Artelia ne connaît pas la crise. L’ingénieriste multidisciplinaire a connu une très belle année 2015, son chiffre d’affaires bondissant de 11% pour atteindre 405 millions d’euros et son résultat d’exploitation progressant de près de 8%. Mixant croissances organique et externe, Artelia poursuit son objectif de développement à l’international.
Via Atlantis RH
La part internationale du groupe, dont Benoît Clocheret souhaite qu’elle atteigne à termes les 50%, est en progression plus douce, passant de 30% du chiffre d’affaires en 2014 à 32% un an plus tard.
Mais « le développement international se conforte néanmoins », poursuit le directeur général. Artelia devrait ainsi créer cet été une agence en Côté d’Ivoire. « Nous y travaillions jusqu’ici en mode projet dans le domaine de l’eau ». La future implantation devrait capitaliser sur ce secteur tout en proposant des prestations dans les infrastructures et le bâtiment. L’ingénieriste veut aussi poursuivre son développement en Amérique Latine, en s’appuyant notamment sur la Colombie, pays dans lequel il souhaite s’implanter via l’acquisition d’un bureau d’études multidisciplinaire.
Alors que son carnet de commandes représente « plus de 18 mois d’activité », Artelia compte poursuivre sa croissance en 2016, à un rythme peut-être un peu moins soutenu que l’année dernière, mais en continuant à actionner les « deux leviers de la croissance organique et de la croissance externe ».