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C’est une belle surprise de découvrir le projet fondé par Vincent et Emmanuelle : Make it Marseille, alias MIM. Au cœur de Marseille, cette équipe motivée est en train de lancer un lieu atypique, à la croisée entre le fablab, l’atelier traditionnel et le coworking. MIM est un espace de 450m2 entièrement dédié à la création.
OpenStreetMap (OSM) est le pionnier de la cartographie collaborative et libre sur le web. Son but est de constituer une base de données géographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d’autres données libres. Il a été initié en juillet 2004 par Steve Coast au University College de Londres.
La revue Mouvements consacre son 79ème numéro au thème des "(Contre)-pouvoirs du numérique". Après le traumatisme causé par les révélations de l’affaire Snowden, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la capacité d’Internet et du numérique à servir la cause de l’émancipation. L’équipe de rédaction de la revue Mouvements a rassemblé un semble de contributions pour essayer de savoir si Internet était vraiment devenu un "grille-pain fasciste", pour reprendre la formule choc de Titiou Lecoq ? Abordant des sujets aussi variés que les révolutions arabes, les fablabs, Wikileaks, l’Open Data ou la surveillance de masse, le numéro invite à dépasser la désillusion en recourant à une analyse critique des promesses du numérique pour mieux les réinvestir.
En janvier 2013, aux portes de Paris, est apparu ICI Montreuil, un « creative space collaboratif et solidaire » de 1 700 m⊃2; dédié aux entrepreneurs de la création. Rencontre avec le co-fondateur Nicolas Bard.
Au premier semestre 2013, j'ai eu l'occasion d'animer des séances de formations au Labo de l'édition à Paris, concernant les aspects juridiques de la création à l'heure du numérique. Voici le support que j’ai utilisé à cette occasion, sous licence Creative Common (CC-BY).
Co-organisé par Nod-A, Wiithaa, La Fing, Cap Digital et d’autres, Make It Up est un évènement qui a eu lieu du 1er au 3 décembre et qui a réuni une trentaine de participants aux profils différents pour « reprogrammer l’obsolescence ». Après Museomix, Camille Bosqué s’est infiltrée à Make It Up.
Pour sa seizième édition, le Salon Créations et Savoir-faire vous donne rendez-vous dès demain et jusqu’au 25 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris. L’occasion pour tous les adeptes de « Do It Yourself » de rencontrer quelques-uns des 270 exposants, de découvrir les nouvelles tendances et surtout de faire le plein de bonnes idées pour l’année, en mode, en déco, etc. Au programme cette année, de nombreux ateliers pour s’essayer ou se perfectionner au scrapbooking, à la broderie, au tricot, au pochoir… Un vrai rendez-vous que les accros du « DIY » ne rateraient pour rien au monde ! Paris Expo - Porte de Versailles - Pavillon 5.2 1, place de la Porte de Versailles - 75015 Paris
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Un magistral exemple de remix du domaine public numérisé... En septembre dernier, le développeur de jeu SketchyLogic se promène nonchalamment sur Internet...
J’avais publié dans la revue de l’Association des Bibliothèques de France un article sur la loi d’Isabelle Attard visant à reconnaître positivement le domaine public, dans le cadre un excellent numéro spécial sur les bibliothèques et les biens communs de la connaissance. Je n’ai pas eu le temps de le diffuser plus tôt, mais comme le sujet revient dans le débat public… Exceptionnellement, cet article est publié sous une licence CC-BY-SA-NC — pas d’autorisation commerciale et persistance de la licence même dans le cas d’œuvres dérivés. Le domaine public est l’une des utopies que nous a léguées le siècle de Lumières. Il se constitue au cours du XVIIIe siècle, en même temps que la propriété intellectuelle. Il exprime un idéal irréalisable à l’époque : accéder sans restriction au patrimoine intellectuel de l’humanité. Toute création de l’esprit doit pouvoir devenir un bien commun de la connaissance, accessible et réutilisable sans condition. Aujourd’hui cette utopie est devenue une réalité concrète. La démocratisation des réseaux informatisés permet l’échange des biens culturels et informationnels à un coût quasi-nul. Il suffit d’un téléphone pour accéder à un immense patrimoine intellectuel. À l’image du projet Gutenberg ou de la galaxie Wikimedia, de grandes communautés autonomes préservent et entretiennent cette ressource universellement partagée. Des médias (la Public Domain Review) et des événements périodiques (la Journée du domaine public) contribuent à fédérer cette culture du domaine public.
A la place de la web-édition organisée complètement comme l’édition traditionnelle avec ses comités de rédaction, son patron et son obsession économique je propose autre chose, qui n’est pas entièrement nouveau sur le web mais en perte de vitesse : ce que j’appelle l’association des auteurs. C’est-à-dire le contraire de la logique impériale et territoriale, du désir de maîtrise et d’organisation d’un espace circonscrit par un petit groupe (disons une coterie). Une désorganisation volontaire du web littéraire. Une radicalité créatrice qui ne peut être réelle que si des mouvements existent dans tous les sens sans aucun organe central, que si l’écriture se dissémine hors de tout cadre étroit
Via OeO, Bernard BRUNET, Aurélien BADET
Jour 1 – Cultiver nos Fab Labs Après avoir parcouru les rues de Laval, Longueuil et de Montréal pendant les deux premières semaines, l’équipe des résidents investissait un nouveau lieu pour une semaine chargée d’activités. Un local vacant, ayant pignon sur rue au 5842 St-Hubert s’est transformé pour quelques jours en un centre fablabesque avec un menu d’évènements reflétant les demandes des citoyens que nous avons rencontrés au cours des dernières semaines. La journée commença donc avec la préparation des espaces et la rencontre de l’équipe avec le Dr Peter Troxler, un membre influent de la communauté mondiale des Fab Labs. C’est avec plaisir que nous avons constaté à quel point le contact humain est essentiel malgré l’aspect souvent numérisé de nos relations contemporaines. Souvent, lorsque nous discutons avec des ressortissants européens, nous réalisons qu’il y a un décalage entre l’évolution exponentielle des Fab Labs sur le vieux continent et la réalité Canadienne. Nous nous sommes donc brièvement questionnés sur les raisons qui poussent l’Europe à se doter d’infrastructures numériques et citoyennes afin peut-être de pallier aux difficultés socio-économiques de la crise et sur la pertinence de le faire ici, de façon préventive.
Sur le modèle de Make It Up et Museomix, les événements co-créatifs prolifèrent. Hubert Guillaud se penche sur ce phénomène des « mix » et explore les limites de la créativité collective à l’heure actuelle.
Museomix n’est qu’un dispositif parmi bien d’autres. Les barcamps, les hackathons, les ateliers créatifs, les interventions d’équipes de designers dans le champ de l’innovation sociale (et au-delà), les résidences de la 27e Région, les concours avec des développeurs qu’organisent les collectivités territoriales (comme celui de Rennes qui fut le premier en France) voire même l’Etat (Dataconnexions), les journées de créativité que de plus en plus d’entreprises fomentent avec leurs employés, leurs clients ou des développeurs… (celles organisées par la SNCF – le hackhaton des cheminots – par exemple ou la RATP… auxquelles on pourrait ajouter toutes les journées réservées aux développeurs des grands acteurs de l’informatique, allant de Facebook, Google à Mozilla) voire même aux évènements qu’organisent des acteurs indépendants pour d’autres sociétés comme le font BeMyApp.
Afin de favoriser l’art dans le domaine du multimédia, une association nantaise lance artlabo.org, un point d’entrée vers plusieurs lieux de création artistique qui mettent des outils et des machines à la portée du grand public. Envie de peindre avec de la lumière, de faire chanter vos disques durs ou encore de créer une sculpture géante équipée d’une surface tactile multitouch ? Pour libérer votre imagination, connectez vous au site artlabo.org. Cette plate-forme dédiée aux lieux de création multimédia a été mis en place il y a deux semaines par l’association nantaise PiNG.
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