mice routinely kill and eat bark scorpions, blissfully munching away even as their prey sting them repeatedly (and sometimes right in the face). Now, scientists have discovered why the grasshopper mice don’t react to bark scorpion stings: They simply don’t feel them.


Evolutionary neurobiologist Ashlee Rowe at the University of Texas, Austin, has been studying the grasshopper mice’s apparent superpower since she was in graduate school. For the new study, she milked venom from nearly 500 bark scorpions and started experimenting. When she injected the venom into the hind paws of regular laboratory mice, the mice furiously licked the site for several minutes. But when she injected the same venom into grasshopper mice, they licked their paws for just a few seconds and then went about their business, apparently unfazed. In fact, the grasshopper mice appeared to be more irritated by injections of the saline solution Rowe used as a control.


Bernadette Cassel's insight:


via Pourquoi Docteur ?  "Insensible au venin neurotoxique Comment la souris sauterelle résiste à la douleur"


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Des mouches pour mesurer… la biodiversité

Des mouches pour mesurer… la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Près d'un quart des espèces de mammifères sont aujourd'hui menacées et, dans de nombreux cas, principalement pour les animaux vivant dans les forêts tropicales denses, les données sur la biodiversité sont insuffisantes, voire inexistantes. Or il n'est pas d'action de conservation pertinente sans une mesure précise de la diversité et de la répartition des espèces et, dans ce domaine, la tâche est proprement complexe et herculéenne, sans parler de son coût souvent rédhibitoire... Les écologues se prennent sans doute parfois à rêver d'auxiliaires zélés autant qu'ailés, capables d'explorer sans se fatiguer les espaces naturels et d'y faire, gratuitement ou presque, l'état des lieux du vivant.

 

Si l'on en croit une étude allemande parue ce lundi 7 janvier dans la revue Molecular Ecology, ces auxiliaires existent pour évaluer la diversité des mammifères : ce sont les mouches vertes ou bleues, grandes amatrices d'excréments animaux et de charognes, dont elles dépendent pour une bonne part de leur cycle de vie. Comme me l'a expliqué Sébastien Calvignac-Spencer, chercheur français en post-doctorat à l'Institut Robert Koch de Berlin (sorte d'équivalent allemand de l'Inserm) et premier auteur de cette étude, "le principe est tout bête : on capture des mouches, on les réduit en poudre, on les met en solution et on en extrait l'ADN. Certes il y aura beaucoup d'ADN de mouches, mais il y aura aussi de l'ADN de mammifères, que ces insectes auront ingéré, soit sur des carcasses, soit dans des fèces." Il faut ensuite comparer les séquences génétiques ainsi obtenues à celles des bases de données pour savoir quelles espèces de mammifères vivent dans les parages.

(...)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Flesh-eating flies map forest biodiversity
http://www.nature.com/news/flesh-eating-flies-map-forest-biodiversity-1.12147

 

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