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"Si les progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des améliorations sont constatées, l’artificialisation progresse et la biodiversité continue de disparaître malgré des financements dédiés à ce domaine*." Données et études statistiques Publié le 01/03/2024 Christelle Larrieu Coordinatrice Résumé — Les dépenses de protection de l’environnement face aux enjeux de dégradation des milieux naturels Les activités humaines et économiques exercent de multiples pressions sur les différentes composantes de l’environnement pouvant entraîner une dégradation significative des écosystèmes naturels (perte de biodiversité, pollution de l’air et de l’eau, etc.). Face à ces défis environnementaux, des mesures et actions sont mises en place pour prévenir, réduire ou compenser les dommages causés. Cette démarche implique des moyens financiers substantiels dédiés à la protection de l’environnement. En 2021, ces dépenses se sont élevées à 60 milliards d’euros, soulignant les efforts déployés pour atténuer les impacts néfastes de nos activités sur la planète. — Fiches thématiques 22 fiches thématiques abordent, au travers de quelques indicateurs clés, les grands enjeux et l’état des connaissances dans différents domaines de l’environnement : milieux naturels, exposition aux risques, économie verte, consommation de matières, émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, préoccupations et pratiques environnementales, etc. Ce panorama, fondé sur les dernières données, met en perspective les évolutions récentes dans ces domaines. Ces fiches s’articulent autour de trois thèmes : état et pressions sur les milieux naturels, réponses des acteurs économiques et transitions écologique et énergétique. ------- NDÉ * soit 3,2 milliards pour la biodiversité sur un total de 60 milliards d'euros comptabilisé pour 2021 Visualisation de la part de la "Protection de la biodiversité et des paysages" LES ACTIVITÉS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Les activités de protection de l’environnement (CEPA) sont réparties en neuf domaines : - [...] - Protection de la biodiversité et des paysages : Mesures et activités visant à protéger et à reconstituer la faune et la flore sauvages, sauvegarder et restaurer les habitats, les écosystèmes, les paysages naturels - [...] [Image] Répartition du financement des dépenses de protection de l’environnement par domaine et agent financeur, en 2021 En milliards d’euros courants (Capture d'écran graphique 3 - p13) Note : par rapport à l'édition précédente, les montants des dépenses de protection de l'environnement ont été révisés à la hausse sur la période 2000-2020, à la suite de plusieurs changements méthodologiques, notamment dans les domaines de la protection de l’air, de la biodiversité et des autres activités. Champ : France. Source : SDES, compte satellite de l'environnement, 2023 ------- via EcoloSolidaire sur X, 03.03.2024 : "Le Service des Données et Etudes Statistiques du Ministère de l'écologie vient de publier le Bilan Environnemental de la France 2023 Un 🧶 https://twitter.com/Juste2T/status/1764247893509066803
Les fourmis d'Argentine, une espèce envahissante aux conséquences écologiques et économiques désastreuses, pourraient être mieux contrôlées grâce à une méthode innovante impliquant la caféine. Une étude récente révèle que la caféine améliore la capacité d'apprentissage de ces fourmis, les rendant plus efficaces pour retrouver des appâts sucrés. La caféine pourrait transformer la lutte contre les fourmis argentines par La rédaction 29 mai 2024 Amélioration de l’efficacité des fourmis grâce à la caféine Les chercheurs ont observé que les fourmis argentines (Linepithema humile) qui reçoivent une récompense sucrée enrichie de caféine deviennent plus efficaces pour retrouver l’emplacement de cette récompense. Contrairement aux fourmis qui ne consomment que du sucre, celles ayant ingéré de la caféine empruntent un chemin plus direct vers la source de nourriture, bien que leur vitesse ne soit pas augmentée. Cela suggère que la caféine améliore leur capacité d’apprentissage. Henrique Galante doctorant en biologie computationnelle à l’Université de Ratisbonne, explique : « L’idée de ce projet était de trouver un moyen cognitif pour inciter les fourmis à consommer davantage des appâts empoisonnés que nous plaçons sur le terrain. Nous avons découvert que des doses intermédiaires de caféine stimulent l’apprentissage – en leur donnant un peu de caféine, elles empruntent des chemins plus rectilignes et atteignent la récompense plus rapidement. » [Image] Pistage d'une fourmi - YouTube https://www.youtube.com/watch?v=hE2F3x5rKZQ ------ NDÉ Traduction Les fourmis d'Argentine, Linepithema humile, sont une espèce envahissante particulièrement préoccupante. Les efforts de contrôle échouent souvent, probablement en raison d'un manque de consommation efficace des appâts. L'utilisation de neuroactifs, comme la caféine, pour améliorer l'apprentissage et la navigation des fourmis pourrait augmenter le recrutement et la consommation d'appâts toxiques. Ici, nous avons exposé L. humile à une gamme de concentrations de caféine et à une tâche complexe et écologiquement pertinente : une expérience de recherche de nourriture dans un paysage ouvert. Sans caféine, nous n'avons trouvé aucun effet des visites consécutives sur le temps que les fourmis mettent à atteindre une récompense, ce qui suggère qu'elles n'apprennent pas l'emplacement de la récompense. Cependant, à des concentrations de caféine faibles à intermédiaires, les fourmis étaient 38% plus rapides à chaque visite consécutive, ce qui implique que la caféine stimule l'apprentissage. Il est intéressant de noter que ces améliorations disparaissent à des doses élevées. En revanche, la caféine n'a eu aucun impact sur le comportement de localisation des fourmis. L'ajout de doses modérées de caféine aux appâts pourrait améliorer la capacité des fourmis à apprendre leur emplacement, améliorant ainsi l'efficacité des appâts. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Alors que l’examen du projet de loi agricole, qui s’est achevé samedi 25 mai après sept jours de débats à l’Assemblée nationale, touchait à sa fin, un nouvel article a animé l’Hémicycle, vendredi. A une courte majorité de 39 voix contre 35, les députés ont adopté un amendement réécrivant l’article 13, qui modifie les sanctions en cas d’atteinte aux espèces protégées et aux habitats naturels. Une réécriture dénoncée par les groupes d’opposition de gauche comme une régression environnementale « brutale ». Par Mathilde Gérard Publié le 24 mai 2024 à 20h33, modifié le 25 mai 2024 à 08h38 "Dans son intention d’origine, cet article visait à adapter le régime de sanctions pour reconnaître la « bonne foi » des agriculteurs lors de certaines atteintes qu’ils pourraient être amenés à commettre. Un exemple avancé par le gouvernement est celui de personnes qui abattraient des arbres touchés par des scolytes, en application des règles sanitaires, mais qui abriteraient aussi des nids d’espèces protégées et risquent aujourd’hui de se voir poursuivies pour cela – même si les poursuites de ce type sont rares, et les sanctions, encore plus." (...)
------ NDÉ [Image] Des arbres abritant une espèce protégée abattus à Vitré, l’Office français de la biodiversité saisi https://www.ouest-france.fr/bretagne/vitre-35500/des-arbres-abritant-une-espece-protegee-abattus-a-vitre-loffice-francais-de-la-biodiversite-saisi-144a3e7e-701b-11ee-a00f-d55111ba52f2 "À Vitré (Ille-et-Vilaine), trois vieux chênes qui abritaient des grands capricornes ont été abattus. L’espèce est pourtant protégée au niveau national et aussi au niveau européen. L’Office français de la biodiversité a été saisi." Ouest-France Marie SASIN. Publié le 22/10/2023 à 15h34
Selon les scientifiques australiens, Austrarcheaea andersoni habite les feuilles du sol des forêts tropicales et ne se propage pas ailleurs. De plus, compte tenu de sa forme, lorsque l'araignée tueuse est contractée, elle ressemble à un arachnide compact, mais lorsque ses pattes sont étendues, ces arachnides peuvent dépasser 2,5 centimètres de long. Joana Campos 28/05/2024 Référence de l'article : Rix M., Harvey M. - A new species of pelican spider (Araneae: Archaeidae) from the Whitsunday hinterland of central-eastern Queensland. Australian Journal of Taxonomy, 14.05.2024
Pour la première fois, on a vraiment vu un animal accumuler de la connaissance, un bourdon. Les précisions d'Hervé Poirier. franceinfo - Hervé Poirier Radio France Publié le 26/05/2024 08:53 [...] "Il s’agit de quoi exactement, quand on parle de culture cumulative ? L’expérience a été menée à l’Université Queen Mary à Londres. Il y a une boîte transparente qui contient une récompense sucrée : pour l’ouvrir, il faut d'abord pousser une languette bleue, ce qui dégage une languette rouge, qu’il faut à nouveau pousser. Complexe. Tellement complexe que trois colonies de bourdons qui longtemps essayé, n’ont jamais réussi à déverrouiller le système. Mais les biologistes ont formé 6 bourdons à la résolution de ce problème, en les faisant patiemment progresser, étape par étape. Chacun a ensuite été placé avec un autre bourdon, naïf, qui découvre le dispositif. Or après 30 à 40 séances de 20 minutes, un tiers de ces novices a réussi à son tour à ouvrir la boîte ! Ce comportement, ils ne sont pas capables de l’inventer eux-mêmes : ils l’ont donc bel et bien appris, en regardant leur mentor relever le défi avec succès. CQFD...
Et à quoi cela leur sert, cette culture cumulative ?
Pas à ouvrir des boîtes ou construire des fusées… En milieu naturel, ce n’est pas très clair. Et sans doute assez limité, puisque les colonies de bourdons ne durent que deux à trois mois : pas le temps d’accumuler beaucoup de savoir. La culture cumulative pourrait être plus impressionnante chez d’autres insectes sociaux proches, comme les abeilles domestiques, qui forment des colonies qui durent des années, voire des décennies. En tout cas, la preuve est maintenant faite : accumuler du savoir, ce n’est pas le propre de l’humain." [Image] Demonstrator action patterns affect the acquisition of two-step box-opening by observers
Le cordyceps n'est pas uniquement l'une des stars de The Last of Us, il existe vraiment dans la nature, mais il s'attaque aux fourmis Publié le le 13 mai 2024 à 08:00 Par Moémi Le Boucher [...] Les bienfaits du cordyceps chez l’Homme Si vous avez joué ou regardé la série The Last of Us, vous ne comprenez pas comment cela peut être vrai. Pourtant, un article de Forbes Health du 19 octobre 2023 nous l’explique. Ainsi, on apprend que ce champignon, qui transforme tout de même des fourmis et autres insectes en zombies pour se reproduire, est utilisé depuis des temps très anciens dans la médecine asiatique. Les plus fréquemment utilisés sont deux sous-espèces : cordyceps sinensis et cordyceps militaris. Ils sont considérés comme des adaptogènes. Autrement dit, ils peuvent avoir de nombreux bienfaits en fonction des besoins de l’individu. Ils n’auront pas non plus les mêmes effets en fonction de la personne qui les consomme. Parmi les bienfaits du cordyceps on compte : - Des performances physiques accrues
- Amélioration de la respiration
- Amélioration de la réponse du système immunitaire
- Des propriétés anti-inflammatoires
Cependant, comme beaucoup de substances médicales, on lui prête aussi de nombreux effets secondaires comme : - Des nausées
- Des réponses potentiellement allergiques
- Un assèchement de la bouche
- Des épisodes diarrhéïques
Il ne convient pas non plus aux femmes enceintes, aux personnes déjà sous traitement ainsi qu’aux personnes souffrant de maladies auto-immunes. Cependant, et vous l’aurez remarqué, la transformation en zombie (ou infecté) comme dans la série ou le jeu, ne fait pas partie des effets secondaires." (...) ------ NDÉ References - Cordyceps as an Herbal Drug. National Center for Biotechnology Information. Accessed 9/7/2023.
- Tuli HS, Sandhu SS, Sharma AK. Pharmacological and therapeutic potential of Cordyceps with special reference to Cordycepin. 3 Biotech. 2014;4(1):1–12.
- Ashraf SA, Elkhalifa AEO, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Adenosine Triphosphate. Britannica. Accessed 9/7/2023.
- VO2 Max Testing. University of Virginia School of Medicine. Accessed 10/2/2023.
- Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) – Criteria. BMJ Best Practice. Accessed 10/2/2023.
- St. George’s Respiratory Questionnaire. dbGaP. Accessed 10/2/2023.
- Sen P, Kemppainen E, Oresic M. Perspectives on Systems Modeling of Human Peripheral Blood Mononuclear Cells. Frontiers in Molecular Biology. 2017;4:309768.
- Ashraf SA, Elkhalifa AE, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Cordyceps. Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Accessed 10/2/2023.
via 4 Benefits Of Cordyceps, According To Experts – Forbes Health, 19.10.2023 https://www.forbes.com/health/nutrition/benefits-of-cordyceps/
La diversité végétale aide à combattre les nuisibles. Elle provoque une certaine confusion du côté des nuisibles, et permet à leurs prédateurs de prospérer. Publié: 10 mai 2024, 10:10 CEST Mis à jour le : 13 mai 2024, 16:45 CEST Aude Vialatte Directrice de recherche en agroécologie, Inrae Anaïs Tibi Coordinatrice d'Expertises scientifiques collectives, Inrae Vincent Martinet Directeur de Recherche en économie des ressources naturelles, Inrae C’est une exploitation viticole qui ne ressemble pas à celles qui l’entourent. La vigne y pousse au milieu de l’herbe et à l’ombre d’arbres fruitiers. Mais la particularité de n’arrête pas là : la maîtresse des lieux, la viticultrice Marie-Pierre Lacoste-Duchesne cultive sans pesticides de synthèse et utilise également deux fois moins de traitements au cuivre que la moyenne de sa région, la Nouvelle-Aquitaine. Frugalité en pesticide et abondance en végétaux, ces deux phénomènes ne se retrouvent pas ici par hasard. Intégrer davantage de diversité végétale dans les parcelles et les paysages est une solution pour contrôler les espèces qui causent du tort aux cultures (maladies, mauvaises herbes, insectes herbivores…) et un levier pour sortir des pesticides. C’est le résultat d’une récente expertise scientifique collective conduite par l’INRAE et faisant la synthèse de plus de 2 000 articles scientifiques internationaux." (...) - Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles. Rapport scientifique de l’Expertise scientifique collective - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, 22.11.2023 https://hal.inrae.fr/hal-04127709
[Image] Exemples de services et disservices fournis par les couverts d’une association crucifère/légumineuse sur une large gamme de pathogènes et d’organismes bénéfiques (figure extraite de Couëdel et al., 2019). La crucifère peut favoriser (texte en vert), réprimer (texte en rouge) ou avoir des effets neutres ou méconnus (texte en bleu) sur des organismes vivants. L’association crucifère/légumineuse peut favoriser (flèche noire vers le haut) ou diminuer (flèche noire vers le bas) ces organismes vivants en comparaison de la crucifère seule ------
"Depuis 2006, l'Opération papillons a permis la publication de 8 articles scientifiques, améliorant ainsi les connaissances sur les papillons, l'impact des pratiques anthropiques et étudiant les effets de l'observation sur les participants." Sciences participatives au jardin, 03.05.2024 ------ via Lettre d'informations - Mai 2024 Vigie Nature, 23.05.2024 Les publications scientifiques détaillant ces résultats sont disponibles sur www.sciences-participatives-au-jardin.org/resultats/papillons - Bergerot, B., Fontaine, B., Renard, M., et al (2010a) Preferences for exotic flowers do not promote urban life in butterflies, Landscape and Urban Planning, 96(2), 98–107, doi: 10.1016/j.landurbplan.2010.02.007.
- Bergerot, B., Julliard, R. and Baguette, M. (2010b) Metacommunity Dynamics: Decline of Functional Relationship along a Habitat Fragmentation Gradient, Wilby, A. (ed.), PLoS ONE, 5(6), e11294, doi: 10.1371/journal.pone.0011294.
- Cosquer, A., Raymond, R. and Prevot-Julliard, A.-C. (2012) Observations of Everyday Biodiversity: a New Perspective for Conservation?, Ecology and Society, 17(4), doi: 10.5751/ES-04955-170402.
- Deguines, N., Princé, K., Prévot, A.-C., et al (2020) Assessing the emergence of pro-biodiversity practices in citizen scientists of a backyard butterfly survey, Science of The Total Environment, 716, 136842, doi: 10.1016/j.scitotenv.2020.136842.
- Fontaine, B., Bergerot, B., Le Viol, I., et al (2016) Impact of urbanization and gardening practices on common butterfly communities in France, Ecology and Evolution, 6(22), 8174–8180, doi: 10.1002/ece3.2526.
- Olivier, T., Schmucki, R., Fontaine, B., et al (2016) Butterfly assemblages in residential gardens are driven by species’ habitat preference and mobility, Landscape Ecology, 31(4), 865–876, doi: 10.1007/s10980-015-0299-9.
- Olivier, T., Thébault, E., Elias, M., et al (2020) Urbanization and agricultural intensification destabilize animal communities differently than diversity loss, Nature Communications, 11(1), 2686, doi: 10.1038/s41467-020-16240-6.
[Image] L’usage ne serait-ce que d’un pesticide (herbicides et insecticides) diminue en moyenne de moitié le nombre d’espèces de papillons observées dans les jardins
Proto-pyroptosis: An Ancestral Origin for Mammalian Inflammatory Cell Death Mechanism in Drosophila melanogaster Department of Molecular Biosciences, The Wenner-Gren Institute, Stockholm University, SE 10691 Stockholm, Sweden
Received 21 July 2021, Revised 18 October 2021, Accepted 21 October 2021, Available online 28 October 2021, Version of Record 10 February 2022 ------ NDÉ Traduction La pyroptose a été décrite chez les mammifères comme une forme de mort cellulaire programmée qui joue un rôle important dans la fonction immunitaire. ... Cependant, dans tous les phylums, il y a peu de preuves de l'existence de la pyroptose. Nous apportons ici la preuve d'une origine ancienne de la pyroptose dans un scénario immunitaire in vivo chez Drosophila melanogaster. ... Ce mécanisme de mort cellulaire programmée basé sur l'inflammation correspond aux caractéristiques de la pyroptose, jamais décrite auparavant dans un scénario immunitaire in vivo chez les insectes, et s'appuie sur une ancienne machinerie apoptotique pour induire la proto-pyroptose. En outre, nous dévoilons des acteurs clés en amont de l'activation de la mort cellulaire dans ces cellules, y compris l'apoptosome qui pourrait jouer un rôle alternatif semblable à l'inflammasome dans la proto-pyroptose. Ainsi, la drosophile peut être un modèle approprié pour étudier la signification fonctionnelle de la pyroptose dans le système immunitaire inné. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ Plus récemment, sujet proche : → Illuminer l’inflammasome pour mieux comprendre l’inflammation | CNRS Biologie, 22 mai 2024 https://www.insb.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/illuminer-linflammasome-pour-mieux-comprendre-linflammation
L'origine de ce petit cafard qui arpente parfois nos cuisines restait jusqu’à présent inconnue. Par une analyse génétique, une nouvelle étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie. Cette espèce tropicale s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. La blatte germanique, c'est notre cafard à nous, européens. Blattella germanica de son vrai nom est marron clair, presque beige, et contrairement à la blatte américaine, la blatte germanique est petite et ne mesure qu’un centimètre à centimètre et demi. Elle est très connue parce qu’elle est devenue ubiquitaire : elle se retrouve un peu partout sur la planète, peut-être même dans votre cuisine. On ne la trouve pas à l’état sauvage et contrairement à ce que laisse supposer son nom, elle n’est pas originaire d'Allemagne. D'où vient la blatte germanique ? Pour déterminer l'origine de cette blatte, une nouvelle étude s'est servi de marqueurs génétiques, de petits morceaux d’ADN provenant de près de 300 blattes germaniques dans 17 pays du monde. L’enjeu est de comparer ces séquences entre individus afin de déterminer leur diversité génétique. Et plus la blatte se disperse, plus son ADN se dilue. Grâce à cette dérive génétique, on peut remonter à l’origine des blattes germaniques. Résultat, Blattella germanica a évolué à partir de la blatte asiatique Blattella asahinai, et donc notre cafard ne vient pas d’Afrique, mais d’Asie. Explications avec Thomas bourguignon, chercheur en génomique évolutive à l'institut des sciences et technologie d'Okinawa, au Japon et co-auteur de cette étude parue hier soir dans PNAS. ------ via Alexandra Delbot sur X, 21.05.2024 "L'origine de ce cafard qui arpente parfois nos cuisines était inconnue. Par analyse génétique, une étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie et s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. avec Thomas Bourguignon https://t.co/sLy2Ts8HlU" https://x.com/AlexandraDelbot/status/1792787663982129482
In fruit flies, a signalling molecule known as octopamine helps information about resource availability shape which type of memories are formed of a meal, and how much certain foods are eaten. A feast of memories | Science Digests via eLife - the journal sur X, 18.05.2024 "In fruit flies, a signalling molecule known as octopamine helps shape food-related memories. https://t.co/yF0iT093CA" / X https://x.com/eLife/status/1791941330207134012 ------ NDÉ Traduction du début du résumé Le cerveau régule la prise alimentaire en fonction des besoins énergétiques internes et de la disponibilité des aliments. Cependant, le stockage d'énergie interne peut-il influencer le type de mémoire qui se forme ? Nous montrons que la durée de la privation de nourriture détermine si Drosophila melanogaster forme des mémoires appétitives à court terme ou des mémoires intermédiaires de plus longue durée. Traduction d'un extrait de l'article Science Digests Lorsque les insectes étaient nourris normalement, l'augmentation des niveaux de glycogène faisait que les aliments riches en hydrates de carbone étaient considérés comme moins gratifiants par les cellules décisionnelles, et donc moins consommés. Les souvenirs liés à la prise alimentaire étaient également de courte durée - en d'autres termes, la "mémoire alimentaire" à long terme était supprimée, réinitialisant l'ensemble du système après chaque repas. En revanche, de longues périodes de famine chez des insectes riches en hydrates de carbone ont produit une mémoire stable et à long terme de la nourriture et de la faim, qui a persisté même après que les mouches se soient nourries à nouveau. Cette expérience a également modifié leur système d'évaluation des aliments, les aliments hautement nutritifs n'étant plus perçus comme suffisamment gratifiants. En conséquence, les mouches se sont suralimentées. Cette étude jette un nouvel éclairage sur les mécanismes que notre organisme peut utiliser pour maintenir des réserves d'énergie lorsque la nourriture est limitée. La persistance de la "mémoire alimentaire" après de longues périodes de famine pourrait également expliquer pourquoi il est difficile de perdre du poids, en particulier lors de régimes restrictifs. À l'avenir, Berger et al. espèrent que ces connaissances contribueront à l'élaboration de meilleures stratégies de gestion du poids. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
In response to IUCN World Conservation Congress Resolution 4.019, Reverse the Red will host the first World Species Congress on 15 May 2024, as a 24-hour, online event. IUCN event | 15 May, 2024 First World Species Congress ------ NDÉ via UICN, 15.05.2024 sur LinkedIn "Le tout premier Congrès mondial sur les espèces [avait] lieu en ligne, et [durait] 24 heures pour permettre une participation d’expert/es du monde entier.
Cet événement, organisé par la coalition Reverse the Red, présidée par la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN (Species Survival Commission) et l’Association mondiale des zoos et aquariums (World Association of Zoos and Aquariums (WAZA)), revêt une importance primordiale pour les membres et les experts de l’UICN, engagés en faveur de la conservation des espèces dans leurs pays respectifs."
(...)
Ant invasion in China: An in-depth analysis of the country's ongoing battle with exotic ants Junaid Ali Siddiqui et al.
Ecological Indicators
Available online 6 March 2024 [Image] Graphical Abstract ------ NDÉ Traduction L'invasion d'espèces de fourmis exotiques en Chine présente des défis importants pour les écosystèmes, l'agriculture et l'économie. Cet article fournit une analyse approfondie de la lutte actuelle de la Chine contre les fourmis exotiques, en examinant les facteurs contribuant à leur introduction et à leur établissement. Il explore les réponses mises en œuvre par les décideurs, notamment le renforcement des capacités, la création d'institutions de recherche et les mesures législatives. Les limites et les lacunes des stratégies actuelles sont identifiées, soulignant la nécessité d'une collaboration régionale, d'une sensibilisation accrue et d'un renforcement des systèmes de détection précoce et de réaction. En outre, le document souligne l'importance de mener des recherches pour comprendre les impacts écologiques et économiques des différentes espèces de fourmis exotiques, afin de faciliter le développement d'approches de gestion ciblées et efficaces. En adoptant une approche globale et coordonnée, la Chine peut atténuer les effets des invasions de fourmis et préserver sa biodiversité, son agriculture et son économie. Cette analyse souligne l'importance des efforts collectifs dans la lutte contre les fourmis exotiques et la préservation du bien-être des écosystèmes, des économies et de la société. Résumé graphique Les fourmis envahissantes menacent les écosystèmes et l'agriculture de la Chine. Notre étude met en lumière les défis rencontrés et les diverses stratégies employées pour lutter contre ces envahisseurs, soulignant l'importance de la coopération internationale pour la sauvegarde de l'environnement et du bien-être public. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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"Des virus bénéfiques pour les plantes et les animaux" Issue Med Sci (Paris) Volume 38, Number 12 "Un monde de virus" médecine/sciences (M/S), revue internationale dans le domaine de la recherche biologique, médicale et en santé Plants and animals biological functions obtained from viruses Camille Heisserer, Marc-André Selosse et Jean-Michel Drezen 13 December 2022 Résumé Les virus peuvent apporter de nouvelles fonctions aux organismes qui les portent. Chez les plantes, des virus, présents à des niveaux d’infection faibles, confèrent des propriétés de résistance aux stress et aux parasites. Chez les animaux, de plus nombreux exemples d’appropriation de gènes viraux, qui participent en particulier à la protection contre de nouvelles infections, à la communication entre les neurones, ou à la morphogenèse du placenta, ont été décrits. Chez les guêpes parasites, une machinerie virale complexe est conservée sous la forme d’un virus endogène dispersé dans le génome, leur permettant d’infecter l’hôte parasité et de lui faire exprimer des protéines inhibant ses propres mécanismes de défense. Les processus d’appropriation des mêmes fonctions virales se sont souvent répétés au cours de l’évolution. Cette revue aborde des exemples de symbioses virales (c’est-à-dire, des cas où le virus exploite un organisme-hôte en lui étant par ailleurs bénéfique), où l’apport positif des virus est bien documenté. [...] Des dizaines de milliers d’espèces de guêpes utilisent un polydnavirus pour réussir leur parasitisme Les exemples les plus spectaculaires d’utilisation de virus par des animaux concernent des guêpes parasites et les polydnavirus (PDV) pour lesquels un mécanisme de symbiogenèse [28] a permis l’appropriation par l’animal non pas d’un seul gène, comme dans les exemples décrits précédemment, mais de toute une machinerie virale utilisée comme vecteur de transfert de gènes [10]. Cela correspond, en quelque sorte, à une « domestication » du virus par la guêpe. Les guêpes parasites utilisent leur ovipositeur2 pour pondre leurs œufs directement dans le corps d’un autre insecte, l’hôte parasité : le plus souvent une chenille. Après l’éclosion des œufs, les larves de guêpes parasites se développent à l’intérieur de la chenille hôte. Ces guêpes sont omniprésentes dans les écosystèmes, où elles jouent un rôle important dans le contrôle des populations d’insectes. Plusieurs dizaines de milliers d’espèces sont porteuses de polydnavirus qui appartiennent à plusieurs groupes. Deux genres associés à certaines familles de guêpes ont été définis au sein des polydnavirus : les ichnovirus, portés par les ichneumonides, et les bracovirus, portés par les braconides [29]. Le corps de l’hôte, la chenille, fournit l’alimentation aux larves, mais la réponse immunitaire que l’hôte développe pourrait tout aussi bien tuer ces larves ou détruire les œufs, juste après la ponte. Contre un corps étranger, tel que l’est un œuf de parasite, les chenilles se défendent en formant autour de celui-ci une gangue de cellules immunitaires [30]. Plusieurs groupes de parasites ont une stratégie utilisant le polydnavirus pour inhiber ce mécanisme de défense, une sorte de thérapie génique néfaste consistant à introduire des gènes qui s’intègrent dans l’ADN de l’hôte. Ces gènes sont exprimés par les cellules de l’hôte infecté. Leurs produits inhibent l’immunité de l’hôte, mais ils manipulent également son programme de développement (la chenille infectée croît à travers plusieurs stades larvaires, mais elle ne se métamorphose jamais en papillon), ainsi que de nombreux autres aspects de sa physiologie, mais toujours au bénéfice des larves de guêpes (Figure 3). [Image] Cycle de vie des hyménoptères parasites associés au bracovirus. Les guêpes parasites (dites parasitoïdes quand le parasitisme entraîne la mort de l’hôte), qui possèdent aujourd’hui des fragments domestiqués de bracovirus au sein de leur génome, se servent des particules produites dans leurs ovaires pour permettre aux œufs qu’elles injectent dans le corps de la chenille d’éclore et aux larves de se développer dans corps de l’hôte. L’expression des gènes viraux altère la réponse immunitaire, modifie le métabolisme et affecte le développement de la chenille qui ne devient jamais un papillon.
Une nouvelle étude remet en question les méthodes conventionnelles d'évaluation des risques écologiques (ERA en anglais pour Ecological Risk Assessment) de l'exposition aux pesticides chez les abeilles sauvages. Mathilde Tissier Nicolas Busser "L'étude met en évidence des lacunes importantes dans les stratégies actuelles d'évaluation des risques liés aux pesticides et propose des recommandations essentielles pour protéger les populations de pollinisateurs sauvages indigènes. Ces travaux sont publiés e dans Conservation Letters." (...) -
Une importante variation des doses létales de pesticides au sein et entre différentes espèces d'abeilles, les abeilles sauvages présentant souvent des niveaux de tolérance inférieurs à ceux des abeilles domestiques. -
Une représentation inadéquate des espèces d'abeilles indigènes dans les études de toxicité des pesticides, ce qui entraîne une sous-estimation des risques dans les processus d’évaluations des risques écologiques. -
Des recommandations pour la hiérarchisation des études de toxicité chronique, le développement d'essais pour les abeilles sauvages et la collecte de données génétiques et environnementales afin d'améliorer les modèles d'évaluation des risques liés aux pesticides. Référence de la publication Shahmohamadloo, R. S., Tissier, M. L., & Guzman, L. M.. [Image] Recommendations to scientists, regulatory agencies, and policymakers overseeing ecological risk assessments of neonicotinoids on bees.
"L'olfaction n'est pas seulement un sens vital pour les insectes, elle présente également un intérêt pour la santé humaine, la santé animale et l'agriculture en tant que cible pour les répulsifs et les phéromones utilisés dans les pièges sélectifs. Dans un article publié dans Nature Communications, des scientifiques expliquent comment un ligand spécifique parvient à atteindre sa cavité de liaison profondément enfouie dans une sous-unité des récepteurs olfactifs d'insecte, le co-récepteur hautement conservé." INSB-CNRS, 14.03.2024 En savoir plus : Pacalon, J., Audic, G., Magnat, J. et al. [Image] La liaison du ligand (VUAA1) dans le corécepteur du récepteur olfactif (vert) implique une désolvatation et des réarrangements conformationnels de la molécule pour atteindre son site de liaison enfoui dans le cœur de la protéine. Les résultats des simulations numériques sont étayés par une approche structure-fonction et des mesures électrophysiologiques. Le haut degré de conservation des corécepteurs (Orco) suggère que ce mécanisme est commun à de nombreuses autres espèces. Crédit : Jody Pacalon (created with BioRender.com)
Les autorités sanitaires estiment, sur la base de travaux fournis par la firme Syngenta, que l’un des produits de la dégradation du fongicide interdit chlorothalonil est moins toxique que suspecté. Sa présence excédait les normes dans plus d’un tiers des échantillons d’eau potable en France. Par Raphaëlle Aubert et Stéphane Foucart Publié le 22 mai 2024 à 09h00, modifié le 22 mai 2024 à 10h15 Extrait "Cette opinion risque de faire débat : dans l’édition de juin de la revue Chemosphere, des chercheurs chinois publient une revue systématique de la littérature scientifique sur la toxicité du chlorothalonil et estiment que celui-ci « peut avoir une action toxique perturbant le système endocrinien » d’une diversité de manière et chez plusieurs espèces." (...) [Image] Mesures du chlorothalonil R471811 dans les eaux souterraines
Le plastique est omniprésent dans nos vies, mais il se dégrade en particules nocives et persistantes qui menacent la santé humaine, animale, et les écosystèmes. Voici 5 idées reçues sur le plastique, pour mieux comprendre cette pollution singulière et les enjeux de sa gestion. En finir avec les idées reçues sur le plastique | INRAE Anna Mutelet Rédactrice Nathalie Gontard Contact scientifiqueIATE (ingénierie des agropolymères et technologies émergentes) Publié le 03 juillet 2023 ------ NDÉ Lire aussi → À Bali, le combat sans fin des « guerriers des rivières » contre la pollution plastique. Par Stéphane Mandard, 26.05.2024 https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/26/a-bali-le-combat-sans-fin-des-guerriers-des-rivieres-contre-la-pollution-plastique_6235662_3244.html "L’association Sungai Watch tente, depuis 2020, de freiner la pollution plastique dans les rivières indonésiennes. Fondée par une fratrie française, elle n’hésite pas à faire pression sur les principales multinationales à l’origine des déchets."
Two New Species of Amasa Lea, 1894 (Coleoptera: Curculionidae: Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China Wei Lin, You Li, Sarah M. Smith, Ling-Zeng Meng Annales Zoologici, 30 March 2024
"Two new species of Amasa Lea, 1894 ambrosia beetles, Amasa yunnanensis sp. nov. and Amasa setosa sp. nov. from Yunnan Province, Southwestern of China are described. New provincial distribution records are reported for three Chinese species of Amasa." ------ via The Coleopterists Society sur X, 17.05.2024 "#LiteratureNotice Lin et al. Two #NewSpecies of Amasa Lea, 1894 (#Coleoptera: #Curculionidae: #Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China." https://x.com/ColeopSoc/status/1791458900707086453
Avec le recul de la cryosphère (glace, neige, pergélisol) vers les pôles et les sommets, suite à l’augmentation globale des températures, on s’attend à ce que le vivant lui emboîte le pas. Cependant, un groupe de recherche vient de publier, dans la revue Nature Reviews Earth & Environment, une synthèse qui montre que seulement 59 % des migrations d’espèces documentées sont conformes aux directions attendues par l’augmentation des températures, contre 35 % de migrations dans des directions opposées. Ce même groupe de recherche publie également, dans la revue Global Change Biology, une feuille de route qui vise à s’appuyer sur les caractéristiques fonctionnelles des espèces pour mieux comprendre ces variations. 24 mai 2024 [Image] Benefits of large versus small body size in the context of climate change-related range shifts.
Une étude récente dévoile comment les cicindèles, ou scarabées tigres, se protègent des chauves-souris en utilisant le mimétisme acoustique. Une technique qui pourrait potentiellement être utilisée par beaucoup d'autres insectes. Par Angèle INGRAND le 16.05.2024 à 11h30 [Image] Tiger beetles produce anti-bat ultrasound. (a) Spectrogram of a played-back echolocation attack with ultrasonic response produced by a tethered Ellipsoptera marutha. (b) Percentages indicate palatability to big brown bats (Eptesicus fuscus; see §2). Numbers in parenthesis are sample sizes for palatability trials. (c) Principal component analysis (PCA) plot of tiger beetle sounds and sympatric chemically defended tiger moth sounds. Tiger beetle sounds are nested within the acoustic space of tiger moth warning signals. The following species are associated with the numbered points on the PCA: 1, Bertholdia trigona; 2, Carales arizonensis; 3, Cisthene tenufaschia; 4, Cisthene martini; 5, Pygarctia rosciapitis; 6, Euchates antica; 7, Ctenucha venosa; 8, Ellipsoptera marutha; 9, Brasiella wickhami; 10, Eunota fuigoris; 11, Jundlandia lemniscata; 12, Cicindelidia sedecimpunctata; 13, Cicindelidia ocelata. See §3 for details.
"Qui sont les premiers ancêtres des scorpions, des araignées et des limules ? Un doctorant de la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne (UNIL), avec le soutien d’un scientifique CNRS1 , a identifié un fossile qui fait le lien entre les espèces modernes et celles du Cambrien (-505 millions d’années), résolvant" ainsi un mystère qui a très longtemps taraudé les paléontologues." [Image] Reconstitution de Setapedites abundantis, et photographies de deux des spécimens utilisés dans l’étude. Crédits : Reconstitution - Elissa Sorojsrisom Photographies - L. Lustri et al.
A study details the community of arthropods that live between soil and snow—and warns of their precarious state in the face of warming winter temperatures. Secrets of the "Subnivium": Arthropod Community Thrives Beneath Winter Snowpack By Melissa Mayer, May 8, 2024 ------ NDÉ L'étude Traduction (légende de l'image) Une forêt tempérée à feuilles caduques en hiver et en été, avec une vue en coupe du manteau neigeux et de la litière de feuilles. Le subnivium, un espace entre le manteau neigeux et la surface du sol qui sert de refuge aux arthropodes hivernaux (et à d'autres taxons), est représenté par la fine couche sombre dans le panneau de gauche. La communauté d'arthropodes diffère d'une saison à l'autre en termes de composition, de biomasse et d'abondance. Les 5 arthropodes présentés de chaque côté de l'illustration, en hiver (à gauche) et en été (à droite), sont représentatifs des groupes communément capturés au cours de leur période de collecte respective. Sur le panneau d'hiver, de gauche à droite, les arthropodes représentés ici sont un mille-pattes (famille Linotaeniidae), une araignée (Cicurina brevis ; famille Hahniidae), une larve de coléoptère (appartenant probablement à la famille Cantharidae), un rove (famille Staphylinidae), et une mouche sans ailes (genre Chionea). Dans le panneau d'été, de gauche à droite, les arthropodes sont un coléoptère (famille des Staphylinidae), une charogne (famille des Silphidae), un grillon (famille des Rhaphidophoridae), une mouche (famille des Phoridae) et un coléoptère terrestre (famille des Carabidae). La couche de feuilles mortes et les arthropodes représentés sont agrandis dans cette illustration pour plus d'efficacité.
CHRONIQUE. Cet insecte d’environ un centimètre est le plus petit animal jamais observé capable d’ingérer puis d’évacuer les graines. Avec des conséquences notables pour la conservation des espèces végétales. Publié aujourd’hui à 05h45 Nathaniel Herzberg ------ NDÉ L'étude [Image] Fruit consumers of Monotropastrum humile. (a) Diestrammena japonica. (b) Diestrammena brunneri and Synuchus sp. (c) Eparchus yezoensis. (d) E. yezoensis and Porcellio scaber. (e) P. scaber
Predicting the age of field Anopheles mosquitoes using mass spectrometry and deep learning Noshine Mohammad (...) and Cécile Nabet Science Advances 10 May 2024 [Image] Validating MALDI-TOF MS coupled with deep learning for predicting the age of field Anopheles mosquitoes. ------ NDÉ Traduction Le risque de transmission d'agents pathogènes augmente avec l'âge des moustiques. Cependant, les outils disponibles pour estimer l'âge des moustiques sur le terrain sont souvent approximatifs et prennent du temps. Nous présentons ici une méthode rapide qui combine la spectrométrie de masse par désorption/ionisation laser assistée par matrice et temps de vol avec l'apprentissage profond pour la prédiction de l'âge des moustiques. En utilisant 2 763 spectres de masse provenant de la tête, des pattes et du thorax de 251 moustiques Anopheles arabiensis collectés sur le terrain, nous avons développé des modèles d'apprentissage profond qui ont déterminé leur âge à 1,74 jour près. Nous avons également démontré une performance cohérente sur deux sites en milieu naturel au Sénégal, basée sur les variations de protéines liées à l'âge. Notre approche est prometteuse pour la lutte contre le paludisme et le domaine de la biologie des vecteurs, au bénéfice d'autres vecteurs de maladies comme les moustiques Aedes. ------ via Cécile Nabet, PharmD, PhD sur X, 14.05.2024 "[Thread🆕Paper] Mosquito-borne diseases like malaria continue to rise globally, pressing the need for enhanced mosquito vector surveillance tools.🦟🔬 #Research #PublicHealth @ScienceAdvances @MosquitoPapers @AnophelesPapers https://t.co/C4JW9s1s9r https://t.co/Y556Tn1Sui" / X https://x.com/NabetCecile/status/1790500746342941048
Depuis le 1er mai, 98 cas importés de dengue ont été diagnostiqués en France métropolitaine, rapporte Santé publique France (SpF). Dans le détail, 35 ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 11 en Nouvelle-Aquitaine, 10 en Bourgogne-Franche-Comté et même sept en Île-de-France. By medimax mai 15, 2024 "Concernant l’origine de ces cas, 46 sont revenus [principalement, ndé] de Martinique, 28 de Guadeloupe, six de Maurice et quatre du Brésil. 2 000 cas de plus que la moyenne SpF a également indiqué qu’entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas de dengue avaient été importés, “dont 82% contractés en Martinique ou en Guadeloupe et 5% en Guyane, départements où règne une épidémie importante”. “Au cours des cinq dernières années, le nombre moyen de cas de dengue importés signalés via la déclaration obligatoire était de 128 entre le 1er janvier et le 30 avril”, a indiqué le ministère de la Santé." (...) ------ NDÉ Le communiqué au 15 mai 2024 ------ [Image] Au 1er janvier 2024 le moustique tigre est présent sur une grande partie du territoire métropolitain, dans 78 départements sur 96. Depuis le 1er janvier 2024, plus de 1 679 cas de dengue ont été importés en métropole, contre 131 cas sur la même période en 2023
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