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Je me souviens clairement d’une discussion que j’ai eue avec un producteur de films qui soutenait que les licences libres ne pouvaient réellement fonctionner que dans le domaine des logiciels et dans celui des encyclopédies en ligne. En dehors des logiciels libres et de Wikipédia, la création culturelle, qu’il s’agisse de livres, de films, de musique ou de jeux vidéo, présentait selon lui de trop fortes spécificités pour autoriser la mise en place de modèles économiques viables, capables d’assurer une diffusion de l’oeuvre au public et de rémunérer les créateurs.
Lors de la dernière session de la commission open-source de la Telecom Valley, Pascal Flamand, directeur de Janua, a partager avec nous une découverte qu'il a fait dernièrement sur le Web: TLDRLegal. C'est un site permettant de rechercher, consulter, vulgariser et comparer un nombre important de licences open-source. Comme je cherchais également un site équivalent depuis un bon moment, je me suis dis que cela pourrait également intéresser certains de mes lecteurs . La page principale se présente sous la forme d'un moteur de recherche:
C’est sans doute l’une des représentations les plus célèbres du métier de bibliothécaire, que celle réalisée par le peintre Arcimboldo pour l’Empereur Maximillien II. Toutes les personnes qui exercent cette profession (et moi le premier !) ont dû éprouver une certaine fascination pour cette image…
Nina Paley est une artiste auteure de bandes dessinées et dessins animés, dont le célèbre Sita Sings The Blues. Elle a pris en grippe, depuis bien longtemps, le système du copyright de son pays. J’ai découvert ses œuvres grâce à @Calimaq dont le blog SILex traite des problématiques du droit d’auteur. Et depuis longtemps le Framablog soutient ses choix militants et fait connaître ses œuvres.
Disons-le tout de suite, cet article n’est pas distribué sous une licence Creative Commons. Si c’était le cas, on choisirait la CC-BY-NC, qui permet une réutilisation non-commerciale et autorise la modification et la reprise partielle d’une création par qui veut en ligne.
Le principe des Creative Commons (CC, pour les intimes), qui fêtaient hier leurs dix années d’existence, est assez simple : elles répondent à la circulation tous azimuts des créations sur Internet (musique, vidéo, photo, texte…) en proposant d’y accrocher une déclaration de propriété et des conditions de réutilisation souples.
Toute la semaine, ce sont les dix ans des Creatives Commons. L'occasion pour notre chroniqueur Calimaq de revenir sur le projet : réussites, limites et défis à relever.
Les licences Creative Commons vont bientôt fêter les dix ans de leur création ! La fondation Creative Commons a en effet été lancée en 2001, à l’initiative notamment du juriste américain Lawrence Lessig, et les premiers jeux de licences ont été publiés en décembre 2002.
Depuis sa parution l’an dernier, le Framabook de Benjamin Jean « Option libre » s’est imposé comme un ouvrage de référence, à la fois par son caractère didactique et documenté et parce qu’il s’avère un bon guide dans le maquis touffu des licences libres. Il permet en effet de définir sa propre stratégie pour choisir la licence libre la mieux adaptée à chaque projet. D’ailleurs son titre est judicieusement complété par « Du bon usage des licences libres »…
L'association Linux-Alpes convie le public à sa prochaine réunion dignoise, mardi 27 novembre à partir de 20h dans les locaux de Xsalto à Digne. Au programme : - La musique sous licence libre (Creative Commons, Art Libre) sur des sites comme Dogmazic et Musopen. - Les logiciels libres pour la musique : logiciels, outils, astuces pour écouter librement de la musique sur votre ordinateur. Et comme à l'habitude, vous êtes toujours les bienvenus avec vos questions et vos attentes concernant les logiciels libres en général, et en particulier le système GNU/Linux. Si vous souhaitez que nous vous aidions à installer des logiciels libres comme GNU/Linux, venez avec votre ordinateur, et n'oubliez pas de sauvegarder vos fichiers si l'installation suppose un reformatage ou un repartitionnement de votre disque dur.
AeroSeeD est à l'origine d'un projet innovant. Nous avons pour but de proposer aux personnes établies dans des zones de moyenne turbulence, un système de production d'énergie fiable et performant. Ce système est un aérogénérateur à axe vertical à voilure adaptative. Nous avons décidé de mettre cette innovation sous licence libre.
Une nouvelle compilation de logiciels libres pour les associations et les professionnels est disponible en téléchargement. Elle contient des documentations et des logiciels libres pour la comptabilité, la gestion commerciale, les points de vente, la gestion de caisse, la messagerie électronique etc.
Il y a un peu plus d’un mois, l’Electronic Frontier Foundation nous alertait sur le retour du Traité de diffusion (« Broadcasting Treaty ») de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi). Initialement proposé en 2004, ce traité vise à introduire un copyright pour les diffuseurs. Peu importe que le contenu diffusé soit placé sous licence libre ou tombé dans le domaine public : son signal serait désormais protégé et l’agence émettrice pourrait en retirer des redevances pendant plusieurs décennies.
Via Artilect FabLab Toulouse, Aurélien BADET
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20 slides pour bien cerner la richesse des licences libres existantes.
À l’heure où les manœuvres politiques et lobbyistes cherchent à étendre et renforcer les droits de propriété intellectuelle, un nouveau système construit sur la base des licences libres vient concurrencer et devancer le précédent en termes d’innovation et de création. Dans leurs fondements juridiques, les licences libres interrogent à plus d’un titre les usages de la propriété intellectuelle en cours depuis des siècles. En moins de trente ans, le mouvement du Libre a réalisé une telle révolution, à la fois technique et culturelle, que le nombre de licences n’a cessé d’augmenter, formalisant de multiples manières les rapports entre les auteurs, les utilisateurs et l’œuvre.
L'association GOALL va aider un projet d'éolienne qui va être entièrement diffusé sous licences libres copyleftées.
AEROSEED a conçu une éolienne avec un nouveau type de pales, pouvant fonctionner avec des vents irréguliers (en milieu urbain par exemple) et permettant de charger des batteries et de fournir du courant alternatif en 230V. Elle souhaite diffuser toutes ses connaissances sous licences libres pour permettre à tout le monde de construire sa propre éolienne et que la production d'énergie éolienne devienne un bien commun.
Un appel à dons (financement participatif) sera lancé début 2013 pour financer le premier prototype. Si les fonds récoltés sont suffisants, le prototype permettra d'optimiser l'esthétique, la mise aux normes, la fiabilité, l'acoustique, le rendement etc. L'éolienne sera vendue en kit pour permettre à chacun d'étudier son fonctionnement et d'expérimenter de nouveaux systèmes.
Un site internet multilingue sera mis à disposition des contributeurs pour qu'ils puissent présenter leurs développements, communiquer, diffuser leurs documentations, plans et logiciels, vendre des kits et des pièces de rechange.
Les licences Creative Commons ont fêté les dix ans de leur création. La Fondation Creative Commons a en effet été lancée en 2001, à l’initiative notamment du juriste américain Lawrence Lessig, et les premiers jeux de licences ont été publiés en décembre 2002. Avant de souffler les bougies, fermons les yeux et essayons d’imaginer un instant à quoi ressemblerait Internet si les licences Creative Commons n’existaient pas… Nul doute que quelque chose d’essentiel nous manquerait car les CC sont devenus un des standards de l’environnement numérique.
Cette semaine, Creative Commons fête ses dix ans dans le monde entier. Une décennie d'alternative à une vision maximaliste de la propriété intellectuelle qui a su conquérir le grand public. Owni, un des rares médias en CC en France, vous retrace cette histoire en une infographie interactive.
Des early adopters aux géants du web, Owni vous retrace en une infographie 10 ans d’histoire de Creative Commons : ou comment un pari que d’aucuns jugeait pascalien a été remporté haut la main : proposer une alternative légale assouplissant la propriété intellectuelle pour favoriser le partage à l’heure du numérique..
Depuis le mois d’Octobre 2012, la mission Lescure auditionne les experts numériques du secteur. C’est dans ce cadre que des représentants de Creative Commons France/CERSA-CNRS ont été auditionnés.
On ne connaît pas forcément le nom de Simon Giraudot, mais de larges sourires s’affichent sur les visages des habitués du Framablog lorsqu’on fait allusion au Geektionnerd, le comic strip malicieux, impertinent et férocement libriste qui chaque semaine rebondit sur l’actualité. On se régale aussi des tomes successifs de GNKD dont les albums sont disponibles à la fois en format numérique et en bel album cartonné aux éditions Framabook.
À l’occasion de la parution récente du tome 4, intitulé « Au temps pour moi », vous pourrez rencontrer Simon et de lui demander une dédicace personnalisée samedi prochain… Mais faisons un peu connaissance avec mister « Gee », et demandons-lui ce que signifie publier sous licence libre.
Dans un environnement économique pour le moins morose, le secteur des innovations technologiques afférent à l’exploitation de données publiques bénéficie de perspectives commerciales très prometteuses. Les statistiques de l’INSEE, les données du trafic routier, les informations sur les jardins publics, les listes des gares SNCF et les statistiques de ponctualité des TGV sont en effet autant d’informations brutes qui ne demandent qu’à être génératrices de valeurs ajoutées une fois entre les mains d’opérateurs privés ingénieux.
Rendre les moyens de production aux travailleurs : douce utopie ? Pourtant, dans le monde des licences libres, les exemples concrets et aboutis existent bel et bien, qui pourraient bien faire émerger une économie des communs. Voire davantage si affinités.
« L’affaire OpenJustitia » qui se déroule actuellement en Suisse est un cas très intéressant. Comme on peut le lire sur le site du projet, OpenJustitia est « un ensemble de logiciels spécifiques pour les tribunaux. Le Tribunal fédéral a développé ces derniers de sa propre main et les a personnalisés à ses propres besoins. OpenJustitia permet notamment une recherche efficace dans les décisions du tribunal. » Il a donc été développé en interne et, comme son nom le suggère, il est libre (sous lience GNU GPL v3) et a d’ailleurs reçu un prix dernièrement aux CH Open Source Awards 2012.
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