Ecologie & société
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Ecologie, économie, société, humanité.
Notre planète est exsangue, nos sociétés peu exemplaires, mais nous pouvons changer les choses.
Acte 1 : S'informer, informer, éduquer, agir.
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Effondrement de 58% des populations de vertébrés en 42 ans

Effondrement de 58% des populations de vertébrés en 42 ans | Ecologie & société | Scoop.it

"Les populations de mammifères, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles dans le monde se sont effondrées de 58% en quarante deux ans (entre 1970 et 2012) et ce déclin va se poursuivre si nous ne faisons rien, alerte le WWF dans son rapport Planète vivante 2016.

« Que la biodiversité poursuive sa chute, et le monde naturel que nous connaissons aujourd’hui s’effondrera d’un seul tenant », avertit le directeur général du WWF International, Marco Lambertini, dans cet état des lieux de la planète.

« Le déclin subi par les populations d’espèces sauvages est de plus en plus préoccupant », souligne-t-il: « Il devrait atteindre en moyenne 67% » d’ici à 2020, si rien n’est fait pour enrayer la tendance..."

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Préserver la biodiversité : une nécessité économique et sociale

Préserver la biodiversité : une nécessité économique et sociale | Ecologie & société | Scoop.it
La biodiversité est menacée par la surexploitation, la destruction et la fragmentation des habitats, l'introduction d'espèces envahissantes et les pollutions.
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Et si l'ours polaire disparaissait de la Terre?

Et si l'ours polaire disparaissait de la Terre? | Ecologie & société | Scoop.it

EVENEMENT - L'Institut océanographique accueille le premier colloque en France sur les ours blancs...


Via Hubert MESSMER , Lanne Marie-Christine
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Global Freshwater Biodiversity Atlas

Global Freshwater Biodiversity Atlas | Ecologie & société | Scoop.it

This online Atlas is a product of collaboration by numerous scientists, organisations and projects active in freshwater biodiversity research and conservation.

This project aims to build a global information platform for scientists and ecosystem managers with access to all available databases describing the distribution, status and trends of global freshwater biodiversity.

 

Copyright © 2013 BioFresh Project - Biodiversity of Freshwater Ecosystems. Funded by the European Union under the 7th Framework Programme

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Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l'agrobusiness

Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l'agrobusiness | Ecologie & société | Scoop.it
C'est un mouvement mondial : du Brésil à la Grèce, en passant par le Périgord, des maisons et des banques coopératives de semences se multiplient.

L’objectif : libérer les agriculteurs des droits de propriété imposés par l’industrie semencière, ne dépendre ni des OGM ni des pesticides, et cultiver la biodiversité. Plus de 300 paysans de quinze pays sont venus témoigner en France de leurs expériences collectives en faveur de la souveraineté alimentaire.

 

« Il faut nous organiser pour récupérer toutes les semences qui sont dans les banques de gènes et remettre ce trésor entre des mains sures, celles des paysans...


Via L B-M
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Kokopelli/ La guerre des graines a commencé

Kokopelli/ La guerre des graines a commencé | Ecologie & société | Scoop.it

Connaissez-vous Kokopelli ? Depuis 20 ans cette association distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Les semences qui dérangent, on fait le point !

 

Depuis 20 ans Kokopelli distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Tout cela grâce à un réseau militant de producteurs, d’adhérents, de parrains et marraines qui permettent de maintenir une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. En 2007, elle distribuait 550 variétés de tomates, 300 variétés de piments, 130 variétés de laitues, 150 variétés de courges et 50 d’aubergines ! Chaque année Kokopelli distribue gratuitement près de 200 colis de semences aux communautés rurales, associations ou ONG.

Ces semences sont produites par les adhérents de l’Association et les “parrains“ et marraines : pour l’une d’elle, Meiyna Vernet, “Produire, offrir, échanger des semences, c’est un acte de résistance qui permet de favoriser la biodiversité cultivée, de préserver notre patrimoine génétique, en cultivant des variétés anciennes, reproductibles et menacées de disparition, de retrouver notre autonomie alimentaire en récoltant nos propres graines et en cessant d’acheter des graines chaque année, d’entrer dans une dynamique d’échanges et de solidarité, de privilégier des semenciers qui travaillent réellement à la sauvegarde des variétés, et d’œuvrer à l’adaptation des variétés existantes et créer de nouvelles variétés“.

 

En 2005 Kokopelli avait été attaquée par la société Graines Baumaux pour concurrence déloyale. Le verdict est tombé. Enorme événement largement passé inaperçu : le 12 Juillet, la Cour de Justice Européenne, désavouant Kokopelli, a estimé que l'Europe avait raison d'imposer l'obligation de ne commercialiser que des semences de légumes recensées dans des catalogues officiels. La Cour a estimé que l'objectif premier des lois européennes en vigueur "consiste à améliorer la productivité des cultures de légumes ". Comme si la Justice avait à se préoccuper des rendements !

 

Pourtant l’avocat général, Juliane Kokott, n’avait pas manqué d’affirmer que les règles relatives à l’admission des semences au Catalogue Officiel, qui en recense toutes les catégories qui veulent être commercialisées, n’ont “aucun rapport avec la santé des plantes“ et qu’il “appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu’ils cultivent“. Mais surtout il estimait : « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens ».

Car c’est l’enjeu ! Non seulement la biodiversité est en cause mais la privatisation des semences de plus en plus aux mains des grands groupes industriels du type Monsanto. Un enjeu mondial : Marie-Christine Robin auteur de l’excellent “Le monde selon Monsanto“*, décrit le calvaire des paysans indiens qui se suicident en masse depuis l’introduction des semences OGM, puisqu’ils se trouvent ruinés, obligés après chaque récolte de racheter les semences à Monsanto. Le processus était le même que celui auquel nous assistons : on leur promettait une productivité phénoménale, des rendements mirifiques. Les variétés traditionnelles ont été interdites et la place faite aux grandes compagnies semencières.

 

Vandana Shiva, féministe et adepte de Gandhi, parfois décrite comme le “José Bové en Sari“ dénonce sans relâche ce système qui en commençant par “breveter le vivant“ aboutit à privatiser tout un secteur et, dans le cas de l’Inde, à affamer des populations entières. A l’instar des brevets industriels, les entreprises réussissent à breveter un gène, c’est-à-dire une séquence de l’ADN d’une plante, qu’elles ont isolé ! Savez vous qu’aux USA, dans les années 90, on a breveté des gènes humains ! Pour les végétaux, en Inde, cela a commencé par le Seed act qui, en 2004, risquait d’aboutir, selon Vandana Shiva, à une véritable dictature semencière.

 

En France depuis plusieurs décennies, la pratique des semences de ferme permettant aux agriculteurs de replanter leurs graines n’allait déjà plus de soi : ces semences étaient protégées par un Certificat d’obtention végétale (COV) – à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l’espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France.

 

Puis vint une proposition de loi UMP qui légalise les semences de ferme …à condition de verser une “rémunération“ aux titulaires des COV c’est à dire des entreprises de semenciers. Et enfin cette dernière décision de la cour de Justice européenne qui est un nouveau pas dans la marchandisation : après l’école, le corps et le trafic d’ovocytes et la vente d’organes, c’est la marchandisation de la nature qui est en jeu.

 

On comprend que Kokopelli se sente menacé et appelle à ce qu’on les soutienne, “car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité“.

Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes

 

 


Via L B-M