Libre de faire, Faire Libre
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Veille sur la culture et les logiciels libres, les laboratoires de fabrication numériques, et le "DIY".
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L'exigence d’accès à l’information devient nécessaire pour survivre et se distinguer

L'exigence d’accès à l’information devient nécessaire pour survivre et se distinguer | Libre de faire, Faire Libre | Scoop.it

L’ampleur de la collecte d’informations à travers les réseaux sociaux, les métadonnées stockées et les interceptions en tous genres bouleversent notre capacité d’appréhension du monde.

Le philosophe Michel  Serres considère qu’après la découverte de l’écriture, qui apportait la mémoire et agrandissait le champ de l’échange,  puis celle de l’imprimerie, qui en permettait le stockage et sa diffusion, l’Humanité est en train de vivre sa troisième révolution avec l’arrivée du numérique et de l’Internet. Il faut reconnaître que cette rupture, touchant toutes les secteurs de l’activité humaine, produit sous nos yeux un nouveau modèle de société. Chacun en vit journellement les conséquences mais rares sont ceux prêts à les affronter dans le long terme alors qu’elles sont inéluctables.

 

 

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L'impression 3D, pilier de la prochaine révolution industrielle - ou pas ?

L'impression 3D, pilier de la prochaine révolution industrielle - ou pas ? | Libre de faire, Faire Libre | Scoop.it

Révolution industrielle d’un nouveau genre ou mode sans conséquence ? Le réel impact de l’impression 3D reste flou. Dans un article de Wired, Carl Bass (@carlbass, Wikipédia), CEO d’Autodesk, se penche sur les avantages et les limites de cette technologie.

 

 

Les Médias en Chantier www.lmc.today's comment, June 23, 2013 2:42 AM
J'ai déjà lu cet article depuis un moment et c'est véritablement le plus gros ramassis de conneries qu'il m'ait été donné de lire sur le sujet.

Le type est carrément à la ramasse. Il me fait penser au président de l'Automobile Club de Suisse qui, en 1911, déclarait à la radio : "l'automobile n'a pas d'avenir en tant que moyen de déplacement, le cheval aura toujours sa place. Son coût la rend inaccessible au plus grand nombre et même s'il est clair que l'on peut s'attendre à une évolution, il ne sera jamais possible de dépasser le 60km/h"...

Des gens criaient aussi au loup avec la création de la ligne de chemin de fer traversant les USA, qui sectionne plusieurs fuseaux horaires. Des médecins avertissaient du danger, qui pouvait aller jusqu'à la mort pour certains, de se déplacer sur une si grande distance à une telle vitesse.

Je n'ai pas peur de le dire, le gars est un abruti complet!

En vérité, l'impression 3D aura plus d'impact sociétal qu'internet et le téléphone mobile. Elle va tout simplement sonner le glas de l'emploi salarié.

Dans 5 ans, il sera possible d'imprimer des pneus de voiture. Des imprimantes à béton de 30m de côté sont en construction, de quoi bâtir une maison sur place. Il suffira d'acheter les plans de sa maison ou de les dessiner soi-même, on louera alors l'imprimante 3D, que l'entreprise viendra nous monter sur place comme aujourd'hui elle nous installe une grue...et la maison sera imprimée en quelques jours.

D'un point de vue industriel, la situation est encore plus marquante, parce que l'impression 3D permet la conception d'objets aujourd'hui envisagés pour le grand public, mais non produits en raison de leur extrême complexité qui les rend trop coûteux à fabriquer. Grâce à l'imprimante 3D, ces objets pourront être produits à moindre coût simplement parce que les composants seront imprimés en même temps que le boîtier. Que dire du photovoltaïque? Qu'on peut déjà imprimer en jet d'encre avec de l'encre photovoltaïque comme en 3D?

Aujourd'hui, si le pékin moyen veut offrir un bijou dans ses prix à Madame, il se connecte sur un site web ou va dire bonjour à la vendeuse du "Manège à Bijoux" le plus proche. Ces bijoux donnent du travail à une foultitude de gens. Des mineurs extraient le minerai qui est transporté et traité dans une usine dans laquelle travaillent des ouvriers. La matière première produite est ensuite transportée dans des ateliers qui vont la travailler selon des plans dessinés par des designers. Ces bijoux sont ensuite transportés chez les grossistes qui vont les distribuer et les transporter chez les divers revendeurs qui ont des vendeurs. Dans le cas d'un site en ligne, ça donnera encore du travail à la Poste pour la livraison, dans le cas d'un achat physique, éventuellement le conducteur du bus, pour tirer encore un peu en avant.

Avec l'imprimante 3D, les mineurs extraient le minerai, qui vient traité dans une usine qui n'aura plus besoin d'ouvriers très bientôt. Cette matière première est directement packagée et vendue sur internet comme recharges pour les imprimantes 3D et livrée par la Poste aux destinataires, professionnels ou particuliers. Si Monsieur veut offrir un bijou à Madame, il se connecte sur un site spécialisé, il achète le plan du bijou en fonction du designer souhaité, éventuellement plus options, par exemple :

- Gravure de 25 lettres max genre "A toi pour la vie" : 2€
- signateur du designer : 2€
- bicolore : 6€
- Etc...

Monsieur paie avec Paypal/Moneybooker/etc...reçoit par email le plan du bijou dont il lance l'impression.

Terminé...

Ce qui signifie qu'un designer tout seul avec une solide infrastructure informatique peut gérer un portefeuille de 10 millions de clients depuis son salon.

On peut rapporter ça à toute sorte de gadgets. Un gars qui crée un joli porte-clés avec une fonction particulière, coût du plan : 1€. Un type qui dessine des boîtiers pour des appareils quelconques, tarification à l'heure. Un autre qui se spécialise dans le design d'objets de déco, des pieds de lampe de chevet, de petits-abats-jours, des presse-livres, etc...etc...

...Et tout ça se fait simplement en recevant de la matière première par la Poste, directement de chez le fabricant, sans déplacement, sans usine ni atelier...
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Imprimante 3D: imprime-moi une révolution (industrielle)

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Ces machines seraient à même de nous permettre de nous réapproprier les moyens de production... Un rêve marxiste, quoi.
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Les fab labs en route vers le Grand Soir

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Le Parti communiste français met le nez dans les fab labs. Avec comme une vieille envie de se remuer un peu le logiciel. Et convoque Sabine Blanc pour déminer le terrain de la valeur d'usage du DIY et de ces nouveaux moyens de production. Gonzostory entre quatre murs ambiance Paco Rabanne. Celui de la déco 70's, pas de la fin du monde.

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La troisième révolution industrielle est en marche et nous pouvons tous y participer

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La « troisième révolution industrielle » est une expression popularisée par un récent essai de Jeremy Rifkin. Mais s’il se penche attentivement sur la question de l’énergie, qu’il envisage durable et distribuée, il se montre moins prolixe sur la question de la production.

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L’impression 3D : Conclusion

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L'impression 3D est une technologie qui ne date pas d'hier. Mais cette dernière évolue rapidement, permet d'aller là où certaines techniques actuelles butent et devient de plus en plus accessible. Très utile pour certains usages comme le prototypage, elle constitue un vrai potentiel pour les starts up, avec de nouveaux marchés à l'horizon. Elle pourrait même devenir un véritable outil pour lancer des projets, sorte de catapulte à nouvelles idées. Pour l'entreprise, l'impression 3D constitue et constituera une réelle opportunité.

Mais certains voient même plus loin. The Economist ou Wired ont publié récemment de très nombreux sujets sur le domaine de l'impression 3D, avançant que cette technologie pourrait changer notre vie, ou « pourrait avoir un impact sur le monde aussi conséquent que l'apparition de l'usine ».

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Makers : la nouvelle révolution industrielle de Chris Anderson

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Mouvement de mode et branché ou couveuse géniale du monde économique de demain, la galaxie Makers (de make = fabriquer) fait l’objet depuis un an d’une grande attention de la presse spécialisée et… du président Obama. Avec la sortie de la bible du mouvement, l’essai Makers, de l’ancien rédacteur en chef du magazine Wired Chris Anderson, parti depuis diriger une entreprise de drones, on peut enfin essayer de savoir si le futur, c’est vraiment demain.

 

 

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Lui, président, implantera-t-il des fab labs ?

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Ce matin, une réunion a eu lieu au cabinet de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique sur les fab labs. Une rencontre motivée par le passage du DG de TechShop, une chaine d’ateliers géants pour bricoleurs pointus américaine, la version lucrative des fab labs. Selon nos informations, des TechShops ouvriraient à Paris, Londres, Milan.

 

 

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Makers, la nouvelle révolution industrielle

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Pearson publie la traduction du nouveau livre de Chris Anderson, intitulé Makers : la nouvelle révolution industrielle. Et comme tous les livres de Chris Anderson, c'est un évènement.On se souvient de la Longue Traîne (qui vient de paraître en poche et dont nous avions publié la traduction de l'article originel) et de sa critique (voir "Que faire de la longue traîne", qui depuis, étude après étude, montre que ses effets demeurent extrêmement limités - voir par exemple celle publiée dans le dernier numéro de la revue Réseaux). Cela n'a pas empêché le concept de demeurer l'un des plus stimulants de la nouvelle économie.

On se souvient également de Free (dont nous avions également rendu compte) qui s'intéressait à l'économie de la gratuité en proposant une intéressante taxonomie des modèles économiques du gratuit.

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