Dans le cadre de ses expositions sur les femmes photographes entre 1920 et 1950, le Jeu de Paume à Paris propose une rétrospective de l'œuvre photographique de Florence Henri, une figure des milieux artistiques de l'entre-deux guerres et notamment de la photographie. 130 photos montrent son souci constant de la composition, hérité de sa pratique de la peinture (jusqu'au 17 mai 2015).
Florence Henri, Miroir des avant-gardes, 1927-1940
"L’institut des Cultures d’Islam met en avant pendant deux mois, le travail de six artistes du monde arabe et d’Iran sur la guerre. Egyptienne, Marocaine, Iraniennes, Jordanienne…, dans « Cherchez l’erreur », ces jeunes femmes montrent à travers leurs œuvres, l’irruption de la violence dans la vie quotidienne, mais aussi la capacité des citoyens à vivre malgré tout."
Germaine Krull (Wilda-Poznań, Pologne, 1897-Wetzlar, Allemagne, 1985) est à la fois l’une des figures les plus connues de l’histoire de la photographie, pour sa participation aux avant-gardes des années 1920-1940, mais aussi l’une des femmes-photographes les plus célèbres. Elle figure dans nombre de grandes collections muséales et dans la totalité des manifestations sur la photographie d’avant-garde de l’entredeux-guerres.
On ne peut rattacher Alix Cléo Roubaud à aucune tendance majeure de la photographie, elle se fraye un chemin personnel et radical. Chez elle, le travail technique, l’alchimie du tirage ne sont jamais séparés de la recherche théorique. Cette exposition donne à voir plus de deux cents photographies et documents inédits.
Alix Cléo Roubaud
Quinze minutes la nuit au rythme de la respiration
28 oct. 2014 - 01 fév. 2015
Bibliothèque Nationale de France (François-Mitterand), Paris 13e
Le MAC/VAL à Vitry-sur-Seine expose le travail mené par la photographe Valérie Jouve à Jéricho avec quatre femmes palestiniennes. Ensemble, elles ont fait un portrait de la ville et de son environnement (jusqu'au 4 janvier).
Valérie Jouve, Cinq femmes au pays de la lune, exposition avec quatre femmes de Jéricho, MAC/VAL– Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, place de la Libération, 94400 Vitry-sur-Seine.
Le Mac/Val invite Valérie Jouve à dialoguer avec l’exposition des œuvres de la collection «Avec et sans peinture». A cette occasion, l’artiste dévoile le travail de collaboration qu’elle mène depuis trois ans à Jéricho avec quatre femmes palestiniennes. Il aborde leur rapport respectif à ce territoire en guise de portrait indirect d’elles-mêmes.
Valérie Jouve - Cinq femmes du pays de la lune
14 juin 2014 - 4 janvier 2015
Vitry-sur-Seine, Musée d'Art Contemporain du Val-de-Marne MAC/VAL
La grande photographe américaine concentre dans un livre monumental plus de quarante ans de carrière. De ses covers cultes de Rolling Stone à ses superbes portraits d'écrivains, de danseurs, des peintres ou de comédiens. L'Express a été le seul média, en France et à l'international, à obtenir une interview de cette portraitiste révolutionnaire.
"Le Jeu de Paume présente, en collaboration avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique), la première exposition rétrospective de la photographe de Kati Horna (Szilasbalhasi, Hongrie, 1912 — Mexico, 2000), retraçant plus de six décennies de production en Hongrie, en France, en Espagne et au Mexique.
Photographe mexicaine d'adoption, Kati Horna fait partie de la génération de photographes hongrois (d'André Kertész à Robert Capa en passant par Eva Besnyö, László Moholy-Nagy, Nicolás Muller, Brassaï, Rogi André, Ergy Landau, Martin Munkácsi et bien d'autres) contraints de quitter leur pays en raison des conflits et de l'instabilité sociale des années 1930.
Cosmopolite et avant-gardiste, Kati Horna est surtout connue pour son album sur la guerre civile espagnole, réalisé à la demande du gouvernement républicain espagnol entre 1937 et 1939. Son travail se caractérise à la fois par sa proximité avec les principes de la photographie surréaliste, ainsi que par sa manière très personnelle d'aborder le photoreportage."
"L'oeuvre du photographe new-yorkais Robert Mapplethorpe, décédé en 1989 à l'âge de 42 ans, est montrée pour la première fois dans son ensemble, au Grand Palais (Paris). Nous nous y sommes rendus en compagnie de Patti Smith, qui fut son amie intime."
Avec sa série « Rhizome », la photographe tacle les polémiques sur les genres. Ce projet rempli de revendications est d’inspiration révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, c’est selon le point de vue où on se place...
La photographe belge Géraldine Jacques se révolte à travers une série de photos intitulées « Rhizome » dans laquelle elle a photographié des anonymes mais aussi des personnalités, comme le chanteur flamand Daan. Au travers ce projet, elle donne son avis sur ces questions de genre qui remuent notre société, souvent dans le mauvais sens."
Le site de Géraldine Jacques et ses créations photographiques sur le "genre":
"Des images des Rolling Stones à des photos plus intimistes de la vie de la famille McCartney, Montpellier retrace jusqu'au 4 mai au Pavillon Populaire la carrière de la photographe Linda McCartney. Cette "rétrospective 1965-1997" du travail de l'épouse de l'ex-Beatle, morte d'un cancer du sein en 1998, est la première présentée en France.
Cette rétrospective propose 220 clichés (noir et blanc et couleur) sélectionnés dans le fond de l'artiste qui en contient environ 200.000, selon sa responsable Claudia Schmid."
"Au festival de Berlin qui s’est ouvert jeudi dernier, les vraies stars ne sont pas toujours les plus célèbres, ni les plus attendues. Place aux jeunes et aux découvertes !
C’est l’histoire vraie la plus romanesque depuis Searching for Sugar Man : en 2007, John Maloof, agent immobilier et chineur amateur, acquiert, un peu par hasard, une boite contenant des milliers de négatifs. Il en développe quelques uns et trouve ces clichés pris dans les rues de Chicago plutôt renversants. Il tente d’en savoir plus sur l’artiste, une certaine Viviane Maier: inconnue, même pour Google. Et pour cause : Vivian Maier n’était pas une photographe professionnelle, mais une nounou à domicile…"
Finding Vivian Maier, de John Maloof et Charlie Siskel (Berlinale, Panorama) – En salles le 2 juillet 2014.
"Germaine Krull (1897-1985) est une des photographes les plus connues de l’histoire de la photographie, pour sa participation aux avant-gardes des années 1920-1940, et l’une des femmes-photographes les plus célèbres. La publication de son portfolio Métal en 1928, sa présence à l’exposition « Film und Foto » en 1929 sont les événements le plus souvent rappelés, qui l’inscrivent de fait comme l’une des égéries de la « modernité » photographique. [...] L’exposition « Germaine Krull » propose une nouvelle lecture de son œuvre en rééquilibrant une vision artistique intégrée à l’avant-garde et une fonction médiatique et illustrative (de laquelle se nourrissent aussi les mouvements modernes comme le surréalisme ou le constructivisme). Le parcours proposé par l’exposition concernera principalement la période de pleine activité photographique 1926-1933, en évoquant aussi son travail au service de la France Libre, jusqu’en 1945 et la période ultérieure, lorsqu’elle vit en Asie.[...]"
Florence Henri (New York, 1893-Compiègne, 1982), artiste protéiforme, est d’abord connue pour sa peinture, avant de se faire une place incontestable dans le domaine de la photographie des avant-gardes entre la fin des années 1920 et le début des années 1940. Après avoir vécu en Silésie, à Munich, Vienne, Rome et surtout Berlin, elle se fixe définitivement à Paris au milieu des années 1920, où elle se consacre pleinement à la photographie. Ce médium lui permet d’expérimenter de nouvelles relations à l’espace, notamment par l’introduction de miroirs et autres objets dans ses compositions.
Le Jeu de Paume présente un vaste panorama de la production photographique de Florence Henri, développée entre 1927 et 1940, qui comprend aussi bien ses autoportraits, compositions abstraites, portraits d’artistes, nus, photomontages, photocollages, que des photographies documentaires prises à Rome, à Paris et en Bretagne.
Florence Henri - Miroir des avant-gardes, 1927-1940
Le Château d'Eau consacre une exposition à la photographe anglaise Vanessa Winship. «Voyage mélancolique» ne se veut pas une rétrospective exhaustive mais tente par la mise en tension de ses quatre principaux ensembles de souligner l'univers mental et l'écriture visuelle de cet auteur.
Toujours réalisé en noir et blanc et avec des appareils grand format, le travail de Vanessa Winship croise portraits, paysages et reportages en un point de convergence entre la chronique et la fiction. Conjuguant histoire personnelle et forme universelle, il explore les concepts de frontière, de territoire, de mémoire, de désir, d’identité et d’histoire."
Vanessa Winship Voyage mélancolique 14 janv.-08 mars 2015
Françoise Saur pratique la photographie en procédant par collecte d’images, créant des albums de son quotidien et de ses rencontres. Ses photographies sont ancrées dans une relation au territoire et témoignent d’une dimension humaine forte. Elle présente ici des images extraites de son journal photographique prises lors de ses voyages en Algérie.
En 2010, Anastasia Khoroshilova part à la rencontre des mères d’enfants disparus en 2004, lors de la sanglante prise d’otage de l’école numéro 1 de Beslan, dans le nord caucase en Russie.
De ces rencontres, elle réalise une installation mixant leurs portraits quasi grandeur nature et les enregistrements télévisés de l’époque, disposés dans de grands caissons lumineux, tels des caisses de transport militaire, déposés là, temporairement.
A travers ce travail Starie Novosti, Anastasia Khoroshilova met précisémment en exergue la temporalité et le caractère éphémère de l’information d’un tel evenement.
Le destin chaotique de Kati Horna est indissociable des secousses qui ébranlent l’Europe des années 1920 et 1930, en proie aux guerres et à la montée des fascismes. Témoin des troubles de l’histoire, elle délivre un message humaniste en intégrant à son style photographique les collages, photomontages et surimpressions chers au courant surréaliste.
Kati Horna 03 juin-21 sept. 2014 Paris 8e. Jeu de paume
Cet été on parlera forcément du fabuleux destin posthume de l’énigmatique Vivian Maier, nanny américaine ayant traversé le XXe siècle un Rolleiflex autour du coup, et dont les photographies plutôt géniales n’ont été découvertes que très (trop) tardivement par un collectionneur amateur devenu depuis le gardien de son œuvre. À voir notamment: À la recherche de Vivian Maier(en salles le 2 juillet), et deux expositions parisiennes, aux Douches et à la Galerie Frédéric Moisan.
Pour autant, il ne faudrait pas oublier de redécouvrir le travail d’une autre artiste un peu maudite, Alix Cléo Roubaud, née en 1952, disparue en 1983. Une artiste à l’existence trop courte mais terriblement intense, que la jeune historienne de la photographie Hélène Giannecchini a retracé, au fil des 600 images laissée par “Alix”, des pages de son journal intime et des témoignages de ses proches, notamment de son époux et complice, le poète Jacques Roubaud.
Une image peut-être vraie. Alix Cléo Roubaud, d’Hélène Giannacchini (La Librairie du XXIe siècle, Seuil).
Rencontre à la librairie du Jeu de Paume, Paris, 26 juin 2014 à 19h
'My work has always come from empathy and love' says American photographer Nan Goldin. Goldin began taking photographs as a teenager in Boston, Massachusetts...
Cette série de portraits réalisés lors de fêtes villageoises nous invite à un voyage intemporel, entre tradition picturale, héritage ancestral et esquisse d’un avenir incertain. La richesse et le soin apportés à la confection de chaque costume contrastent avec le dépouillement de la composition adopté par la jeune photographe berlinoise.
Iwajla Klinke Winter birds for Peter's Throne 24 avril-17 mai 2014
A l'occasion de la plus grande rétrospective jamais consacrée à Robert Mapplethorpe, au Grand Palais, à Paris, Patti Smith, qui a partagé la vie du photographe, revient sur leurs plus belles années. Exclusif.
Robert Mapplethorpe.
Grand Palais, Paris 8ème, 26 mars - 13 juillet 2014
« Je me sentais obligée de mettre des visages et de donner la parole au côté féminin de la guerre. » Ainsi Marissa Roth, reporter-photographe au Los Angeles Time, Prix Pulitzer 1992, présente-t-elle son travail, « One Person Crying, Women and War », qui, après le Museum of Tolerance de Los Angeles et la Willy-Brandt-Haus de Berlin, fait escale au Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne). Un ensemble de portraits austères, travaillés le plus souvent frontalement, en plans resserrés, ou dans un décor anodin, auxquels la mise en scène paradoxalement paisible donne une présence accrue.
Dans un souci constant d’économie de moyens, cette artiste pionnière de l’art action et de la performance s’attache à définir sa propre individualité et utilise son corps comme un outil de travail et d’expression. Sur le thème de l’autoportrait, l’exposition réunit installations, vidéos et plus d’une centaine de photographies.
Esther Ferrer Face B. Image. Autoportrait 15 fév.-13 juil. 2014 Vitry-sur-Seine. Mac/Val
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