Le groupement de l'Article 29 s'inquiète des manquements aux règles européennes en matière de vie privée impliqués par l'espionnage américain.
La CNIL et ses homologues européennes, regroupées dans le G29 (groupe de l'Article 29), viennent de se saisir des implications du Scandale Prism. L'autorité administrative indépendante a ainsi rendu public un courrier envoyé le 13 août 2013 par le président du G29, Jacob Kohnstamm, à la commissaire européenne Viviane Reding, avec copie à Cecilia Malmström, autre commissaire européenne, Martin Schulz, président du Parlement Européen, et Juan Fernando López Aguilar, président de la commission LIBE du Parlement Européen.
Prenant acte des révélations d'Edward Snowden, le G29 va « évaluer l'impact exact du programme PRISM sur la protection de la vie privée des citoyens européens ». Cette évaluation va être réalisée de manière indépendante.