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Vivian Maier worked all her life as a children’s nanny. In her spare time she would go into the city armed with her camera. Between 1950 and 1990 she took thousands of street photographs, mostly in black and white, later also in colour. The results of these 'expeditions' are diverse, but portraits of children, vagrants and the black community in Chicago and New York in the 1950s and 1960s predominate.
It was only after her death at the age of 83, that her photographic work was discovered by the realtor John Maloof. He was looking for historic photos of a neighbourhood in Chicago and came across a lot of undeveloped films and negatives at an auction. Only when he was developing them did he realise the great talent he was dealing with.
The discovery of Maier’s work came as a bombshell. She is compared to talents like Lisette Model, Gary Winogard and Diane Arbus. For the ‘Vivian Maier, The Discovery of a Photographer’ exhibition a selection was made from the large archive of about 150,000 negatives, 3,000 prints and 2,000 rolls of film. Some 120 photos, mostly in black and white, are exhibited in the refectory of St. Peter’s Abbey, along with several 8mm movies. Vivian Maier. The discovery of a photographer 27/06/2014 - 17/08/2014 St. Peter's Abbey, Ghent, Belgium
"Au festival de Berlin qui s’est ouvert jeudi dernier, les vraies stars ne sont pas toujours les plus célèbres, ni les plus attendues. Place aux jeunes et aux découvertes ! C’est l’histoire vraie la plus romanesque depuis Searching for Sugar Man : en 2007, John Maloof, agent immobilier et chineur amateur, acquiert, un peu par hasard, une boite contenant des milliers de négatifs. Il en développe quelques uns et trouve ces clichés pris dans les rues de Chicago plutôt renversants. Il tente d’en savoir plus sur l’artiste, une certaine Viviane Maier: inconnue, même pour Google. Et pour cause : Vivian Maier n’était pas une photographe professionnelle, mais une nounou à domicile…" Finding Vivian Maier, de John Maloof et Charlie Siskel (Berlinale, Panorama) – En salles le 2 juillet 2014.
"How a remarkable woman, at once mythical and legendary, saw herself. In 2007, 26-year-old amateur historian and collector John Maloof wandered into the auction house across from his home and won, for $380, a box of 30,000 extraordinary negatives by an unknown artist whose street photographs of mid-century Chicago and New York rivaled those of Berenice Abbott and predated modern fixtures like Humans of New York by decades. They turned out to be the work of a mysterious nanny named Vivian Maier, who made a living by raising wealthy suburbanites’ children and made her life by capturing the world around her in exquisite detail and striking composition."
Via Florence Trocmé, Brigitte Cadaureille
"Le talent de Vivian Maier est à rapprocher des figures majeures de la Street Photography américaine telles que Lisette Model, Helen Levitt ou encore Diane Arbus et Garry Winogrand. Née à New-York en 1926, elle passe une partie de son enfance en France avant de revenir dans sa ville natale en 1951, et de réaliser ses premières photographies. En 1956, elle s'installe à Chicago où elle demeure jusqu'à sa mort en 2009. Avec cent vingt épreuves argentiques noir et blanc et couleur tirées d’après les diapositives et négatifs originaux ainsi qu’avec des extraits de films super-8 qu’elle réalisa dans les années 1960 et 1970, l’exposition présentée au Château de Tours par le Jeu de Paume, en collaboration avec la Ville de Tours et diChroma photography, est la plus importante consacrée à Vivian Maier en France. Ce projet, conçu à partir de la collection réunie par John Maloof avec l’aide de la Howard Greenberg Gallery de New York, constitue une première approche de l’œuvre, révélant un regard, une poésie et un humanisme hors du commun." Vivian Maier (1926-2009), une photographe révélée Au Château de Tours du 09 novembre 2013 au 01 juin 2014
"An incredible story. Vivian Maier was a nanny who lived in Chicago for most of her life and passed away in 2009 at the age of 83. Little more is known about her, except that she was an avid street photographer. Her work was discovered at an auction in 2007, more than 100,000 negatives and undeveloped rolls of film, sold by a storage facility who were cleaning out her locker for delinquent rent. Here is a small sampling of Vivian Maier’s stunning work from the Maloof Collection, spanning from the 1950s to the 1970s. Many of the photos, if they had any information at all, only provided a year and/or city."
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Admirers struggle to reconcile Vivian Maier’s posthumous reputation as an artist with her work as a nanny.
Vivian Maier, New York, 1954 "Alors que l'on pouvait croire la bonne vieille photo noir et blanc submergée sous l'océan des nouvelles images numériques, elle réussit encore à faire événement. Notamment en France avec deux expositions qui, de façon très différente, posent la question des modes d'existence des œuvres. Ces deux expositions sont celle de Sebastiao Salgado à la Maison européenne de la photographie (Editorial n° 428) intitulée «Genesis», et celle que le Jeu de Paume consacre à la photographe américaine Vivian Maier au château de Tours sous le titre «Vivian Maier (1926-2009), une photographe révélée». L'une et l'autre expositions présentent deux versions radicalement opposées d'un œuvre photographique."
Ayant eu grâce à Miroslav Tichý quelque familiarité avec le mécanisme de la "découverte" d'un artiste, j'ai été fort intéressé par l'exposition consacrée à Vivian Maier par le Jeu de Paume au Château de Tours (jusqu'au 1er juin). On a découvert il y a quelques années le travail photographique de cette femme d'origine franco-autrichienne qui fut gouvernante d'enfants à Chicago, et il y a bien sûr plusieurs manières de l'aborder. On peut d'abord voir en elle une pratiquante obsessionnelle de la photographie de rue, et en particulier s'intéresser à sa perspective sociale et politique, à son regard sur les 'pauvres', par voyeurisme, par compassion ou par sympathie 'de gauche'; en tout cas, l'opposition entre les photographies souvent assez mordantes qu'elle fit des familles de la bourgeoisie du North Shore dont elle gardait les enfants, et celles empreintes d'empathie, sinon de tendresse qu'elle prit dans les quartiers populaires et pauvres de Chicago, est assez frappante...
Via Alcofribas
Vivian Maier was the archetypal self-taught photographer with a keen sense of observation and an eye for composition. She was born in New York in 1926, but spent part of her childhood in France before returning to New York in 1951 when she started taking photos. In 1956, she moved to Chicago, where she lived until her death in 2009. Her talent is comparable with that of the major figures of American street photography such as Lisette Model, Helen Levitt, Diane Arbus and Garry Winogrand. The exhibition presented at the Château de Tours by the Jeu de Paume, in partnership with the Municipality of Tours and diChroma photography, is the largest ever exhibition in France devoted to Vivian Maier. It includes 120 black and white and colour gelatin silver prints from the original slides and negatives, as well as extracts from Super 8 films she made in the 60s and 70s. Vivian Maier (1926-2009). A Photographic Revelation Nov 09, 2013 — Jun 01, 2014 Chateau de Tours More information at Jeu de Paume, Paris http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=2035&lieu=10
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