L’enthousiasme des entreprises suscité par l’adoption massive de l’IaaS OpenStack répond-il vraiment à leurs besoins ? Oui, répond Philippe Desmaison, Technical Manager chez SUSE. Il en explique les raisons.
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Libre de faire, Faire Libre
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Veille sur la culture et les logiciels libres, les laboratoires de fabrication numériques, et le "DIY".
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Aurélien BADET
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Avec cette nouvelle version, la distribution s'engage résolument vers le cloud public. Elle intègre les briques OpenStack et Xen Cloud Platform.
La sortie d'une nouvelle version majeure de Debian attire généralement l'attention. Ce système est en effet le socle de deux autres distributions parmi les plus populaires du monde Linux : Ubuntu et Mint. Pour autant, Debian 7 (nom de code : Wheezy ) ne repose pas sur la version la plus récente du noyau Linux, mais sur le Kernel 3.2 (alors que la dernière mouture du noyau est la 3 .9). Parmi ses innovations, cette édition introduit la possibilité de gérer de multiples architectures (multiarch), permettant de prendre en charge des applications en 32-bit et 64-bit sur la même machine Debian s'engage aussi résolument vers le cloud public. Sa dernière itération intègre ainsi des paquets prêts à l'emploi pour le système de pilotage de plate-forme de cloud OpenStack, ainsi que la technologie Open Source de virtualisation Xen Cloud Platform (XCP) - qui recouvre les piles OpenStack, mais aussi CloudStack et OpenNebula.
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RDO est une distribution OpenStack communautaire présentée par Red Hat. Elle permettra d’accéder aux dernières technologies. Le leader des pure players du monde open source, Red Hat, ajoute aujourd’hui un nouveau produit à son offre : RDO, une distribution OpenStack gratuite. Basée sur les dernières technologies OpenStack, elle est supportée par la communauté et conçue pour les systèmes d’exploitation Red Hat Enterprise Linux, Fedora et dérivés (CentOS, Scientific Linux…). « RDO réunit les principaux composants d’OpenStack (Nova, Glance, Keystone, Cinder, Quantum, Swift et Horizon) et les projets en cours d’incubation, Heat, pour l’orchestration des applications Cloud, et Ceilometer, pour la surveillance et le comptage des ressources, précise la société dans son communiqué. L’installation est facilitée par l’outil dédié développé par Red Hat, PackStack. » À bien des égards, RDO est à Red Hat OpenStack ce que Fedora est à Red Hat Enterprise Linux.
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Seagate Technology plc (NASDAQ : STX), leader mondial des solutions de stockage, annonce avoir rejoint les membres de l'OpenStack Foundation et de l'Open Compute Project dans le cadre d'une initiative visant à s'associer avec des leaders du marché en vue de définir et de promouvoir des normes open source pour le Cloud computing. Dans le cadre de son engagement, Seagate aidera les concepteurs de Cloud à développer des solutions plus évolutives et personnalisables en s'appuyant sur des plates-formes ouvertes, tout en réduisant les coûts d'exploitation et en apportant des avantages aux consommateurs.
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Pour augmenter sa puissance de calcul et accélèrer le traitement des données de son grand accélérateur de particules, le Cern a mis en place une infrastructure de cloud privé Open Source bâti sur OpenStack. Le grand accélérateur de hadron ( Large Hadron Collider – LHC), qui vise notamment à répondre aux questions fondamentales de l’existence de l’univers, est l’un des projets les plus importants du Cern. Alors que le LHC produit quelque 1 petabyte de données chaque seconde, la gestion des Big Data et le manque de ressources de calculs sont devenus les deux plus gros enjeux de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire. L’équipe informatique s’est reposée sur un environnement de cloud privé bâti sur OpenStack dans les phases de tests et de développement.
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OpenStack prend officiellement son envol sous forme de fondationLeMagITRackspace a officiellement donné les clés d'OpenStack à une fondation indépendante qui aura la lourde charge de faire vivre l'un des projets cloud Open Source le plus fédérateur...
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La solution, de cloud open source OpenStack monte en puissance partout dans le monde. La communauté dépasse les 10 000 membres, et 235 organisations sont impliquées dans son développement.
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OpenStack est une solution libre de cloud computing, le projet a été initié au début par la société Rackspace et la NASA. Ils ont été vite rejoint par plus de 150 entreprises, parmi eux Cisco, HP, Red Hat, Dell, IBM, Intel… Et récemment c’est l’agence de sécurité nationale américaine NSA qui a affiché son intérêt pour le logiciel. En effet, durant le dernier OpenStack Summit qui s’est déroulé à Portland, Nathaniel Burton, un des développeurs travaillant pour le compte de l’agence, a déclaré que cette dernière utilisait OpenStack sur ses serveurs. Il a ensuite exprimé l’intention de la NSA, de faire bénéficier le projet de son expertise dans le domaine de la sécurité. À l’instar de ce qu’elle a déjà fait avec GNU/Linux quand elle a réalisé SELinux, intégré depuis dans de nombreuse distributions. We hope to release that work back to the community similar to what NSA has done with Linux in the past
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Big Blue joue la carte de l’ouverture aux standards en intégrant dans son logiciel d’orchestration de cloud des briques Open Source. De quoi favoriser l’interopérabilité et lever l’un des obstacles majeurs à la diffusion de l’informatique en nuage. "C’est un tournant historique dans le développement du cloud computing." Selon Christiant Comtat, directeur du cloud computing chez IBM France, le lancement par Big Blue de SmartCloud Orchestrator est de nature à modifier la donne sur le marché. Ce logiciel d’orchestration de cloud intègre en effet des briques Open Source issues du travail de la fondation OpenStack. De quoi favoriser l’interopérabilité et lever ainsi l’un des obstacles majeurs à la diffusion des services de cloud computing.
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La virtualisation s'attaque à la problématique du poste de travail, vise à régler les problèmes de déploiement et de maintenance, et permet d'améliorer le partage des ressources physiques et à éviter l’achat superflu de serveurs. C'est dire si son champs d'application devient de plus en plus vaste pour les professionnels.
Cette montée en puissance s'est traduite par une démocratisation du Cloud et, et notamment pour les entreprises, du Clouds privé. Avec une conséquence du côté des outils, les solutions de virtualisation ont connu ces derniers mois une évolution radicale. C'est donc assez logiquement que Smile a mis à jour son Livre Blanc sur le sujet. « La virtualisation open source a pris de l'ampleur ces dernières années. Au-delà des serveurs, des postes clients, l’émergence du Cloud Computing et notamment des plateformes d'IaaS offrent de formidables perspectives pour l'open source », confirme Patrick Kouassi, Directeur Production Système et Infrastructure chez Smile.
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Entretien-fleuve avec le patron de Red Hat, Jim Whitehurst. Une personnalité sympathique et ouverte, qui comprend les rouages profonds de l’open source et le bien-fondé de cette approche.
Il y a des dirigeants qui occupent un poste de rêve. C’est sans conteste le cas de Jim Whitehurst, CEO de Red Hat depuis décembre 2007, qui a su trouver un travail à la hauteur de sa passion pour l’open source, tout en ayant la confiance des investisseurs (précédemment, il avait sauvé Delta Air Lines de la banqueroute). Dans le cadre d’un entretien exclusif, Jim Whitehurst a répondu sans concession à toutes nos questions. Il commence tout d’abord par nous décrire le mantra de l’entreprise : « S’appuyer sur la puissance de l’open source et en faire des produits consommables par les entreprises. »
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