Avec la fausse annonce de la fin des blagues dans les emballages Carambar, la marque a réussi un coup marketing sans précédent. Au-delà de cas précis et de l’indignation plus ou moins déplacée des journalistes et autres blogueurs qui se sont sentis manipulés à des fins bassement mercantiles, se posent d’autres questions sur la pérennité de la communication virale en général et sur la finalité des communautés constituées autour des marques.
Rappel : Fin mars, le groupe Mondelez réussit à créer un buzz sans précédent en annonçant la fin prochaine des blagues Carambar. Rapidement l’annonce franchit les frontières du digital pour se retrouver dans quasiment toute la presse nationale et même dans la plupart des journaux télévisés francophones.
Au final, tout se révèle être un vaste canular destiné uniquement à propulser les bonbons Carambar en tête des conversations.
Objectivement l’opération est un succès, n’en déplaise aux quelques professionnels de la communication qui crient à la supercherie, oubliant un peu vite la complaisance avec laquelle certains ont relayé cette information somme toute assez secondaire.
A qui le tour ?