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Depuis la vague du web 2.0 au milieu des années 2000, la plupart des sites Internet proposent à leurs utilisateurs la possibilité de laisser des critiques et avis à partir de leur interface. Pour certaines plateformes, ces appréciations laissées par les utilisateurs occupent une place stratégique et figurent même au cœur de leur modèle. On songe par exemple à Amazon, où les « reviewers » de livres notamment jouent un rôle très important, mais aussi à des sites comme TripAdvisor, Yelp ou IMDB.
Aujourd’hui, le premier tome d’une nouvelle série de bande dessinée intitulée « Pepper et Carrot » paraît chez l’éditeur Glénat et c’est un événement intéressant, qui montre comment la Culture Libre et l’industrie culturelle mainstream peuvent arriver à entrer en synergie, avec des bénéfices mutuels à la clé.
La fondation Creative Commons, qui a récemment publié un rapport sur ses licences, prévoit que le nombre de fichiers les utilisant dépassera le milliard l'année prochaine.
Nous saluons aujourd’hui une initiative exemplaire qui conjugue les démarches auxquelles nous sommes attachés : un projet éducatif à destination des enfants d’écoles primaires et
Michel Bauwens vient de publier un article From the Communism of Capital to a Capital for the Commons qui fait écho à mon Grand siphonnage des biens communs. Le constat est simple : des entreprises s’emparent des biens communs pour maximiser leurs revenus, parmi les biens communs on trouve notamment les ressources librement distribuées sur le Net, Linux par exemple. Le flux est quasiment à sens unique, des communautés libristes vers les capitalistes, ces derniers s’enrichissent tout en oubliant de redistribuer leurs richesses. Il est temps d’activer le flux retour, sinon la machine explosera. Michel Bauwens suggère l’adoption de la Peer Production License imaginée par Dmytri Kleiner. Si je diffuse un texte sous cette licence, les éditeurs qui voudraient le distribuer devraient me rémunérer en retour. Aujourd’hui, je simule cette licence en choisissant une Creative Commons Non Commerciale et, au cas par cas, en accordant des droits commerciaux à certains éditeurs. Je force le flux retour.
L’an dernier, j’avais eu la chance d’être invité à la médiathèque de Rezé pour donner une conférence et participer à une Copy Party couplée à un atelier d’écriture, dans le cadre du cycle [lire+écrire]numérique, organisé par Guénaël Boutouillet et Catherine Lenoble pour le CRL Pays de la Loire. Pour conclure la première édition de ce cycle, Catherine a coordonné l’édition d’un ouvrage collectif, diffusé par Publie.net sous licence Creative Commons (CC-BY-NC-SA) et accessible en ligne gratuitement.
L’ouverture des données publiques s’est avérée délicate dans le champ culturel et c’est en particulier vrai pour les archives, où l’on ne trouvait jusqu’à la semaine dernière aucun exemple de démarche que l’on puisse vraiment qualifier d’Open Data. Mais les archives municipales de la Ville de Toulouse ont publié un nouveau règlement relatif à la réutilisation de leurs données qui démontre que l’Open Data est possible pour les archives. Au-delà du seul secteur culturel, ce règlement est également important, parce que pour la première fois en fois, il comporte une clause de partage à l’identique (Share Alike) directement construite à partir de la loi du 17 juillet 1978. Or ce mécanisme, déjà bien connu du secteur du logiciel libre, est susceptible de jouer un rôle régulateur important dans les rapports entre secteur public et secteur privé, en empêchant le retour d’enclosures sur les données.
Via Bernard BRUNET
La Maison du libre est un collectif rassemblant des personnes et des structures œuvrant sous les licences libres ou apparentées. Ainsi ce ne sont pas seulement les informaticiens qui sont concernés, mais aussi les acteurs des cultures libres (musiciens, écrivains, photographes ..) et les producteurs de contenus mis en biens communs (associatifs, enseignants, personnes, etc.).
Via Bernard BRUNET
Plusieurs plateformes en ligne proposent aujourd'hui de télécharger gratuitement des livres au format numérique. Certains sites comme In Libro Veritas se sont d'ailleurs spécialisés dans cette offre non payante grâce à la mise à disposition d'oeuvres sous licence Creative Commons ou tombées dans le domaine public. Les principaux sites de librairies numériques comme Numilog ou Darty Books proposent également un certain nombre d'ouvrages librement disponibles. Où chercher des livres gratuits ?
L'association FlossManuals francophone est heureuse de vous présenter le résultat du dernier Libérathon sur la modélisation, l'impression 3D, et les lieux de fabrication numérique, qui s'est déroulé à Rennes dans les locaux d'Activdesign du 30 novembre au 9 décembre 2013. Pour rappel un Libérathon est un événement ponctuel où plusieurs personnes ayant des connaissances et des compétences dans un domaine, se réunissent pour écrire collaborativement.
Cette semaine a été officiellement lancé un projet d’envergure : Data, une bibliothèque numérique de ressources éducatives francophones, forte de 14 000 références, libres et adaptées au quotidien des enseignants. Cette réalisation est le fruit d’un travail de longue haleine (la genèse du projet remonte à plus de 10 ans) de la société Ryxéo et de l’association Abulédu-fr, qui a entre autres lancé le site de micro-blogue Babytwit.
Via jlkpodar
Fin octobre jusqu'à début novembre, le ministère de la culture lancera à un "automne numérique" qui se manifestera autour de trois évènements : un atelier mashup impliquant des œuvres du domaine public, un hackathon consacré aux données culturelles et un débat sur la transmission de la culture à l'ère du numérique.
Michael Tiemann est vice-président de Red Hat mais il est aussi impliqué dans un ambitieux projet autour de la musique, The Miraverse qui propose notamment un studio d’enregistrement (fonctionnant, en toute logique, à l’aide de logiciels libres). Il nous livre ici le fruit de ses réflexion en s’appuyant sur des citations de Glenn Gould et un projet dont nous vous reparlerons à la rentrée car Framasoft en sera le partenaire francophone : The Open Goldberg Variations. La première édition du projet avait donné lieu à l’enregistrement directement dans le domaine public des Variations Goldberg de Bach. Il s’agira cette fois-ci d’enregistrer ensemble Le Clavier bien tempéré.
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J’ai eu la chance cette année de participer à l’édition 2016 du festival Pas Sages En Seine (PSESHSF), qui avait la particularité de se dérouler à la médiathèque Louis Aragon de Choisy-le-Roi (bravo aux collègues d’avoir abrité en leurs murs cet événement emblématique de la Culture Libre !).
J’ai pu y faire une conférence sur les licences Open Hardware, dont la captation vidéo est accessible en ligne
Pour notre plus grand bonheur, le site OpenCulture a mis à disposition 700 films que l’on peut visionner gratuitement.
C’est un beau cadeau que nous offre là OpenCulture. Le site a décidé de mettre à disposition gratuitement 700 films pour le plus grand plaisir de tous les cinéphiles, une initiative relayée par le site APART.TV. Dans la liste, on retrouve des longs et courts métrages datant des années 1900 aux années 2000 et il y en a pour tous les goûts.
Présentation de la CEPI (Cellule d'Expérimentation sur les Propriétés Immatérielles), sa démarche et les rendez-vous à venir
Le street artist Katsu a présenté une nouvelle invention : un drone modifié équipé d'une bombe de peinture. Un outil entièrement open source qui lui permet de poser ses œuvres dans les recoins les plus élevés de la ville.
En 2012, j’avais écrit un billet sur la Peer Production Licence, une proposition de nouvelle licence imaginée par l’allemand Dmitry Kleiner, fondateur du collectif Telekommunisten, et soutenue par l’un des penseurs les plus importants de l’économie des biens communs, Michel Bauwens. Cette licence constitue une adaptation de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA (Pas d’usage commercial – Partage à l’identique), présentant la particularité de tenir compte de la nature de la structure qui fait un usage commercial de l’oeuvre. Inspirée par la théorie des biens communs, son principe consiste à permettre aux commoners (ceux qui participent à la création et au maintien d’un bien commun), à condition qu’ils soient organisés en coopératives ou en organismes à but non-lucratif d’utiliser et de partager librement des ressources, y compris dans un cadre commercial. Mais les entités qui chercheraient à faire du profit en utilisant le bien commun ne pourraient le faire que dans le cadre d’une stricte réciprocité, en contribuant financièrement à l’entretien du commun par le versement d’une redevance.
Vous aimez les Comics ? Alors, réjouissez-vous puisque Digital Comic Museum alias le "Musée Numérique des Comics" vient de mettre en ligne pas loin de 15 000 comics en téléchargement gratuit.
Les projets Wikimédia s’intègrent dans l’écosystème de la culture libre et du domaine public. Comme chaque année, le mois de janvier célèbre en particulier le domaine public, lors duquel de nouvelles œuvres entrent dans le domaine public. Le billet ci-dessous est une traduction provenant du blog Wikimedia international et s’intègre dans lasemaine sur le copyright organisée par l’Electronic Frontier Foundation et d’autres organisations en janvier 2014. Sa traduction en français a été réalisée collaborativement et le billet est co-publié par Wikimédia France et Romaine Lubrique. En France, la journée du Domaine public se tiendra à Toulouse le dimanche 26 janvier 2014 et rassemblera plusieurs associations et acteurs œuvrant pour la diffusion du domaine public : Romaine Lubrique, Wikimédia France, Europeana, la Bibliothèque de Toulouse, le Musée des Augustins à Toulouse, la médiathèque Wikimedia Commons, l’auteur Pouhiou et la peintre Gwenn Seemel.
Via Bernard BRUNET
Ouvrage coordonné par l’association Vecam Un regard mondial sur les biens communs de la connaissance. À la rencontre de ces réseaux qui n’envisagent pas de progrès sans partage des savoirs. La connaissance est un moteur de l’économie et de l’organisation sociale. Aujourd’hui numérisée, elle circule, se diffuse et se partage aisément, permettant la coopération de communautés et la création de nouvelles connaissances. Cette émergence dynamique et collective de nouveaux biens communs vient à son tour bousculer et renouveler la pensée économique et politique. Les biens communs de la connaissance constituent ainsi une utopie pragmatique qui propose des voies nouvelles pour aborder les défis du XXIe siècle. Pour Libres Savoirs, l’association Vecam a coordonné trente auteurs, venant de tous les continents, afin d’offrir un regard mondial sur les biens communs de la connaissance. La diversité des sujets traités, de la santé aux ressources éducatives libres, des logiciels aux publications scientifiques, des semences aux questions juridiques sont le reflet de la vitalité de la production mondiale des communs du savoir et de l’énergie des communautés qui s’y sont engagées.
Via Bernard BRUNET, Aurélien BADET
Le comble du comble : une adepte de la « culture libre » dénonce le fait qu’« il n’est pas acceptable d’utiliser des tactiques alarmistes pour amener les autres à se soumettre à sa volonté et sa vision du monde » (David Hockney, copyright, and the five stages of grief in my free culture activism).
Aujourd’hui, le mode automatique des appareils photos est le plus utilisé. On ne contrôle rien, on appuie sur le bouton et hop, la photo est prise. La plupart du temps le résultat est bon, voire très bon surtout si on prend la photo dans une ambiance avec beaucoup de lumière. Les choses se corsent franchement si l’on veut commencer à prendre des photos dans la pénombre, des photos de sport, des photos sans profondeur de champs… Dans ces cas, il faut penser à passer en mode semi automatique, voir en mode carrément manuel (si votre appareil photo le permet).
Via jlkpodar
Un « livre libre » est un un livre qui offre à l’auteur, au lecteur et à l’éditeur les mêmes libertés (et obligations) qu’un programmeur, un utilisateur ou un éditeur de logiciel libre.
Mettre « les collections de notre patrimoine culturel et les données qui y sont associées » à la disposition de tiers, tel est l’enjeu d’une directive européenne du 26 juin 2013 [1]. Ce texte modifie plusieurs dispositions d’une directive qui, depuis 2003, encadre la réutilisation des informations du secteur public dans les États membres de l’Union européenne en étendant son périmètre « aux bibliothèques, y compris aux bibliothèques universitaires, aux musées et aux archives ».
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