L’effet boomerang d’une mauvaise communication des politiques climatiques
L’année 2023 a été marquée par l’été le plus chaud de l’histoire de l’humanité et par une saison de feux de forêt record au Canada, qui a eu des répercussions à l’échelle mondiale.
Si les stratégies d’adaptation aux changements climatiques ont beaucoup progressé au cours des 30 dernières années, elles n’ont manifestement pas permis de réduire les émissions autant qu’on aurait pu s’y attendre, malgré un consensus quasi universel sur le fait que l’humain est à l’origine du réchauffement climatique et qu’un effort concerté et collaboratif est nécessaire pour éviter les pires impacts.
Pourtant, les participants à une réunion internationale l’an dernier visant à examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris ont noté qu’il existe des lacunes substantielles à la fois dans la volonté d’élaborer des politiques climatiques et dans leur mise en œuvre. Que se passe-t-il et pourquoi les perspectives de réduction des émissions demeurent-elles si pessimistes ?
L’une des principales raisons pourrait résider dans la manière dont les politiques climatiques et les solutions sont communiquées au public.