La « guerre de l’ortie » va-t-elle prendre fin ? Voilà plus de dix ans que des associations luttent pour que les préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (PNPP), comme le purin d’ortie, de prêle mais aussi l’argile ou le vinaigre blanc, ne soient plus soumises aux mêmes règles que les substances chimiques de synthèse (pesticides, engrais...). L’homologation de ces préparations naturelles alternatives se révélait jusque-là non seulement coûteuse – 40 000 euros en moyenne pour le dépôt d’un dossier – mais aussi très chronophage – plusieurs années pour obtenir l’homologation. En juillet 2014, un pas législatif avait été franchi, avec l’adoption de la loi d’avenir agricole qui reconnaît un régime simplifié pour l’utilisation et la commercialisation des PNPP. 


Via F. Delaveau