Le sociologue Antonio A. Casilli dénonce dans une interview au Monde le discours et les nouvelles normes véhiculés par Facebook.
Via BeerBergman
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C'est toujours une vision dystopique des entreprises qui gagnent d' l'argent avec les données personnelles, mais que se passerait-il si on y incluait les entrepreneurs et chercheurs et formateurs qui vivent également de l'essor de ces données finalement ? Est-ce que les données ne sont pas la matière première d'une activité économique grandissante ?
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Même si je me questionne sur le parti pris d'Antonio Casilli par rapport à la vie privée, je suis d'accord que cela révèle un modèle anglo-saxon et que les changements nous affectent à plusieurs niveaux. Article à lire. Extrait.
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'Le rejet de l'hypothèse de la fin de la vie privée ne veut pas dire que rien n'a changé depuis l'essor du Web social. Nous assistons à la reformulation et à l'élargissement de la vision idéalisée, anglo-saxonne de la vie privée, héritée du XIXe siècle. Il fallait protéger un noyau de données sensibles du risque d'une pénétration depuis l'extérieur.
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Dans un contexte de connectivité généralisée, la vie privée cesse d'être un droit individuel et devient une négociation collective. Il s'agit de définir à qui on peut dévoiler quoi, et de définir son rapport aux autres sur le Net, autant qu'aux entreprises comme Facebook et aux Etats. Cette « négociation » se renouvelle dans un cadre de complexité sociale et technologique croissante. "