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La chasse aux sites pirates réalisée par Google, qui veut purifier ses résultats de recherche pour ne plus conduire vers des sites illégaux, profite aux concepteurs d'arnaques qui mettent en place de faux miroirs pour induire les internautes en erreur.
Le FBI a oublié de renouveler le nom de domaine vers lequel il redirigeait les visiteurs des sites illégaux saisis par les autorités américaines. Ironie du sort, le domaine a été racheté par un internaute qui en a vendu l'exploitation à des spécialistes de l'escroquerie ou de la pornographie.
La justice suédoise a ordonné la saisie de deux noms de domaine appartenant à The Pirate Bay, qui utilisaient l'extension .SE attribuée à la Suède. L'Etat récupérera les domaines ad vitam eternam.
La secrétaire d'Etat au Numérique, très critique envers le régulateur technique de l'Internet, veut voir l'Europe peser d'avantage sur la gouvernance de l'Internet. "Il est essentiel que l'Europe, continent de la démocratie et des libertés, fasse entendre sa voix et ses valeurs sur le sujet majeur de la gouvernance de l'internet." Axelle Lemaire ne mâche pas ses mots en annonçant l'adoption (à l'unanimité) par le Conseil de l'Union européenne, le 27 novembre dernier, d'une position sur la gouvernance de l'Internet. Le casus belli remonte juin. Axelle Lemaire participait alors à la réunion ICANN de Londres pour y demander la mise en standby des extensions .VIN et .WINE et la prise en compte au sein de ces projets des appellations d'origines (AOC). Mais sans consensus sur cette position au sein du comité gouvernemental de l'ICANN, des pays comme les US n'étant pas sur la même ligne que la France, le processus d'approbation des extensions .VIN et .WINE n'a pas été suspendu.
La justice américaine a autorisé le transfert de près de 5 000 noms de domaine à un plaignant, sans que les propriétaires n'aient été invités à présenter une défense. Nous avons déjà souvent eu l'occasion d'évoquer les saisies massives de noms de domaine opérées par la justice américaine, la plupart du temps dans des procédures anti-contrefaçons. La pratique avait commencé en 2010 avec l'opération In Our Sites, qui avait permis la saisie de 9 noms de domaine, puis s'était poursuivie en 2011 avec 150 domaines saisis, puis 758 domaines en 2012, ou encore 690 saisies en 2013.
Les autorités américaines ne cherchent plus à remonter jusqu'aux serveurs ou à poursuivre les éditeurs des sites qu'ils accusent, mais confisquent directement les noms de domaine qui permettent à ces éditeurs de recevoir du trafic. C'est ce qui pousse certains à fuir les domaines de premier niveau sous contrôle américain, et à changer régulièrement de noms de domaine.
Le CNNIC, qui gère le domaine .cn des sites internet chinois, a été la cible dimanche d'une attaque DDOS d'ampleur inédite, qui a paralysé ou ralenti une partie du web en Chine. L'origine de l'attaque et ses motivations restent inconnues. Bien que largement inefficaces, les attaques DDOS sur les serveurs DNS restent une méthode courtisée par ceux qui se promettent naïvement de "casser Internet", en s'attaquant au système qui permet d'indiquer aux navigateurs comment contacter les sites web que l'internaute souhaite visiter. En Chine, le gestionnaire du nom de domaine de premier niveau .cn, qui gère les noms de domaine chinois, a ainsi dû subir dimanche une attaque de grande ampleur sur ses serveurs, ralentissant ou bloquant l'accès à des sites importants comme Weibo (le Twitter chinois), Amazon.cn ou la Banque de Chine.
L'ICANN travaille sur une modification radicale du système des bases de données Whois, pour rassembler les informations sur les noms de domaine dans une base centralisée, auquel l'accès ne serait possible que sur autorisation préalable.
Les Parisiens ne seront pas les seuls à être représentés au niveau des domaines de premier niveau. Les Bretons le seront également, tout comme Hermes, AXA, ARTE et Astrium. L'ICANN a en effet validé ces candidatures lors de l'évaluation initiale.
Dans les prochains mois, il sera possible d'obtenir des noms de domaine se terminant avec l'extension ".paris". Les services de la capitale ont en effet franchi une première étape décisive cette semaine, puisque la société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) a rendu un avis positif lors de l'évaluation initiale de la candidature. Mais la ville de Paris n'est pas la seule entité française à avoir obtenu les félicitations de l'ICANN. Selon nos constatations, cinq autres demandes ont passé avec succès l'évaluation initiale. Cela signifie que les demandeurs pourront eux aussi obtenir dans quelques mois des domaines de premier niveau personnalisés, si la procédure suit normalement son cours.
Omniprésente, la propriété intellectuelle fait parfois des siennes. Chaque semaine, les dérapages les plus mémorables sont regroupés dans une sélection haute en couleur, effectuée par Lionel Maurel et Thomas Fourmeux. Au programme du jour : un projet de Bible libre contrarié, le blocage massif d'hébergeurs, la face cachée du nouveau clip de PSY ou encore un dentiste très à cheval sur sa e-reputation.
It's good news if you're a cybercriminal. But probably not something that's going to do much good for one of the world's poorest countries. If news reports are to be believed, the West African country of Mali is planning to let anybody register .ML domain names for free. Yes, you read that correctly. For free.
The Pirate Bay a désormais une nouvelle adresse. L'accès au site se fait maintenant en tapant thepiratebay.gl. Le portail a en effet décidé d'opter pour l'extension du Groenland, estimant que celle de la Suède (thepiratebay.se) risque d'être saisie par les autorités. Mais en réalité, The Pirate Bay ne fait que déplacer le problème.
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L’ICANN, le régulateur des noms de domaines sur Internet, a soumis une proposition visant à interdire l’enregistrement anonyme des noms de domaines (proxy, fausse identité, anonymat, etc), surtout pour les sites dits « commerciaux ». C’est incontestablement encore une perte de liberté dommageable.
Alors que la chasse à l’anonymat sur Internet bat son plein dans beaucoup de pays (dont la France), la nouvelle proposition de l’ICANN a de quoi faire grincer des dents : fini les WHOIS anonymes pour les noms de domaines ? Or, l’anonymat est garant de la liberté d’expression.
La terminaison était jusque-là inédite. Depuis le 21 mai, les ONG françaises peuvent maintenant l’arrimer à leur nom de domaine. C’est donc tout nouveau : il existe désormais un « .ong » comme il y a un « .com » pour l’internet commercial, un « .fr » pour les sites français, ou encore un « .edu » pour le réseau universitaire. Le monde associatif disposait quant à lui d’une adresse en principe réservée : le « .org », ultime syllabe clouée au bout de quelque 10 millions d’URL à travers le monde. Problème : ouverte à tous et sans contrôle possible, l’extension destinée aux organisations à but non lucratif a été détournée de sa mission d’origine. Sans quoi jamais l’adresse de l’encyclopédie collaborative Wikipédia.org n’aurait rimé avec celle du site de jeu en ligne Casino.org. Plus grave : de fausses organisations humanitaires en ont fait usage pour inspirer confiance aux donateurs en ligne, comme dans le cas de helphaïti.org.
L'AFNIC permet depuis le 16 février de réserver des noms de domaine courts, c'est-à-dire ayant un ou deux caractères. Le processus de réservation est toutefois accompagné d'un mécanisme de tarification dégressive. La première semaine, l'enregistrement d'un nom de domaine court en .fr coûte 15 000 euros.
Les associations écologistes contrôleront le domaine .eco. Ces dernières, qui s'étaient coalisées pour l'occasion, ont obtenu de l'ICANN le droit de gérer ce nouveau suffixe. Trois autres candidatures avaient été déposées.
"Gandi édite et publie ce Livre Blanc dans le cadre du programme des nouveaux gTLD voté par le conseil d'administration de l'ICANN. Il a pour objectif de vous fournir des informations claires et compréhensibles, garanties "no bullshit", sur ce projet de grande envergure qui va modifier la façon dont chacun navigue, communique et travaille avec Internet. Sa lecture a aussi pour objectif de vous amener à une meilleure connaissance du projet et vous permettre, le cas échéant, de vous préparer au lancement de ces nouvelles extensions, que vous soyez un professionnel ou un particulier, que vous ayez des marques déposées ou non, que vous ayez déjà établi une stratégie de réservation ou encore que vous souhaitiez simplement observer cet événement majeur dans la vie d'Internet en comprenant mieux ses enjeux."
L'ICANN ne veut pas voir apparaître des noms de domaine sans extension. Selon l'organisme, cela pourrait causer des problèmes de sécurité et de stabilité. Google avait avancé cette proposition, en ayant en tête l'idée d'une plateforme commune : pour l'adresse http://search par exemple, le site aurait listé tout ou partie des moteurs de recherche disponibles dans le monde.
Les adresses suédoises utilisées par The Pirate Bay sont désormais menacées. Le procureur suédois Fredrik Ingblad a demandé au registre en charge du domaine national .se de procéder à la saisie de thepiratebay.se et piratebay.se. Une requête a été déposée en ce sens devant les tribunaux. Le patron du registre, Danny Aerts, a annoncé qu'il combattra cette demande en justice.
De nouvelles adresses web en .paris verront bientôt le jour. L'ICANN a validé le dossier de la ville de Paris, qui milite pour la création d'un domaine de premier niveau à son effigie. L'ouverture des adresses en .paris, prévue dans quelques mois, se fera par étapes afin d'éviter le cybersquattage.
The Pirate Bay va devoir choisir une nouvelle destination. Le portail de liens BitTorrent n'est pas le bienvenu au Groenland. Le registre en charge de l'extension .gl a en effet neutralisé la nouvelle adresse du site. The Pirate Bay demeure accessible via l'extension .se.
Le Mali devient le premier pays africain à annoncer l'offre gratuite de ses domaines. Aujourd'hui, le registre Dot ML a publié le calendrier de lancement de l'espace de domaines de premier niveau (DPN) .ML. Dot ML – le nom de domaine du Mali – sera géré par l'Agence des Technologies de l'Information et de la Communication (AGETIC) sous forme de DPN générique, non restreint, propre et mondial, centré sur les personnes et les entreprises au Mali et à l'étranger.
Internet ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui si, chaque fois que l'on voulait aller sur un site web il fallait entrer une longue série de chiffres ou une combinaison de chiffres et de lettres. Devoir, par exemple, écrire 173.194.42.19 pour accéder à Google ou 72.21.214.128 pour Amazon refroidirait la majorité des utilisateurs et serait contraire la notion de libre accès qui est le propre du Net.
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