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S'il semble acquis aujourd'hui que le numérique n'est pas virtuel et
immatériel, il est encore difficile de mesurer son influence sur nos sociétés et de l'identifier comme un facteur de l'Anthropocène.
Six des neuf limites planétaires permettant de ne pas  compromettre les conditions d'habitabilité de la terre ont été dépassées ou sont en passe de l'être. Nous consommons chaque année bien plus que ce que la terre peut produire.
Il est encore temps de ralentir et de réfléchir à nos actions pour diminuer la pression anthropique que nous exerçons sur la planète. Cherchons l'étroite fenêtre encore ouverte pour construire ensemble une société garantissant un niveau de vie décent et équitable.
Ce numéro consacré à la sobriété numérique est là pour rappeler à la fois l'urgence d'agir, mais également présenter des axes sur lesquels nous pouvons le faire.

Via CECI Jean-François