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Depuis que la littérature et le cinéma d’anticipation et de science-fiction est apparu dans notre société, de nombreuses prédictions ont vu le jour. L’une d’entre elle, « dans 50 ans, 90 % des emplois seront tenus par des robots« , est la plus populaire en ce moment. Non pas seulement parce que nous avons de plus en plus de robots dans notre quotidien, mais parce qu’elle est la prédiction qui nous rend tous nerveux… En effet, elle nous oblige à nous interroger sur notre propre futur : Pourrons-nous survivre à une autre révolution industrielle, celle des robots ?
La théorie de la "destruction créatrice" développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l'accélération continue du rythme des cycles d'innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d'en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain.
Un robot à forme humaine conçu par des scientifiques sud-coréens a remporté, samedi 6 juin, aux Etats-Unis le Défi robotique de la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency Robotics Challenge). Arrivé devant cinq autres concurrents de pays différents, ce robot a pour vocation d'intervenir lors d'un désastre comme celui de l'accident nucléaire de Fukushima.
L'équipe sud-coréenne KAIST et son robot DRC-Hubo sont donc repartis avec le premier prix de 2 millions de dollars. Des robots américains, développés par IHMC Robotics de Pensacola, en Floride, et Tartan Rescue de Pittsburgh, en Pennsylvanie, se sont classés à la deuxième et troisième places, obtenant respectivement 1 million et 500 000 dollars.
Vingt-trois équipes internationales, dont une douzaine sont originaires des Etats-Unis (12 robots), onze sont issues du Japon (5 robots), de la Corée du Sud (3), de Hongkong (1), d'Italie (1) et d'Allemagne (2), étaient les finalistes de ce concours organisé par l'agence américaine des projets de recherche avancés sur la défense à Pomona, à l'est de Los Angeles. Cette agence commande des programmes de recherche de pointe pour le compte du Département de la défense.
Des chercheurs ont enseigné à un robot comment apprendre à cuisiner en regardant des vidéos sur YouTube, grâce à des modules de reconnaissance des ingrédients et gestes utilisés par le cuisinier.
Du robot-journaliste au robot-serpent qui pourrait révolutionner la chirurgie, notre environnement de travail est de plus en plus investi par les machines. L'objectif : gagner en efficacité, être assisté pour des tâches difficiles et soulagé des plus redondantes. Et si les robots détruisaient finalement plus d’emplois qu’ils n’en créaient ? C’est la question posée par la BBC, alors que le Royaume-Uni révélait récemment sa stratégie « robotique » qui vise à transformer les projections d’experts en un marché bien réel, estimé à plusieurs milliers de milliards de livres.
Un nouvel algorithme, baptisé « Vital », est capable de définir les stratégies d'investissement dans le secteur des sciences de la vie. Un pas de plus dans l'automatisation du processus de décision. Et un défi pour l'humanité.
Le SRI, un laboratoire de recherche indépendant et international a mis au point une nouvelle technologie qui permet de contrôler des centaines, voire des milliers de micros-robots capables d'effectuer des tâches d'assemblage très précises.
Google et Foxconn ont un intérêt commun : la robotique. Le premier, parce qu'il a amorcé il y a quelques années un virage l'entraînant dans de nouveaux domaines technologiques. Le second, parce qu'il en a besoin pour ses chaînes d'assemblage.
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Pour discuter de l'innovation en médecine, de health tech et de robotique, nous avons rencontré Bertin Nahum, fondateur de Medtech et figure de la robotique médicale Made in France.
Bertin Nahum a passé les quelques 14 dernières années de sa vie à faire progresser la robotique médicale. En concevant des robots capables d’assister les chirurgiens, sa société Medtech accompagne les progrès de la chirurgie mini invasive, une technique qui permet de réduire a minima les incisions nécessaires pour opérer. Comme elles deviennent de plus en plus fines, les praticiens ont besoin d’être assistés par des robots qui deviennent leurs yeux et leurs mains. C’est précisément pour cela que Medtech a conçu la gamme de robots ROSA qui équipe de nombreux hôpitaux en Europe et aux États-Unis.
Nous avons rencontré Bertin Nahum de passage à Paris pour discuter de l’évolution de ce marché et de l’influence de la technologie sur la chirurgie moderne en particulier et sur l’apprentissage de la médecine en général.
Comme nous le rappelions la semaine dernière en expliquant pourquoi les taxis et les VTC devraient s'unir contre Uber pour protéger leurs intérêts, l'entreprise américaine dépense actuellement les fortunes acquises grâce aux 20 % de commission sur chaque course pour nourrir le programme industriel qui lui permettra de passer à 100 % de commission, grâce aux robots. L'entreprise recrute à tours de bras des ingénieurs de très haut niveau pour mettre au point ses futurs véhicules automatisés, qui remplaceront les VTC dans les 10 ou 20 prochaines années (voire plus tôt à titre expérimental).
Les voitures autonomes vont pouvoir être testées sur la voie publique au Royaume-Uni, mais dans des conditions d'encadrement strictes. En France, la mise en circulation de ces véhicules est aussi prévue pour cette année
Une équipe de recherche basée au Royaume-Uni a lancé un projet collaboratif sur les robots autonomes, afin que dans le futur, leur fabrication réponde à un ensemble de critères éthiques, de lois et de normes de qualité.
De plus en plus de robots font preuve d’intelligence artificielle et savent se comporter sans avoir à faire appel à l’homme. Ces derniers sont développés pour les besoins de l’industrie aéronautique ou nucléaire, l’agriculture avec des drones qui analysent les récoltes ou encore, les voitures autonomes pour le grand public ou les aspirateurs robots pour la maison.
Un groupe de chercheurs des universités de Sheffield, Liverpool et Bristol ont lancé un nouveau projet pour répondre aux préoccupations autour de la robotique et à celles qui pourraient naître dans un futur proche avec le progrès des nouvelles technologies. Financé par l’Engineering and Physical Sciences Research Council à hauteur d’1,4 millions de livres jusqu’en 2018, le projet vise à établir un cadre législatif et des normes industrielles pour le développement de la robotique.
L'art robotique est à l'honneur au sein de la Cité des sciences et de l'industrie depuis le 8 avril dernier. L'objectif : « porter un regard différent sur les questions de société » selon les termes de Blandine Savrda, commissaire de l’exposition. Quand les robots font/sont de l'Art, ils nous permettent de réfléchir à la société dans laquelle on vit. Plongée au coeur de l'exposition.
Les recherches sur les systèmes complexes, qui déterminent l’organisation nos sociétés, la structure des réseaux sociaux (notamment dans le numérique) et demain, peut-être, la constitution des robots en essaims ou des nanomachines capables de circuler dans notre corps, doivent beaucoup à l’étude des insectes sociaux et du comportement animal. La fourmilière est considérée depuis longtemps comme le modèle même d’un “superorganisme”, un collectif capable de fonctionner seul sans que personne n’en soit à la tête (même si l’appellation de “reine” appliquée aux pondeuses peut laisser croire qu’il en est autrement).
Obama a Iron Man et l'Italie a "The Body Extender". Il s'agit d'un exosquelette qui d'après les ingénieurs de Percro (Perceptual Robotics Laboratory) qui l'ont conçu, est le plus sophistiqué au monde. J'ai toujours aimé la modestie italienne ;-)
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