Luxembourg (Europe)

Le ministre de la Sécurité sociale et l’OGBL sont parvenus à un accord jeudi: la limite légale pour le congé maladie passerait de 52 à 78 semaines sur une période de deux ans.

Les discussions entre l’OGBL et le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, ont abouti: un projet de loi sera déposé pour étendre de 52 à 78 semaines la période maximale de congés maladie sur deux ans, apprend-on dans les colonnes du Quotidien de l’édition de vendredi.

Les différentes parties discutent de cette extension depuis décembre. Aujourd’hui, les employés souffrant de maladie grave perdent leur emploi et leurs indemnités de maladie s’ils dépassent 52 semaines de maladie sur une période de deux ans. Une situation qui a alerté les pouvoirs publics, ainsi que les syndicats, dont l’OGBL, qui a demandé au ministre une réunion d’urgence jeudi.

Une loi qui devrait entrer en vigueur au 1er janvier prochain

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Flexibilité au niveau du taux de reprise à 25, 50 ou 75%, maintien des indemnités pécuniaires d'assurance maladie dans leur totalité lors d'une reprise partielle du travail... en matière de mi-temps thérapeutiques. Dépassement de la limite des 52 semaines pouvant aller jusqu'à 26 semaines, en étroite collaboration avec les employeurs et après validation par le Contrôle médical de la sécurité sociale qui en appréciera la pertinence... Telles sont en substance les propositions de Romain Schneider sur la base d'un «compromis de nature à satisfaire tant les assurés que les employeurs».


L'OGBL, qui est partie prenante dans les négociations, estime que «les orientations du ministre vont dans la bonne direction», mais entend mettre à profit la réunion d'aujourd'hui pour «discuter encore en profondeur de certains points».

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Problématique des 52 semaines de maladie : Le LCGB maintient sa revendication pour une suppression de cette guillotine sociale
Fidèle aux discussions menées depuis 2014 autour d’une résolution des problèmes liés à la limite des 52 semaines pour des personnes gravement malades, la proposition soumise ce matin par le Ministre de la Sécurité Sociale tourne toujours autour de la mise en place d’une nouvelle procédure administrative soumise à délais et conditions. Le LCGB doit ainsi constater qu’une solution réelle dans ce dossier fait toujours défaut.

Les salariés embauchés sous contrats de droit privé, qui atteignent la barrière des 52 semaines de maladie sans avoir guéri, se voient, contrairement aux fonctionnaires d’Etat, confronté à une guillotine sociale qui met leur existence en péril.

Pour le LCGB, la proposition ministérielle se caractérise toujours par une approche purement administrative, qui impose des contraintes de délais et de conditions aux personnes concernées. Au lieu de supprimer une fois pour toutes la guillotine sociale, elle sera uniquement retardée, au cas par cas et sous réserve du respect des modalités précises, d’une procédure administrative.

Le LCGB ne peut pas partager cette approche gouvernementale et maintient sa revendication pour une suppression de toute référence à une limite de 52 semaines des textes législatifs. Ceci constitue la meilleure réponse possible pour garantir que toute personne gravement malade ne se voit plus jamais confronté aux problèmes existentiels causés par la règle des 52 semaines.

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Où en sont les négociation pour prolonger la limite des 52 semaines de maladie au Luxembourg ?

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Im Zusammenhang mit der umstrittenen 52-Wochen-Regelung haben Sozialversicherungsminister Romain Schneider und die Gewerkschaft OGBL sich auf eine Neuregelung geeinigt.
Die Frist wird um 26 Wochen auf 78 Wochen ausgedehnt, „ohne irgendwelche Bedingungen“, so Carlos Pereira vom OGBL am Donnerstag nach der Unterredung mit dem Minister. Das bedeutet: Arbeitnehmer können in einem Zeitraum von 104 Wochen (zwei Jahre) 78 Wochen krankgeschrieben sein, ohne Angst um ihren Job haben zu müssen. Damit will man Langzeitkranke besser vor Arbeitslosigkeit schützen.

Neu ist auch die progressive berufliche Wiedereingliederung. Diese Prozedur ersetzt den "mi-temps thérapeutique" und hat gleich mehrere Vorteile.

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OGBL stimmt Schneider grundsätzlich zu

Flexibler könnte die Rückkehr in Teilzeit gestaltet werden. Künftig könnte dies neben den bisherigen 50 Prozent auch zu 25 und 75 Prozent möglich sein – wobei der volle finanzielle Ausgleich für die Krankenversicherung beibehalten wird. Außerdem schlug Schneider vor die 52-Wochen-Grenze in Zusammenarbeit mit den Arbeitgebern um 26 Wochen zu verlängern. «Ein Kompromiss, der sowohl die Kranken als auch Arbeitgeber zufrieden stellen kann», sagt der Minister.

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Veröffentlicht am Donnerstag, 28. September 2017 um 17:49
(BB) - Die Arbeitnehmervertreter wollen Minister Romain Schneider beim Wort nehmen. In der umstrittenen 52-Wochen-Regelung bei längerer Arbeitsunfähigkeit soll es endlich zu einem besser Schutz der Betroffenen kommen.

„Noch vor dem Jahresende will ich ein Vorprojekt unterbreiten“, beteuerte der Sozialminister gestern nach einer Unterredung mit der Gewerkschaft OGBL. In einem neuen Gesetzestext sollen Härtefälle berücksichtigt werden, sodass Menschen nach einem Ausfall von mehr als 52 Wochen nicht zwingend eine Kündigung droht.

Besonders Krebspatienten befinden sich in einer misslichen Lage, wenn die Genesung länger dauert. Für solche Fälle soll es besondere Schutzklauseln geben, meinte Romain Schneider.

Bei der bilateralen Unterredung am Donnerstag setzte sich die Gewerkschaft außerdem für Leistungsverbesserungen für die Versicherten ein. Die positive Finanzlage in der CNS könne unter anderem zu einer besseren Kostenübernahme bei Sehschwächen und Laseroperationen führen.

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