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L'organisme W3C, chargé d'encadrer la conception des standards du web, a décidé de faire des extensions pour médias chiffrés une nouvelle recommandation. Au grand dam des défenseurs des libertés dans l'environnement numérique.
Il y a quelque temps, je pestais contre le W3C et le fameux DRM d'HTML5, et j'ai eu le plaisir d'avoir un bon retour de Robin Berjon qui participe activement au W3C. Vous allez voir que son son de cloche est très différemment de ce qu'on a pu lire sur les sites spécialisés et que j'ai relayé ici même. D'après Robin, il est totalement faux que le W3C tient des discussions secrètes sur le DRM dans HTML5 puisque tout est public ici même ainsi que les discussions générales ici.
Quelle bande de gros enfoirés au W3C... Pour une raison encore inconnue, les élites qui établissent les standards du web de demain ont décidé de tenir secrètes les discussions sur l'implémentation du DRM dans HTML5.
Le lundi 9 décembre 2013 a commencé l'examen en seconde lecture du projet de loi consommation à l'Assemblée nationale.
Offrirez-vous à vos proches des cadeaux qu’ils peuvent utiliser librement, ou des cadeaux qui permettent à d’autres d’en avoir le contrôle ? Les appareils électroniques sont des cadeaux populaires pour les fêtes, mais les gens négligent souvent les restrictions que les fabricants glissent dans le papier d’emballage. Des sociétés comme Microsoft et Apple peuvent utiliser et utiliseront des verrous numériques (appelés DRM, Digital Restrictions Management en anglais) afin d’éviter que vos proches ne partagent les applications de l’ordinateur portable que vous leur avez offert ou ne remixent des chansons sur leur nouvel iPad coûteux. Si le destinataire de votre cadeau est aussi malchanceux que cette femme l’an dernier, Amazon pourrait même bloquer tous les livres sur son Kindle et refuser d’expliquer pourquoi. Les entreprises veulent que nous acceptions cette sorte de contrôle intrusif, mais quand on y pense, c’est immoral.
Les travaux sur l’intégration d’une API pour le support des DRM dans la spécification HTML 5 continuent sur fond de tensions.
Tim Berners-Lee, créateur du Web et directeur du W3C (World Wide Web Consortium), a validé la proposition EME (Encrypted Media Extensions) et approuvé les DRM dans la charte du groupe de travail HTML ; ce qui signifie qu’EME pourrait être intégrée comme une partie du standard HTML 5.1, si les travaux de normalisation se déroulent bien.
Le support des DRM dans HTML 5 va permettre la lecture du contenu vidéo protégé dans le navigateur, sans nécessiter l’utilisation d’une extension. L’un des objectifs du HTML5 étant de mettre fin à l’utilisation des outils tiers comme Flash ou Silverlight sur le Web, la prise en charge des DRM semble être un élément important pour y parvenir.
L'Assemblée nationale va débuter ses travaux sur le projet de loi relatif à la consommation. La commission des affaires économiques, saisie sur le fond, examinera le texte du 11 au 13 juin 2013. Ce projet de loi porte notamment sur la mise en place de l'action de groupe. L'action de groupe telle qu'elle est présentée actuellement ne correspond d'ailleurs pas à nos attentes, comme le montre la réponse de l'April à la consultation publique lancée par le gouvernement à l'automne 2012. Le projet de loi porte également sur la transposition de la directive européenne relative aux droits des consommateurs adoptée en 2011. Celle-ci avait timidement mis en place une information minimale du consommateur concernant les DRM (des menottes numériques, appelées trompeusement « mesures de protection technique »1). Malheureusement, le projet de loi de Benoît Hamon a réduit fortement cette information. S'assurer que la présence de DRM soit explicitement mentionnée ainsi les restrictions qu'elles entraînent est pourtant une base minimale pour l'information des consommateurs. La protection réelle des droits des consommateurs passant par l'interdiction pure et simple de la pratique détestable de ces menottes numériques. L'April a communiqué au rapporteur du projet et à des députés une note sur les questions de l'action de groupe et des DRM et suivra avec attention les débats. Par ailleurs, le projet de loi remet aussi sur la table le blocage des sites internet.
Le W3C poursuit l'intégration des mesures techniques de protection (DRM) au sein du HTML 5. Baptisées extensions pour médias chiffrés, elles disposent désormais d'un nouveau statut au sein de l'organisme de normalisation. Une évolution qui a été condamnée par la FSF, qui s'oppose fermement à ce projet.
Mauvaise nouvelle pour tout ceux qui s'opposent à l'arrivée des DRM au sein du HTML5. Jeudi, le groupe de travail HTML au sein du World Wide Web Consortium (W3C) a décidé d'accorder le statut de première ébauche publique de travail (First Public Working Draft) à la proposition d'extensions pour médias chiffrés (Encrypted Media Extensions proposal).
Vendredi 3 mai 2013, journée internationale contre les DRM, la Fondation pour le Logiciel Libre a remis au W3C la pétition « Nous ne voulons pas d'un Hollyweb » et a diffusé un communiqué de presse "Oscar" awarded to W3C for Best Supporting Role in "The Hollyweb". Voici la traduction française du communiqué :
En réponse à la saisine de l'association Videolan, qui édite le lecteur multimédia open source VLC, l'Hadopi a estimé que le contournement des DRM était impossible sans demande préalable de licence auprès des ayants droit. Mais que dans l'éventualité d'un litige, leur position serait difficile à tenir.
La question de savoir si oui ou non il y a aura des DRM dans le HTML5 est absolument fondamentale pour le Web de demain. Ce n’est pas une question tehnique, c’est une question de partage (ou pas). C’est pourquoi nous vous avions proposé la cinglante réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee. C’est pourquoi aussi nous avons traduit cet article très clair de l’Electronic Frontier Foundation qui en appelle à se mobiliser, par exemple en signant la pétition lancée par la Free Software Foundation.
Rattaché directement auprès du premier ministre, le Centre d’analyse stratégique a pour mission « d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique ». Ses derniers travaux portent justement sur la sécurité informatique et notamment les verrous juridiques qui freinent les expérimentations (PDF). Le document est précieux et s’inscrit dans la lignée du livre blanc de 2008 sur la défense et la sécurité, ou le rapport Bockel. Il rappelle ainsi que les institutions et les organisations d’importances stratégiques sont insuffisamment protégées pour faire face à des attaques informatiques de plus en plus élaborées. « Élever le niveau de cybersécurité est une urgence pour préserver la compétitivité économique et la souveraineté nationale » affirme le CAS.
La plateforme de lecture numérique Jmanga vient d'annoncer l'arrêt progressif de ses services sans donner plus de détail sur les raisons de cette fermeture. Le service ne proposant ni téléchargement ni lecture hors ligne, présence de DRM oblige, les lecteurs perdent ainsi toute trace de leur lecture, achetée pourtant légalement. Un coup de tonnerre pour les amateurs de mangas, le site permettait malgré ces trop fortes restrictions la visualisation de volumes dans un délai record, avec en prime des contenus inédits comme des interviews d'artistes .
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Le 6 mai dernier à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les DRM, le bibliothécaire Thomas Fourmeux a lancé le site eBookenBib, dans le but de valoriser en bibliothèque les ouvrages sous licence Creative Commons ou appartenant au domaine public.
Mercredi dernier, j’ai eu la grande chance d’intervenir à l’invitation de @Skhaen dans le cadre du cycle de conférences "Il était une fois Internet". Ce fut pour moi l’occasion de traiter un thème que je voulais approfondir depuis longtemps : comment "Code Is Law", cette phrase tirée d’un fameux article écrit par Lawrence Lessig en janvier 2000, est en train de se retourner aujourd’hui en "Law Is Code".
C’est une annonce inattendue mais pas forcément surprenante : la MPAA a indiqué avoir rejoint le W3C, le consortium qui travaille et définit les standards du web ou tout du moins des recommandations. Une arrivée qui fait craindre le pire alors même que le W3C travaille justement sur une standardisation des mesures de protection (DRM) pour le web.
Lorsque nos voitures ressembleront définitivement à des iPhones, nous ne pourrons les conduire que sur des autoroutes Apple… Renault verrouillera à distance ses voitures
La question de l’implémentation des DRM à même le HTML5 fait couler beaucoup d’encre actuellement. Nous l’avions évoqué dans nos colonnes : Mobilisons-nous ! Pas de DRM dans le HTML5 et les standards W3C et DRM dans HTML5 : la réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee (le Geektionnerd n’étant pas en reste non plus : DRM et HTML5 et DRM HTML5, c’est fait). Il faut dire que la simple évocation de ces 3 majuscules fait hérisser le poil de bon nombre d’entre nous. Alors vous imaginez, les DRM validés et implémentés par le W3C ! Ce serait crime de haute trahison… Pour en quelque sorte éteindre l’incendie, Sir Tim Berners-Lee himself répond ici à ses détracteurs en voulant se montrer rassurant quant à sa préoccupation constante et prioritaire qui demeure un Web libre et ouvert pour ses utilisateurs. Il rappelle que pour le moment nous n’en sommes qu’à la phase de discussion et que celle-ci s’annonce d’autant plus longue qu’il y a de nombreuses parties à tenter de concilier. Convaincant et convaincu ?
L'impression 3D ouvre un nouveau champ des possibles pour qui a le goût d'entreprendre. Et si les moyens et matériaux actuels limitent l'action, la technologie évoluera probablement rapidement. En revanche, un autre frein potentiel est d'ores et déjà en train de se mettre en place, avec en point de mire le piratage et le respect de la propriété intellectuelle.
Nous devons craindre de nous réveiller un jour dans un monde où non seulement les contenus numériques seront sous contrôle mais également les appareils qui permettent de les consulter…
Le projet de loi relatif à la consommation présenté le 2 mai 2013, veille de la Journée internationale contre les DRM, semble vouloir réduire à néant l'information du consommateur sur la présence de menottes numériques.
Le projet de loi relatif à la consommation a été présenté en Conseil des ministres par Benoît Hamon (ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation) le 2 mai 2013 puis déposé à l'Assemblée nationale. Ce projet de loi porte sur la mise en place de l'action de groupe1 mais également sur la transposition de la directive européenne relative aux droits des consommateurs adoptée en 2011. Celle-ci avait timidement mis en place une information minimale du consommateur concernant les DRM (des menottes numériques, appelées trompeusement « mesures de protection technique »2).
Dans son combat contre les DRM, l'April soutient la Journée internationale contre les DRM le 3 mai 2013.
Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages légitimes sur les contenus numériques.
Hollywood a remis ça. Son dernier stratagème pour s'approprier le web ? Faire usage de son influence au World Wide Web Consortium (W3C) pour intégrer les menottes numériques (DRM) à HTML5 – autrement dit, à la structure même du web. La Fondation pour le Logiciel Libre a lancé une pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ».
Aidez-nous à rassembler 50 000 signatures avant le 3 mai 2013, Journée internationale contre les DRM. La Fondation pour le Logiciel Libre apportera ces signatures au W3C.
Bon, rappelons que le messager porteur d'une mauvaise nouvelle, rien ne sert de lui trancher la tête.
Ce matin même, le Syndicat national de l'édition réunissait la presse pour faire un petit point avant que ne débutent les festivités du Salon du livre. Entre autres documents fournis dans le dossier de presse, un document présentant les Solutions collectives de lutte contre le piratage. Vincent Montagne, président du SNE, expliquait ainsi que l'un des outils avait été calqué sur le Copyright Infringement Portal, mis en place par le syndicat des éditeurs anglais.
Plus facile, plus rapide, plus efficace
L'organisation Defective By Design vient de frapper un nouveau coup, dans la promotion des fichiers ne contenant pas de DRM. Que ce soit pour les livres, la musique, les vidéos, les DRM sont une technologie de contrôle exercé sur les médias numériques et les appareils qui servent à leur lecture. Essentiellement, le DRM prive le consommateur d'un usage plein de ce qu'il a acheté.
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