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À l’occasion de l’examen par le Parlement des projets de loi rétablissant la confiance dans l’action publique, le Conseil national du numérique (CNNum) publie un avis présentant sa vision de la confiance dans une démocratie numérique, ainsi que ses recommandations.
L’introduction des « Communs informationnels » en tant que nouvelle catégorie juridique dans la loi française n’a pas été retenue par les députés la semaine dernière, à l’occasion de l’examen de la loi Lemaire. Néanmoins cette loi aura tout de même un effet puissant de promotion des Communs, notamment grâce à ses dispositions instaurant un principe d’Open Data « par défaut ». Aussi bien au niveau national que local, un nombre important de nouveaux jeux de données devraient être libérés en ligne dans les mois qui suivront l’entrée en vigueur du texte. En soi, l’ouverture des informations publiques constitue pour les personnes publiques un manière de « contribuer aux Communs », dans la mesure où cette démarche élargit les droits d’usage sur les données mises en partage.
vues Des cryptoparty au Café vie privée, le chiffrement est en pleine démocratisation. Cette présentation explique ce que sont les chiffrofêtes/cryptopartie, comment les mettre en place, quels sujets ...
Le nouveau data.gouv.fr est en ligne. Plus lisible, plus simple, plus efficace, le portail des données publiques s'ouvre aux contributions de tous. Avec quelles données et pour quelles utilisations ? Nous avons posé la question à Henri Verdier, directeur d'Etalab.
Dans le cadre des Up conférences proposé par le groupe SOS, Terra Nova a le plaisir de vous inviter, jeudi 20 juin de 19h à 20h45, pour débattre de la défninition des politiques publiques par les citoyens.
Loomio is a social enterprise collectively owned by the people building it.
Creating a world where it’s easy for anyone to participate in decisions that affect them. With the right collaborative process, groups generate better ideas, decisions and actions than any individual would by themselves. Loomio breaks down the barriers to participation in decision-making at every level: in neighbourhoods, community organisations, businesses, social movements, and local and national governance. Collaborative decision-making balances individual autonomy with the collective good.
L’Open data vise la mise à disposition des innombrables données collectées et produites par les administrations dans l’exercice de leur mission de service public aux fins de les valoriser.
Le monde open source a appris à traiter le flot d’idées nouvelles, parfois divergentes, qui utilisent des services comme GitHub — alors pourquoi les gouvernements ne le font-ils pas ? Dans cette conférence exaltante, Clay Shirky montre comment les démocraties peuvent tirer une leçon d’internet, pour ne pas se contenter de transparence mais aussi pour tirer profit de la connaissance de tous leurs citoyens.
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Jeremy Corbyn lance son Manifeste pour la démocratie numérique
Publié le 6 septembre 2016 par Ewen Chardronnet Jeremy Corbyn, le leader britannique du parti travailliste en campagne pour sa réélection, vient d’annoncer son programme pour le numérique. Le grand favori des sondages publie un «Digital Democracy Manifesto» qui fait sensation.
Le Manifeste pour la démocratie numérique de Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste britannique, qu’il a rendu public le 30 août, promeut une série de propositions inspirées des cultures open source et de défense des libertés numériques. Il a été rédigé en collaboration avec Richard Barbrook, du think-tank autonome sur la société de l’information Cybersalon. Enseignant en sciences politiques à l’université de Westminster, Richard Barbrook est notamment l’auteur du classique Cyber-Communism (1999) ou du plus récent Imaginary Futures (2007), et anime Class Wargames, un collectif ludico-subversif inspiré du Jeu de la guerre de Guy Debord.
Décidément iconoclaste, Corbyn a vu son manifeste susciter de nombreuses railleries et critiques chez ses opposants, jusqu’au sein de son parti. Il contient pourtant de nombreuses idées originales que l’on aimerait retrouver en cette année électorale chez nos politiques français…
Dynamiser l’économie, moderniser le service public, renforcer la transparence de la vie publique : sur le papier, l’open data est paré de toutes les vertus. Qu’en est-il dans les faits ? Sur le fondement de retours d’expériences, Jonathan Gray, directeur des politiques et de la recherche à l’Open Knowledge, identifie dans une tribune pour The Guardian cinq voies par lesquelles l’open data stimule la démocratie, exemples concrets à l’appui.
Intervention au Personal democracy forum, Futur en Seine 2013
Via Bernard BRUNET
Une réaction au « Plan d’action pour la France pour l’application de la Charte du G8 pour l’ouverture des données publiques » a été ajoutée à la fin de ce billet.
Voici un exemple où la mise à disposition des données publiques permet à une communauté de se saisir du vivre ensemble. Au départ, des citoyens d'Oakland (Etat-Unis, Californie), demandeurs et engagés, sollicitent leur municipalité pour accéder aux données budgétaires.Sans méfiance ni défiance à l'égard des dépenses de la mairie, ils sont convaincus que pour comprendre la gestion de leur ville, il faut pouvoir explorer son fonctionnement.
Il y a un peu plus d’un an, nous avions fait écho à l’expérience politique peu banale qui se jouait en Islande en proposant cet article. Les effets de la crise bancaire de 2008 avaient entraîné l’effondrement économique de cette petite « Suisse » qu’était l’Islande. Et voilà que cette île que nous connaissions surtout en France pour ses paysages somptueux et ses geysers menait une forme de révolution pacifique et silencieuse en refusant le système bancaire, en faisant chuter deux gouvernements, et en réunissant une Assemblée constituante, formée de 25 citoyens « ordinaires » chargés de réécrire la Constitution islandaise. Mieux encore, chacun était invité à participer à cette réécriture collaborative sur le site web dédié. Cela ressemble fort à un conte de fées démocratique et les plus sceptiques d’entre nous rappelleront que l’histoire — avec ou sans majuscule — n’est jamais univoque. Le fait est que nous disposons de peu d’articles et de sources pour nous faire une idée objective de cette expérience. Le fait est, également, que si le cas islandais fut peu évoqué dans les médias depuis 2008, il en était totalement absent depuis des mois. Où en est l’Islande de cette constitution des citoyens ? Hélas, nous savons bien que la fin heureuse des contes de fées ne sert le plus souvent qu’à faire oublier les épreuves et maléfices qui en forment l’essentiel. Les Nornes veillent en Islande et ne semblent pas favorables : la constitution est en passe d’être rejetée. Nous proposons ici la traduction d’un texte de Thorvaldur Gylfason, l’un des 25 délégués à la Constituante, qui donne son point de vue sur l’expérience, de sa naissance à sa possible chute.
Ce week-end, l’Enseeiht accueillait l’événement Capitole du libre, rendez-vous annuel consacré au logiciel libre. Grand public ou spécialisées, de nombreuses conférences étaient organisées dont une intitulée « Hacker la démocratie avec la mémoire politique de la quadruture du net ». L’occasion d’expliquer comment des geeks peuvent aider n’importe quel citoyen à se réapproprier la démocratie via le suivi des élus.
Lorsque vous parcourez un article de l’encyclopédie libre Wikipédia, vous pouvez bien évidemment le lire, mais aussi écrire (le fameux bouton « Modifier ») et consulter tout son historique, sans oublier converser autour avec les autres contributeurs (lien « Discussion »). Il en va de même avec tout logiciel libre déposé sur une plateforme collaborative comme celle de GitHub par exemple (dont l’approche et les fonctionnalités sociales ont donné un coup de vieux à Sourceforge). Il y a là une manière bien spécifique de fonctionner et une invitation à s’impliquer. Dans la mesure ou Wikipédia ou GNU/Linux sont d’incontestables réussites, l’un des plus célèbres penseurs du Net, Clay Shirky, s’est récemment demandé, au cours d’une brillante intervention TED, si on ne pouvait pas fortement s’en inspirer pour faire évoluer la politique en générale et l’élaboration de nos lois en particulier. Ce que l’on pourrait résumer également ainsi : est-ce que le logiciel libre a des choses à dire, voire à enseigner, à la démocratie ?
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