Quand le graffiti ajoute de la couleur dans les villes africaines | Gender and art | Scoop.it

"Essé Dabla [Française d’origine togolaise qui a pris part à la 10e édition du festival Paris Hip Hop, qui s’est achevée lundi 6 juillet] est installée à Accra, au Ghana, où elle travaille pour Yoyo Tinz, une association consacrée au hip-hop.

Le graffiti, est apparu dans les années 2000 dans ce pays, mais le mouvement se développe lentement, le principal frein étant la difficulté des artistes à se fournir en matériel.[...]

 

[...] A Dakar, une ville qui connaît un engouement pour ce mouvement, [...] le Festigraff réunit chaque année depuis 2010 des graffeurs du monde entier.

 

D’après Atibou Diallo, directeur du Festigraff, les premiers graffs africains apparaissent au Sénégal en 1989. A cette époque, le ministère de l’éducation et de la jeunesse lance l’opération Set Setal visant à nettoyer et embellir les quartiers, notamment grâce à l’art. « Le graffiti africain est très engagé socialement et spirituellement. Beaucoup d’artistes européens mettent l’accent sur leur blaze [leur surnom]. En Afrique, le graffeur doit plutôt avoir un message fort qui doit parler à la jeunesse ou à l’Etat », explique Attibou Diallo qui cite l’exemple de Sincelor au Bénin ou Trez au Togo.

 

Progressivement, l’art du graffiti s’installe aussi au Maghreb. C’est le cas en Tunisie, où depuis la révolution de 2011, la scène hip-hop connaît un essor. « L’année dernière, il y a eu un festival à Djerba. Des artistes du monde entier ont repeint tout un village », rapporte MarOne. Ce photographe expose au festival Paris Hip Hop des portraits de grands noms de la scène hip-hop prises lors des six précédentes éditions de la manifestation parisienne."

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> Extraits de l'article de J.-A. Essosso sur www.lemonde.fr à retrouver en intégralité en cliquant sur le titre ou sur http://lc.cx/ZYKV


Via Karin Barlet, Ya MANDA