À l’issue de leurs trois ans de service militaire au sein de Tsahal, l’armée de l’Etat hébreu, les jeunes Israéliens pourront désormais se consacrer à l’apprentissage de la cuisine asiatique.
Un projet qui s’inscrit dans une politique de maîtrise de l’immigration pour raisons professionnelles. Alors que le pays connaît un véritable engouement pour la gastronomie nippo-sino-thaïlandaise, ce dispositif doit permettre «de réduire le nombre de travailleurs étrangers dans ce domaine et de les remplacer par une main-d’œuvre israélienne qualifiée», explique le ministère de la Défense de l’Etat hébreu.
Essentiellement répartis dans les secteurs de l’agriculture et de la restauration, les travailleurs immigrés représentent 10,4 % de la population active en Israël. Mis en place depuis plus d’un an, ce programme accueillera 150 participants en 2012 pour un coût de 4,5 millions de shekels par an (soit 918 000 euros).
La Kascherout (le code alimentaire qui détermine ce qui est Kasher) n’est apparemment pas prévue au programme. ...