C’est le président de Springer,Mathias Döpfner, qui l’écrit dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung en s’adressant à Eric Schmidt son homologue de Google.
Le dossier Google alterne les coups de chaud et le silence tranquille. Heureusement Mathias Döpfner nous réveilleNous, les médias traditionnels, sommes désormais pris au piège, dit en substance le patron de presse nous fournit l’occasion de rompre le silence alors qu’on attendait, enfin, une décision, présentée comme imminente par la commission sur le dossier abus de position dominante qui traîne depuis trop longtemps, montrant et démontrant la pusillanimité des institutions européennes. La Cour de Justice europénne traditionnellement habitué à quelques coups d’Etat vient de montrer le bon chemin (cf. autre article dans Nea say). Döpfner, grand patron de presse,n’hésite pas à le dire : « Nous avons peur de Google, je vous le dit clairement, car peu de mes collègues osent le faire publiquement ». Il y a quelques mois (février 2014) Nea say de Eulogos avait écrit : « Google, attention, danger ! ». Le grand patron de la presse allemande,lui, confesse son impuissance : « nous n’avons pas d’alternative (…) nous n’avons pas d’autres moteurs de recherche pour stabiliser ou développer notre présence on line (…)