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En juillet dernier, un tribunal de l’état de Washington ordonnait (PDF) à Edward J. Polchlopek et à sa société Altius Management de rembourser trente et une personnes qui avaient contribué à financer son projet de jeu de cartes à jouer, nommé Asylum. Lancée sur la plate-forme Kickstarter le 24 septembre 2012, la campagne demandait 15 000 dollars et en avait récolté 25 146 (environ 22 000 euros) à sa clôture, le 31 octobre de la même année, auprès de huit cent dix contributeurs. Mais ni le jeu de cartes ni les bonus destinés aux mécènes les plus généreux ne se sont matérialisés à la date promise de décembre 2012.
Le financement participatif poursuit sa croissance en France. Les fonds collectés sur les différentes plates-formes ont doublé dans l’Hexagone en 2014 selon baromètre** 2014 de l’association Financement Participatif France réalisé par Compinnov. Ainsi, 152 millions d’euros auraient été réunis en 2014 auprès de 1,3 million de financeurs.
Anonabox est un projet de boitier open source à petit prix qui permet de naviguer librement et de manière anonyme sur le web.
Des histoires de citoyens qui financent eux-mêmes des projets d’utilité publique au sein des villes grâce à des plateformes de crowdfunding, ou "finance participative" en Français, on en entend de plus en plus. Fastcoexist explique les raisons du succès de ces levées de fonds civiques.
Initié par la Quadrature du Net, le projet de réalisation d'un clip d'animation sur la vie privée est en bonne voie. Largement financé par les internautes, il sera diffusé le 11 février.
Passées les turpitudes de l'adolescence, le financement participatif entre en l'âge adulte et s'impose comme un outil de plus en plus mature, bientôt reconnu et encadré par la loi. Quels seront ses prochains développements ? C'est la question que se pose Pandodaily. Toujours à l'affût de nouvelles tendances, le magazine remarque qu'elles sont de plus en plus nombreuses, les plateformes proposant un système de dons récurrents par abonnement pour permettre à chacun de contribuer à concrétiser sur le long terme les projets des organisations qu'il soutient.
One Ring to rule them all, One Ring to find them, One Ring to bring them all and in the darkness bind them. Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver, Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
Cette phrase est la traduction du texte écrit en "Black speech", la langue de Mordor sur le "One Ring", l’anneau au centre du livre de J.R.R. Tolkien, "Le Seigneur des Anneaux", classique de la littérature Fantasy, paru en 1955, symbole de la contre-culture fin des années 60 avant de devenir blockbuster commercial au cinéma grâce à Peter Jackson. Quel rapport entre cette introduction et le sujet de notre blog pourraient se demander, avec justesse, nos lecteurs non encore en vacances ? La raison en est fort simple. Parmi tous les objets connectés qui font le buzz chaque jour, sur Twitter et sur KickStarter, la plateforme de "crowdfunding", une bague ou plutôt un anneau a fait son apparition, le NFC Ring.
La technologie de communication en champ proche permet de collecter de l'argent en prenant une photo avec son téléphone. L'affichage des publicités dans le métro ou les abribus réserve parfois sont lot de maladresses: voir côte à côte une publicité pour une barre chocolatée et une affiche pour sensibiliser à la lutte contre la faim dans le monde n'est pas du meilleur goût. En s'inspirant de ces petites bourdes, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'agence de publicité allemande Grabarz & Partner ont mis au point une nouvelle façon de donner baptisée "Food link". Un abribus de Hambourg (Allemagne) a été équipé de la technologie de communication en champ proche (near-field communication, NFC). Deux affiches se font face: l'une montrant des fruits et légumes et l'autre un enfant souffrant de la faim. En attendant leur bus, les personnes peuvent prendre une photo d'un des légumes de la publicité, puis poser leur téléphone sur l'affiche de l'enfant. Il ne leur reste plus qu'à choisir le montant qu'ils souhaitent reverser au PAM.
A partir du 28 mai prochain, une plateforme permettant de poser directement des questions aux élus sera mise en ligne pour les citoyens français. Créée en partenariat avec l’association allemande « Parliament Watch », Questionnezvosélus.org use du web, nouvel espace public, pour redynamiser la démocratie. L’initiative n’est pas nouvelle puisque des plateformes similaires ont vu le jour en Allemagne, au Royaume-Uni, en Irlande ou encore au Luxembourg, et rencontrent un franc succès. Chez nos voisins allemands, elle a ainsi accumulé plus de 300.000 visites mensuelles et plus de 125 000 questions posées. Le but ? Faire connaitre les élus tout en offrant la possibilité de les interpeller directement. Et pour voir le jour en France, le projet a eu recours au crowdfunding et a récolté 108% de la somme nécessaire à la création de la plateforme. Une belle réussite pour une initiative qui ne manquera pas d’ouvrir un dialogue entre citoyens et élus.
Financer un film, une plateforme de l'histoire du jeu vidéo ou encore une colonie de vacances étaient déjà des projets de crowdfunding qui prouvent que le mode de financement collaboratif tend à passer dans la norme. Dernier projet original : faire financer sa thèse.
Depuis ses débuts, Anonymous a été en grande partie basé sur des activités des médias sociaux, dont une grande partie de son activité sur 4chan, Twitter et Tumblr, ainsi que sur les salons de discussion en ligne organisés par IRC. Afin d’enfin pouvoir unir leurs forces, le compte twitter @ YourAnonNews (YAN) a commencé une campagne de dons pour la création d’un site web central. Cela a été un franc succès avec plus de 54.000 $ de recettes, dépassant de loin l’objectif de deux mille dollars. Le groupe semble également avoir développé un penchant pour le merchandising, en se servant de la vente du masque de Guy Fawkes et de divers vêtements et autres tasses à l’effigie d’Anonymous.
A l’heure de Twitter et des chaînes d’information en continu, on disait le journalisme d’investigation moribond et la presse locale condamnée.
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L’annonce a de quoi surprendre. Mardi 2 juin, WikiLeaks a promis une récompense de 100 000 dollars à qui lui fournira une copie de l’accord de partenariat transpacifique (TPP), qui veut libéraliser les échanges entre une douzaine d’Etats de la zone pacifique. C’est la première fois que cette organisation, notamment à l’origine de révélations sur les guerres en Irak et en Afghanistan, propose de l’argent en échange de documents confidentiels.
Et ce ne sera sans doute pas la dernière. « Cette prime pour le TPP lance un nouveau système sur WikiLeaks, qui permet au public d’offrir des récompenses pour les documents les plus recherchés », peut-on lire sur son site.
Cinq ans après la publication de documents militaires américains qui fit la notoriété du site, WikiLeaks se lance dans cette nouvelle stratégie alors que son chef, Julian Assange, vit toujours reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres, visé par une demande d’extradition de la justice suédoise pour une affaire d’abus sexuel. Celle-ci ne serait qu’une première étape, selon lui, avant une extradition vers les Etats-Unis.
Le petit fils et héritier de Marcel Pagnol, Nicolas Pagnol, fait appel aux dons pour achever la numérisation de la trilogie marseillaise du cinéaste : Marius, Fanny et César. La première barre de 50 000 euros a été franchie.
Aujourd’hui, le Musée d’Orsay vous propose de constituer le patrimoine comme un bien commun.
En effet, il demande, via le système de financement participatif Ulele, une participation pour la restauration du tableau de Gustave Courbet "L’atelier du peintre" http://fr.ulule.com/courbet/
J’adore Courbet, sa peinture, comme son engagement politique lors de la Commune de Paris. Je n’aurais aucun problème à verser quelque chose pour restaurer le magnifique tableau.
Mais,... si les gens participent, il convient de rendre au public les usages secondaires de cette œuvre, qui rappelons le appartient au domaine public.
Obtenir un diagnostic en temps réel, prédire votre état de santé en prenant en compte tous les paramètres environnementaux pouvant induire une maladie, c’est le projet de la plateforme de crowdsourcing Oasis dont l’objectif est de développer un système d'information et de gestion de votre santé utilisant un capteur capable d'un suivi médicale régulier. Décryptage avec PSFK.
Faire travailler lecteurs et journalistes main dans la main pour traiter et concevoir l’information ? C’est le pari de Pressformore, un projet actuellement en quête de financements sur KissKissBankBank.
Si le financement participatif est un nouveau moyen de faire aboutir un projet, le surfinancement participatif peut s'avérer un problème. La plateforme Kickstarter, leader dans ce domaine, s'est ainsi fendue d'un billet expliquant qu'un surplus d'argent peut générer un certain nombre de difficultés.
Les députés français recevront bientôt un petit livre proposant une réforme ambitieuse du droit d'auteur. En effet, un internaute a lancé avec succès un projet de financement participatif pour proposer une révision de la législation. 85 % de l'objectif a été atteint
Avec le décollage du crowdfunding, la réglementation devra s'adapter. Entre des règles trop strictes d'un côté et un encadrement trop vague de l'autre, des voix s'élèvent en France et en Europe pour réviser les règles actuelles en matière de financement participatif.
Federico Zannier est un étudiant d’origine italienne vivant à New York. Il a décidé de collecter toutes ses données personnelles et de les vendre sur le site de crowdfunding KickStarter ! Si Facebook ou Google se font de l’argent sur notre compte sans que cela ne me rapporte rien, pourquoi ne pas vendre directement sa vie privée aux entreprises intéressées ?
Une initiative pour le moins originale, à mi-chemin entre la performance artistique conceptuelle et l’acte politique qui vise à faire prendre conscience de la situation.
Disparu en début d'année, Aaron Swartz a laissé une empreinte indéniable sur Internet. Martyr de la libre diffusion du savoir, le jeune homme fera l'objet d'un documentaire financé par des internautes. C'est le cinéaste Brian Knappenberger, qui a déjà réalisé un projet similaire sur le mouvement Anonymous, qui sera aux commandes.
La Toile favorise la mise en commun des intelligences et le partage du financement de projets. Des modèles qui ont déjà conduit au décryptage d’une enzyme active dans la propagation du sida. Une révolution en marche.
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