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La semaine dernière, Rome accueillait la première « Maker Faire » européenne, une immense foire grand public où les bidouilleurs en tous genres, amateurs comme professionnels, montrent leurs savoir-faire. Faire, apprendre, partager, tel est le trio gagnant. Ici, on parle beaucoup d’open source, c’est-à-dire de la mise à disposition des plans et du code informatique pour que d’autres s’en emparent, le reproduisent, l’améliorent.
Les Fab labs (pour FABrication LABoratory, laboratoires de fabrication) sont des ateliers ouverts à tous gratuitement et équipés de machines outils de pointe. En 1998, Neil Gershenfeld, professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) donne un cours intitulé littéralement « comment fabriquer (presque) n’importe quoi ». C’est l’origine des Fab Labs, qui se sont développés jusqu’à former un réseau international.
Nous voilà reparties sur la route des hackers arabes, direction la Tunisie, et plus précisément le Forum social mondial de Tunis, qui se tient cette semaine sur le campus universitaire El Manar et dans la ville. J’avais déjà fait une brève rencontre en octobre avec un des membres de la communauté, Aymen aka Eon, complétée par des entretiens à distance, de quoi défricher. L’état d’esprit général était plutôt au désenchantement et à la démotivation des troupes, après l’élan révolutionnaire qui avait vu naître de nombreuses initiatives : hackerspace.tn, d’abord sous la houlette de Chemseddine Ben Jemaa aka Kangoulya qui est depuis parti en France ; le Chaos Computer Club tunisien, du nom de son célèbre et puissant homologue allemand ; OpenGov.tn, et OpenTunisia, des plates-formes qui s’inscrivent dans la lignée des projets de gouvernance ouverte et transparente ; TelecomixTN, inspiré de Telecomix, qui défend la liberté d’expression ; le Parti Pirate tunisien, affilié à ses homologues européens ; le Parti 2.0 de Aymen, un projet qui a permis à ce dernier de bénéficier d’une bourse en Suède, il est parti cet automne. Face à cette dispersion, un recentrage a été opéré sur le hackerspace, avec la création d’une structure mixte lucratif/non lucratif, Hackerscop. La communauté semblait piétiner à l’image du pays, toujours privé de Constitution, en proie à un contexte économique difficile et un regain de tension après l’arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda en octobre 2011.
La feuille de route du gouvernement sur le numérique inclut le développement des fab labs, ces ateliers collaboratifs boostés au numérique. Le Premier ministre l’a annoncé hier matin à l’occasion d’une visite du Fac Lab de Gennevilliers avec Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée de l’Economie numérique.
From Morocco to Iraq, we will meet with hacker communities. We will tell you their story : How they are bringing change to their societies. Release in June 2013. Après des décennies de dictature, d’ embargos et de guerres, l’Irak a acquis une solide réputation de destructeur plutôt que de constructeur. Les Irakiens devront faire preuve d’un “optimisme irrationnel” – c’est le terme utilisé par un Irako-Américain qui essaye de mettre en place le premier hackerspace du pays – pour se rappeler qu’ils étaient une des premières civilisation de makers dans le monde.” Wired
Cette semaine, Creative Commons fête ses dix ans dans le monde entier. Une décennie d'alternative à une vision maximaliste de la propriété intellectuelle qui a su conquérir le grand public. Owni, un des rares médias en CC en France, vous retrace cette histoire en une infographie interactive.
Des early adopters aux géants du web, Owni vous retrace en une infographie 10 ans d’histoire de Creative Commons : ou comment un pari que d’aucuns jugeait pascalien a été remporté haut la main : proposer une alternative légale assouplissant la propriété intellectuelle pour favoriser le partage à l’heure du numérique..
Ce matin, une réunion a eu lieu au cabinet de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique sur les fab labs. Une rencontre motivée par le passage du DG de TechShop, une chaine d’ateliers géants pour bricoleurs pointus américaine, la version lucrative des fab labs. Selon nos informations, des TechShops ouvriraient à Paris, Londres, Milan.
"Fabriquer un vibromasseur qui écoute votre corps", voilà l'utile objet DIY présenté par Beth, une jeune développeuse, qu'elle peut "utiliser immédiatement dans [s]a vie quotidienne". Insatisfaite de la télécommande old school de son sex toy sans fil qui lui donne l'impression de "programmer un magnétoscope (vous vous en souvenez ?) plutôt que de faire du sexe", la jeune femme a décidé d'améliorer le produit...
La société française Sculpteo, spécialiste des services d’impression 3D, a reçu la semaine dernière un Best of Innovation Awards 2013 au prestigieux Consumer Electronic Show. Entretien express avec son heureux co-fondateur Clément Moreau.
Fondés en septembre 2009 par Eric Carreel et Clément Moreau, Sculpteo propose des services d’impression 3D. La petite entreprise a reçu cette semaine un Best of Innovation Awards 2013, catégorie Software & Mobile app mobile au prestigieux Consumer Electronic Show, raout annuel de l’électronique grand public qui aura lieu dans deux mois à Las Vegas.
Sans les hackers, il n'y aurait pas d'Internet. Il n'y aurait pas d'ordinateur non plus.
Avant d'en arriver à nos PC connectés à 5 megabits par seconde, il y a un demi-siècle d'histoire du hacking, qui n'est rien d'autre stricto sensu, que l'usage créatif des techniques, l'art de démonter les systèmes (hacker signifie "mettre en pièces" en anglais), pour mieux en reconstruire d'autres, en fonction de ses envies, ses besoins, son simple plaisir. Autrement dit, sous le clavier de Jude Milhon, “St. Jude”, patronne des hackers, décédée en 2003, le hacking est "le contournement intelligent des limites imposées, qu’elles le soient par votre gouvernement, vos propres capacités ou les lois de la physique"
Impression 3D et imprécision XXL. Naguère confidentielle, l'impression 3D est devenue un sujet abordé par les médias généralistes, qui s'enthousiasment parfois sans trop de pincettes. Avec le risque de décevoir les attentes énormes soulevées par cette technique dite révolutionnaire.
La communauté du logiciel libre et son gourou Richard Stallman se mobilisent contre le projet de loi visant à unifier le système des brevets dans l'Union européenne. Qui permettrait, quarante ans après son interdiction, le grand retour du brevet logiciel. Décryptage.
Sur le modèle des Maker Faire, ces grands rassemblements dédiés au do it yourself, version moderne du bricolage de nos grands-parents, Owni organise ce samedi le premier Open Bidouille Camp, en partenariat avec la Cantine et Small Bang. Au menu, des ateliers pour mettre la main à la pâte et une conférence sur les enjeux politique, économique et sociaux de la fabrication personnelle.
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Des LEGOS aux recettes de cuisine en passant par la musique classique, tout se hacke. Reportage à l’OHM, sorte de Jeux olympiques du hacking, à la recherche du futur.
Cinq fab labs doivent être implantés dans des écoles du Caire dans les quatre ans qui viennent, financés par l’aide au développement américaine. Reportage au premier fab lab d’Egypte, qui collabore à ce programme, pendant une visite scolaire. Les élèves sont sagement assis, les rangs ressemblent à ceux de l’école mais la présentation à laquelle ils assistent est censée leur ouvrir des portes pédagogiques sans fin : une vingtaine d’élèves d’une école de garçons du Caire sont venus découvrir le concept de fab lab in situ, en attendant d’avoir le leur, inch’allah cet été.
Sabine est journaliste, Ophelia photographe et vidéaste : toutes deux ont émergé de la pépinière du site OWNI (l'un des partenaires de Global Voices) et tournent actuellement une web documentaire sur “Les hackers dans la cité arabe” sur la technologie, les applications, les hack labs et les makers spaces, qui s'inventent au Maghreb et au Moyen Orient actuellement.
En 2013, la communauté des hackers, ces bidouilleurs créatifs, reste masculine à 90%, et les accusations de machisme ressortent régulièrement. Et sus aux clichés : les communautés arabes semblent bien plus mixtes.
Cette année, les hackers célèbreront les 10 ans de la mort de leur Sainte Patronne : Jude Milhon, décédée en juillet 2003 d’un cancer. Une sacrée nénette qui dès les années 70 voyait dans les ordinateurs un outil d’empowerment et non de mort, clamait que “les filles ont besoin de modem”, vantait “la joie du sexe hacker” et inventa le mot-valise cypherpunk, un mix entre cyberpunk et cypher, chiffrer en anglais.
Je n'ai pas la prétention de pouvoir raconter cette belle histoire qui s'étend depuis plusieurs décennies. Cependant, je vous propose une rétrospective faite par Sabine Blanc et Ophelia Noor qui par les ondes de France Culture nous amènent quelques billes historiques très intéressantes. Elles expliquent ce qu'ils sont et surtout leurs impacts dans l'informatique d'aujourd'hui, elles présentent aussi leurs objectifs, de leurs démarches, des différents mouvements des hackers. C'est vraiment intéressant et cette petit heure de podcast vaut vraiment le coup.
La ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique a confirmé hier d'un tweet que le gouvernement avait l'intention de développer en France le réseau des fab labs. La discussion en 140 caractères qui a suivi a permis de voir les différents acteurs qui se positionnent sur le très trendy créneau des fab labs.
Le Parti communiste français met le nez dans les fab labs. Avec comme une vieille envie de se remuer un peu le logiciel. Et convoque Sabine Blanc pour déminer le terrain de la valeur d'usage du DIY et de ces nouveaux moyens de production. Gonzostory entre quatre murs ambiance Paco Rabanne. Celui de la déco 70's, pas de la fin du monde.
Ce samedi, Brest a organisé en partenariat avec Owni le premier chapitre provincial d'Open Bidouille Camp, deux mois à peine après la première édition parisienne. Plus de 1 000 personnes ont (re)découvert les joies de la bricole créative en mode collaboratif.
Quelle injustice! Quand on parle des hackers, ces bidouilleurs informatiques, on pense au détournement, au piratage, aux virus et à toutes sortes de comportements illégaux. Pourtant le hacking est bien plus que cela. On lui doit les plus belles entreprises, les technologies les plus utiles. Apple, la plus importante capitalisation boursière au monde, les jeux vidéo, première industrie culturelle de la planète et l’internet, un réseau qui représente 20% de la croissance économique mondiale, sont des enfants du hacking. Sans parler tout simplement du micro ordinateur… Vous en doutez? Un livre, un ebook, retrace cette histoire incroyable du XXIème siècle. Hackers : bâtisseurs depuis 1959, publié par Owni et signé Ophélia Noor et Sabine Blanc. Elles sont nos invitées cette semaine.
Regards citoyens, association pionnière sur l'Open Data en France, réagit pour Owni aux deux articles très relayés qui laissent augurer d'un avenir assombri pour l'ouverture des données en France. Pour elle, il s'agit d'un bad buzz non étayé. Tribune en mode décorticage des faits.
HacKIDemia fait partie de ces chouettes projets qui entendent renouveler la pédagogie des sciences et de la technologie en mettant au centre le (savoir-)faire, et qui puisent leur inspiration dans les valeurs des hackers, ces bidouilleurs créatifs et partageurs.
Ce jeudi, deux enfants très partageurs ont donné une conférence à l'Open Hardware Summit à New York sur les vertus éducatives de l'open source hardware. Des vertus éducatives dont l'école traditionnelle n'a pas encore pris toute la mesure.
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