“L’un des impacts médiatiques les plus négatifs de la révolution numérique, sociale et mobile est la multiplication sans fin du nombre de médias et de commentateurs individuels sur Internet, favorisée par la gratuité de la production et la diffusion de contenus numériques. Cette évolution présente le paradoxe d’être positive pour la liberté d’expression et négative pour la démocratie.
En effet, elle crée un besoin inextinguible de contenus pour alimenter tous ces médias. Or la qualité de cette production éditoriale ne peut pas être équivalente à sa quantité. Plus le volume de contenus augmente, plus leur valeur moyenne diminue. Trop de journalisme tue le journalisme.
Tous les médias en viennent ainsi à se focaliser sur des sujets dérisoires car les plus vils contaminent les plus sérieux : par peur d’être déconnectés du grand public, les médias d’information traitent de sujets relevant des tabloïds. La surinformation génère une sous-information”.
L'afflux de plates formes et de sites de contenus mettent ont eu peu à peu la peau de Medium. Un pivotement sur le modèle économique permettant de créer une potentiel réussite ...