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Clinton et Hollande, des cousins (très, très) éloignés?

Clinton et Hollande, des cousins (très, très) éloignés? | KILUVU | Scoop.it
Selon un généalogiste, la potentielle future présidente des États-Unis a un très lointain cousinage avec François Hollande. Un lien qui remonte au XIIIe siècle.

La candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton, compte des ancêtres français disséminés dans une quinzaine de départements et un très lointain cousinage avec le président François Hollande, révèle le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot.

Hillary Clinton, née Rodham, descend en effet du côté maternel, via son arrière-grand-mère Delia Martin, de familles québécoises, dont les Belleperche et les Couillard, note-t-il dans son livre "Dico des Politiques", paru jeudi aux éditions de l'Archipel.

Elle compte ainsi non seulement des ancêtres lorrains, les Martin, originaires du village de Brouviller (Moselle) non loin de Sarrebourg, mais aussi dans 14 autres départements (Calvados, Charente-Maritime, Corrèze, Côte d'Or, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan, Orne, Paris, Sarthe, Seine-Maritime, Vendée, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne).

 

Un lien avec les "Rois maudits"

Par une branche, souligne Jean-Louis Beaucarnot, elle cousine de très loin avec François Hollande, les deux responsables descendant en effet des "Rois maudits" français. Elle a pour aïeul, à la 23e génération, le roi de France Louis X le Hutin, frère du roi Philippe V le Long, lui-même ancêtre de François Hollande.

Par ses ancêtres installés au Québec, elle cousine encore avec les chanteuses Madonna et Céline Dion ainsi que l'actrice Angelina Jolie.

 

Aucune racine française pour Trump

Le rival républicain de Hillary Clinton, Donald Trump, ne compte en revanche aucune racine française connue, selon le généalogiste. Les Trump sont en effet d'origine allemande. Son grand-père, Friedrich, était natif de Kallstadt, dans le Palatinat - là-même où était né Henry Heinz, l'inventeur du ketchup - et avait émigré aux Etats-Unis, où il avait d'abord travaillé comme barbier, à New-York, avant de s'aventurer vers l'ouest, au moment de la ruée vers l'or et de faire fortune avec des saloons, proposant de l'alcool, de l'opium... et des prostituées.

 

P. P. avec AFP

Via Jacques Le Bris
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2017 : comment Hollande prépare son coup

2017 : comment Hollande prépare son coup | KILUVU | Scoop.it

Contre le libéralisme des ténors de la droite, le président de la République peaufine son dispositif et son discours de campagne. Cap à gauche !

Survolté, le président de la République a repris le sentier de la guerre. Cette bête à concours ne se sent jamais mieux que lorsque se profilent les élections. L'odeur de la castagne le revigore et le voici de nouveau dans l'exercice qu'il affectionne : semer les petits cailloux de sa campagne électorale en distribuant les cadeaux, les piques, les rôles et les cartes.

Lire aussi François Hollande, moi candidat...

Les cadeaux, d'abord. Aux fonctionnaires, en premier lieu. La clientèle traditionnelle de la gauche s'est serré la ceinture pendant six ans. Le président desserre un cranen revalorisant le point d'indice en deux fois, le 1er juillet 2016, puis le 1er février 2017 (en pleine campagne électorale). Pour chacun, ce sera entre 220 et 310 euros d'augmentation annuelle. Une enveloppe d'environ 2,4 milliards d'euros. Plus spécifiquement, pour revaloriser les 370  000 enseignants du primaire, une prime annuelle de 800 euros net sera distribuée à la rentrée 2016.

 

Ces médecins de la droite « qui saignent et purgent »

Les piques, ensuite. Dans son discours devant la Fondation Jean Jaurès, François Hollande s'est amusé à se moquer des propositions des candidats de la droite, de Sarkozy à Juppé en passant par Fillon, quasiment tous convertis au libéralisme en vigueur chez nos voisins européens. « Nous n'avons pas besoin de copier ni les mini-jobs des uns ni l'âge de la retraite des autres, a-t-il lancé, mardi, au théâtre du Rond-Point. Je vous l'assure, la France peut réussir sans avoir à démanteler les services publics, précariser les salariés, réduire les impôts des plus favorisés. »

Pour lui, l'alignement de la France sur le standard allemand ou européen serait un « abaissement ». Il considère même que le retour de la droite serait une « aventure » et compare les Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et autres à des médecins qui s'acharneraient à pratiquer « des saignées et des purges pour penser que le malade peut guérir alors même qu'il est déjà mort ».

Cette référence implicite au Malade imaginaire de Molière permet au chef de l'État de se distribuer le rôle central de la pièce de théâtre qui va être donnée en 2017 sur les tréteaux de France : celui du réformateur raisonnable, garant d'un équilibre français entre innovation sociale et tradition républicaine dans un monde plus que jamais dangereux. Hollande sculpte sa statue à l'aune de ses prédécesseurs, de Léon Blum à Lionel Jospin en passant par Mitterrand.

 

Un nouveau remaniement dans les tuyaux

Il défend l'idée que la gauche ne parvient au pouvoir qu'en cas de crise. En somme, lorsque la droite a failli. Une manière de justifier les difficultés dans lesquelles la gauche de gouvernement se débat une fois au pouvoir pour non seulement appliquer ses idéaux, mais aussi pour renverser la situation compromise. Cette leçon d'histoire est assez univoque, car on pourrait lui objecter que la droite ne parvient pas non plus au pouvoir sur un lit de pétales de roses, fussent-elles socialistes. Le général de Gaulle vient solder en 1958 l'échec des socialistes à résoudre l'épineuse guerre d'Algérie. Il n'a pas vraiment trouvé une situation idéale...

Peu importe les leçons de l'histoire, pour François Hollande, il s'agissait surtout de répondre aux critiques de ses propres frondeurs du PS qui s'apprêtent à rejouer le psychodrame du « reniement » à l'occasion de l'examen de la loi travail. Le recours au 49.3 n'est pas la panacée pour un candidat qui doit absolument rassembler son camp derrière lui avant d'affronter la droite.

Côté cuisine, François Hollande s'est donc remis aux fourneaux. Il est de nouveau question d'un remaniement ministériel qui permettrait de faire entrer au gouvernement les deux présidents de groupe, Bruno Le Roux et Didier Guillaume. Stéphane Le Foll, l'actuel ministre de l'Agriculture, serait alors pressenti pour remplacer Le Roux à la tête du groupe PS et se verrait, par la suite, confier la direction de la campagne électorale du candidat Hollande.

 

Macron remis au pas

François Hollande a aussi mis un peu d'ordre chez ses partisans et s'apprête à redistribuer les cartes. Stéphane Le Foll a été dissuadé de transformer Hé oh la gauche ! en mouvement autonome. Cela risquait, en effet, d'ajouter à la confusion entre La Belle Alliance populaire lancée par Cambadélis et le mouvement En marche ! d'Emmanuel Macron, assez inclassable pour l'instant. Donc, il a été décidé que La Belle Alliance serait le vecteur de rassemblement derrière la candidature Hollande.

Lire aussi Hé oh la gauche ! : le premier meeting de Hollande... sans Hollande

Emmanuel Macron, lui-même, a accepté de plier face au chef de l'État, même si le ministre de l'Économie demeure convaincu que la candidature Hollande reste incertaine. Dans ce cas, il tenterait sa chance. Reste Manuel Valls, un élément qui n'a pas encore tout à fait trouvé sa place dans le dispositif. Le Premier ministre s'est beaucoup isolé chez les socialistes à travers sa position sur la déchéance de nationalité ou la première version de la loi El Khomri. Les temps sont difficiles pour le bouillant Catalan. Il s'est fait doubler sur sa droite par Macron et peut difficilement se rabattre vers la gauche au moment où le tandem Hollande-Cambadélis occupe tout le centre de l'appareil.

Le Premier ministre cherche l'atout maître qui le positionnera comme l'avenir de la gauche dans l'après-Hollande. Il mise sur une réappropriation par la gauche du discours identitaire. Même, sur ce terrain, François Hollande commence à dérouler sa tonalité : à ceux qui se lamentent du déclin français, à ceux qui voudraient opposer les Français selon leurs origines, leurs racines, à ceux qui voudraient mettre l'islam à l'index, le président de la République répond qu'il sera le gardien de la « cohésion sociale, nationale et républicaine ». Alain Juppé, le favori des sondages, ne promet pas autre chose. Sur ce créneau, la guerre de territoire commence entre les deux hommes.


Via Jacques Le Bris
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​Pourquoi François Hollande va être réélu pour un second mandat

​Pourquoi François Hollande va être réélu pour un second mandat | KILUVU | Scoop.it

En politique, il ne faut jamais se hasarder à faire des prédictions et, de vous à moi, je me suis souvent trompé lorsque j'ai cherché à imaginer l’avenir en cette matière.

Je ne vous dis pas ça pour minimiser ce qui va suivre mais bon, au diable le ridicule (je ne suis plus à ça près depuis le temps que je m’exprime en ligne), je veux aujourd’hui partager avec vous cette prédiction à contre-courant des opinions majoritaires et avec toute l’humilité qu’il convient d’adopter face à une telle affirmation.

Oui, vous avez bien lu : Je crois que François Hollande va être élu pour un second mandat.

Je sais ce que vous pensez. Vous vous dites que le soleil de Provence (et accessoirement de Bruxelles depuis quelques jours) a eu raison de mes derniers neurones, qu’il est proprement impossible qu’un type aussi bas dans les sondages puisse avoir la moindre chance. Et pourtant je le redis.

Ne cliquez pas tout de suite pour vous enfuir ailleurs. Voici ce qui me fait dire ça. C'est une pièce en plusieurs actes. 

ACTE 1 : NICOLAS SARKOZY REMPORTE LA PRIMAIRE DE LA DROITE
Le premier acte de ce scénario, c’est la primaire à droite que Nicolas Sarkozy va remporter au mois de novembre. Croyez bien que ça me fait souffrir de dire ça et que ça me sera infiniment douloureux le jour où ça arrivera mais je pense que l’ancien président va gagner cette consultation.

Il triche de manière ostentatoire depuis qu’il a pris les rênes du parti  en se servant de l’organisation à son seul profit et il va continuer de tricher en instrumentalisant l’abominable Laurent Wauquiez qui va s’employer à rallier les cadres de tout le territoire contre la promesse d’une investiture aux prochaines législatives. Au sein de cet univers rendu impitoyable par l’impérieuse nécessité de se faire élire, celui qui distribue les investitures contrôle tout le monde et Sarkozy va mobiliser sous la contrainte. 

ACTE 2 :  LA REACTION AU CENTRE
Nombreux seront ceux qui s’estimeront floués par l’ancien chef de l’état au lendemain de ces primaires, à commencer par celles et ceux qui ont une sensibilité plutôt modérée et qui refusent les fusions idéologiques entre le FN et les Républicains.

Bayrou sortira une nouvelle fois du bois en appelant à refonder le centre droit et, animé par une haine tenace contre Nicolas Sarkozy en guise d’idéologie, rassemblera autour de lui les modérés de droite « centro-compatibles » comme Alain Juppé ou encore Bruno Lemaire qui ne pourront en aucun cas afficher le moindre enthousiasme déterminé vis-à-vis de Sarkozy, après que celui-ci ait volé la primaire.

Cette dissidence au centre aura pour conséquence de priver l’ancien Président d’une grande partie de ses soutiens potentiels et lui fera louper la campagne.

ACTE 3 : LE VOLET JUDICIAIRE
Même s’il n’y a pratiquement aucune chance que Nicolas Sarkozy soit jugé dans l’une des nombreuses affaires dans lesquelles il est impliqué pour des raisons qui tiennent principalement à la lenteur de la procédure et des nombreux recours déposés pour faire traîner les choses à l’infini, Nicolas Sarkozy va devoir affronter une ou plusieurs demandes de renvoi en correctionnel en plein cœur de sa campagne.

Cela va ici fournir des arguments à ses principaux opposants, et notamment à ceux du Front National qui dénoncent depuis des années « l’état UMPS » et la corruption des élites de droite comme de gauche.

Cet épisode terminera d’enfoncer l’ancien chef de l’état.

ACTE 4 : L’INEXORABLE PERCEE DE MARINE LE PEN
Elle a volontairement pris le parti d’être absente des médias pour ne pas lasser l’opinion et ne pas tomber dans le piège de l’outrance. Sa stratégie est d’apparaître le moment venu dans une posture de « recours » et c’est assez efficace pour le moment si l’on en croit les études d’opinion.

Selon moi, la Présidente du Front National réussira son premier pari d’être au deuxième tour de l’élection présidentielle. Au terme d’une campagne qui promet d’être nauséabonde sur des thèmes les plus sombres et les plus anxiogènes qui soient, celle qui s’est faite une spécialité d’agiter les chiffons rouges depuis des années se trouvera dans son élément et surfera facilement sur une vague trop belle pour elle.

ACTE 5 : A GAUCHE, RIEN DE NOUVEAU
Bien que, pour reprendre la une de Libération de lundi dernier, « La gauche s’éclate » avec tous ces candidats sur les starting blocks, de Montebourg à Hamon en passant par Duflot, Mélenchon ou même l’hypothétique Macron, la gauche de 2016 ne présente rien de nouveau.

Tous des anciens ministres qui en ont croqué du système, qui éclaboussent les plateaux de télévision de leur seul désir d’exister et de leur incapacité à s'entendre. Ils jurent sur ce qu’ils ont le plus cher qu’ils incarnent cette immense chimère de la « politique autrement » et attestent qu’ils sont les seuls dépositaires de la vraie « Gauche » avec un G aussi majuscule que eux sont minuscules au sein du corps électoral.

Ce ne sont pas des candidats mais des illusions d’optique qui ramasseront, s’ils arrivent à collecter les 500 parrainages et à se lancer effectivement dans la bataille, des miettes laissées négligemment par Marine Le Pen.

ACTE 6 : LE PARI ECONOMIQUE
Certains vont dire qu’il a le cul bordé de nouilles mais c’est pourtant une réalité qui va s’inviter dans la campagne : les signaux de l’économie vont repasser au vert, offrant à François Hollande des arguments massue. Le chômage va continuer de baisser de mois en mois, la croissance va rester positive, même faiblement, bref, le chef de l’état va disposer d’une plateforme de langage quasi providentielle.

Beaucoup vont alors dire qu’il n’y est pour rien, que c’est à cause de vents favorables qui nous viennent de l’extérieur. N’empêche, ce seront des bonnes nouvelles et, en ces temps moroses, les français sauront apprécier et retrouver un peu la banane.

ACTE 7 : L’HOMME DE L’HISTOIRE
Au moment de défendre son bilan et au-delà des réalités économiques du paragraphe précédent, François Hollande va faire une campagne sur des éléments forts et historiques de son mandat comme le mariage pour tous, l’intervention de la France au Mali, la COP21 et surtout sa gestion des attentats qui ont endeuillé la France à de trop nombreuses reprises.

Avec une gravité que personne ne pourra lui disputer, le chef de l’état va tenter de se créer une stature Gaullienne au profit de ces événements qui ont mis la fonction présidentielle au premier plan. Attention, je ne le compare pas moi-même au Général, je dis seulement qu’il utilisera ce registre comme un avantage concurrentiel décisif (et qu’il aura bien raison de le faire).

ACTE 8 : L’EFFET TRUMP
Je ne pense pas que Donal Trump va être élu à la présidence des Etats-Unis (et là encore je peux complètement me planter) mais je suis certain que la campagne américaine va traumatiser durablement les opinions publiques occidentales par sa violence et l’éclatante menace du populisme. Une grande partie des démocrates va faire son examen de conscience à cette occasion et se mobiliser pour qu’un tel candidat n’arrive pas au pouvoir chez nous.

De manière insidieuse, je crois que Trump deviendra une sorte d’épouvantail et que son épopée servira à certains d’électrochoc. L’effet Trump sera un obstacle de plus pour Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.

EN CONCLUSION....
Voilà les raisons qui me font croire que François Hollande sera élu pour un second mandat en 2017. Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou s’en désoler (je laisse à chacun sa liberté de conscience et je ne veux pas entrer dans ce débat) mais je crois pour ma part que ce scénario va effectivement se réaliser.

Je peux me tromper complètement, outrageusement, mais comme ma note restera en ligne quoiqu’il arrive, nous le saurons rapidement et j’en accepte l’augure.

Quant aux indices de popularité, ne vous Y attardez pas plus que ça. Ils ne veulent presque rien dire dans la perspective de cette campagne car ils sont volatiles et s’ancreront sur de nouvelles bases au début 2017 lorsque les compteurs seront [presque] remis à zéro.

A suivre…


Via Jacques Le Bris
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le prêt pour l'innovation est une aide pour soutenir les jeunes entreprises innovantes dans leur phase de commercialisation et de lancement industriel

Via Karine SACEPE
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De qui se fou-t-on? "Porté par Oséo, le prêt pour l’innovation soutient les PME dans leur phase de commercialisation de leur innovation à condition qu’elles aient bénéficié au cours des 3 dernières années d’une aide à la recherche, un aide à l’innovation ou au développement, ou un accompagnement public sur la mise en œuvre de cette innovation."

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