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Touchés de plein fouet, les agriculteurs atteints de paraplégies, cancers... participent peu à peu à lever le tabou des pesticides en tentant de faire reconnaître leur pathologie en maladie professionnelle. L'association Phyto-Victimes les accompagne sur ce chemin semé d'embûches face à l'agrochimie. Via congruence-RSO 
congruence-RSO's curator insight,
May 21, 2016 4:52 PM
(...) Avec d’autres agriculteurs victimes des pesticides, des avocats, des scientifiques, Paul François crée l’association PhytoVictimes en 2011. Elle entend aider les professionnels à faire reconnaître leurs pathologies et leurs droits en tant que malades des suites d’une exposition aux pesticides. Sans ce réseau, beaucoup d’agriculteurs, souvent isolés, n’oseraient pas entamer des démarches difficiles.
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Le 4 octobre 2010, la rupture d’un réservoir de déchets industriels a tué onze personnes et dévasté trois villages, près de la ville d’Ajka dans l’ouest de la Hongrie. Via congruence-RSO
congruence-RSO's curator insight,
May 21, 2016 4:38 PM
Près de six années après l'accident, la vie a repris son cours normal dans les localités les plus affectées, à Kolontar et Devecser. Les stigmates ont été effacés, les hectares de terre arable touchés ont été dépollués. Mais depuis la tragédie, la population locale craint les effets sanitaires à long terme de l’exposition à la poussière de boue rouge soulevée par le vent et qui provoque de l’asthme et des irritations de la gorge. Aucune étude sanitaire d'ampleur n'a été réalisée, déplore Greenpeace.
A la fin du mois de janvier de cette année 2016, les quinze personnes accusées de négligence, de nuisance à l’environnement et de violation des règles de gestion des déchets, parmi les dirigeants de l’entreprise, ont été relaxées par le tribunal local de Veszprém. |
