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Actualité de la santé au sénégal et dans le monde
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Les 5 bienfaits de la marche au quotidien pour la santé !

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Marcher c'est gratuit ! "Salut tout le monde ! Saviez-vous que marcher seulement 3000 pas par jour peut réduire significativement le risque de diabète. voici 3 BÉNÉFICES DE LA MARCHE QUOTIDIENNE Premièrement, marcher améliore la circulation sanguine. C'est excellent pour ton cœur Deuxièmement, c'est super pour ton humeur. Ça libère des endorphines, les hormones du bonheur ! Et troisièmement, ça aide à contrôler ton poids, ce qui est crucial pour prévenir le diabète. 3000 pas par jour = environ 30 minutes de marche Alors, pourquoi ne pas commencer aujourd'hui ? Mets tes chaussures et pars en balade Marcher, c'est gratuit et ça peut vraiment changer ta vie. Fais le premier pas maintenant Abonne-toi pour plus de conseils santé.
#bienetre #medical #docteur #marcher
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Cela vous convient ? - Examen de santé (Check-Up)

Votre âge, vos facteurs de risque et votre état de santé actuel déterminent si vous avez besoin d'un bilan de santé. Alors, un bilan de santé complet est-il adapté pour vous ?

Lors d'un bilan de santé complet régulier, vous subissez un certain nombre d'examens physiques et mentaux pour vous assurer que votre corps et votre esprit sont en bonne forme. En rendant cela une routine, vous pouvez détecter tôt les problèmes de santé potentiels, ce qui vous procure un sentiment de sécurité et de tranquillité d'esprit. Lorsque vous êtes proactif concernant votre santé, vous pouvez éviter le stress et l'incertitude associés à la maladie, y compris les congés de travail ou d'école et les coûts médicaux accrus.

Istanbul Med Assist est une entreprise de tourisme médical qui opère au cœur du système de santé d'Istanbul. Nous nous engageons à faire en sorte que la distance et la langue ne soient pas des obstacles pour recevoir un tourisme de santé de première classe et à vous aider à trouver le département et les spécialistes appropriés. Nous sommes là pour répondre à vos besoins de santé uniques de manière pratique, abordable et confortable. Istanbul Med Assist offre un point d'accès unique aux services et assure la coordination de toutes les références. Notre équipe de professionnels de la santé hautement spécialisés vous aide à accéder à ces services et garantit votre confort maximal à Istanbul.

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Téléphone : +90 530 884 47 22
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Comment fabriquer son gel hydroalcoolique maison ?

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Depuis le début de l’épidémie du coronavirus, les ventes de produit hydroalcoolique ont triplé et de nombreuses pharmacies et magasins se trouvent en rupture de stock. En cas de pénurie, ou...
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Hausse des taxes sur le tabac : Une mesure pour décourager les fumeurs

Hausse des taxes sur le tabac : Une mesure pour décourager les fumeurs | senegal sante | Scoop.it

#tabac #sante #health
Pour décourager les fumeurs, l’Etat du Sénégal a augmenté les taxes sur la cigarette de  65 %.  Car le tabac a un impact direct sur le coût de la santé.

«Je ne suis pas certain que cette taxe de 65 % va apporter beaucoup d’argent aux caisses de l’Etat. Ça, c’est sûr. Par contre, un budget aussi, il faut le gérer, à la fois sur le plan de la collecte d’argent et des dépenses. Maintenant, si on regarde l’impact du tabac sur la santé, on peut penser que cette taxe a juste une valeur dissuasive, si vous n’arrivez plus à faire en sorte qu’il y ait de moins en moins de gens malades. C’est une forme de gestion au niveau du macro-économique», a souligné l’économiste Mbaye Sylla Khouma sur iRadio.

Il ajoute : «Les taxes ont pour vocation d’augmenter les collectes d’argent pour le budget de l’Etat. Maintenant, si on regarde les tendances depuis quelques années, les volumes de consommation du tabac sont largement en baisse. La raison est que le tabac fait partie des produits qui sont les plus combattus au niveau mondial par les ligues antitabac. C’est un produit pour lequel on ne peut plus faire de la publicité, on ne peut plus faire de la promotion, ni de sponsoring. Donc, forcement, les volumes baisses»,a-t-il conclu.

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13 tétraplégiques ont retrouvé l’usage de leurs mains grâce à une technique chirurgicale 

13 tétraplégiques ont retrouvé l’usage de leurs mains grâce à une technique chirurgicale  | senegal sante | Scoop.it
En Australie, 13 jeunes adultes devenus tétraplégiques à la suite d’un accident ont pu retrouver l’usage partiel de leurs mains et de leurs avant-bras grâce à une nouvelle technique chirurgicale.

Tenir une fourchette, porter un verre d’eau à ses lèvres, taper sur un clavier d’ordinateur, se brosser les dents...En Australie, 13 jeunes adultes tétraplégiques à la suite d’un accident ont pu retrouver en partie l’usage de leurs mains et de leurs avant-bas, selon une étude publiée vendredi 5 juillet dans la revue The Lancet. Cette prouesse, qui a eu lieu à l’hôpital d’Austin, à Melbourne (Australie), a été permise grâce à des transferts de tendon et à des transferts de nerfs, une technique chirurgicale récente qui permet de «réanimer» des nerfs rompus en les connectant à un réseau nerveux intact.

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Sept principes clés pour une politique de santé raisonnable

Sept principes clés pour une politique de santé raisonnable | senegal sante | Scoop.it
Dépenser beaucoup pour un système de santé performant n’est évidemment pas un mal en soi, il en va autrement du gaspillage et de l’inefficience dus à de mauvaises incitations, qui font gonfler le secteur de la santé au détriment de la productivité du reste de l’économie et diminuent le pouvoir d’achat, et donc la liberté de choix, des citoyens.
Aujourd’hui, 63,9% des dépenses totales de santé ne relèvent pas du libre choix ou de la responsabilité financière personnelle, mais de l’assurance obligatoire et d’autres sources étatiques. Cela représente entre-temps 50 milliards de francs par an et est loin d’être anodin. On peut donc parler d’un socialisme de la santé, qui transfère de façon excessive une part croissante des revenus de la population vers des prestations dont l’utilité n’est pas corroborée. D’où l’importance de formuler des principes qui surmontent les querelles du secteur, dans l’intérêt des patients potentiels et des payeurs de primes et d’impôts que nous sommes tous.


Pierre Bessard Membre du conseil de fondation et directeur de l’Institut Libéral, Genève et Zurich.
1. Les soins de santé sont un service et non un droit
Les confusions et l’absence de véritable analyse économique qui entourent la politique de la santé émanent en grande partie du préjugé que les soins de santé seraient différents d’autres biens et services et « trop importants » pour être laissés aux forces du marché. Cette prémisse est doublement fausse : c’est précisément parce que les soins de santé sont importants qu’une plus grande assise sur les marchés et la logique économique est nécessaire. Un marché libre des soins de santé, tant au niveau des cabinets médicaux que pour les hôpitaux, est le meilleur moyen d’assurer l’adéquation économique entre les besoins des patients et des consommateurs et les services des prestataires.
L’autre point de vue, problématique, est de considérer les soins de santé comme un « droit », c’est-à-dire un dû de la société à chaque patient ou consommateur. C’est la perspective typique-ment défendue par les tenants d’une forte immixtion de l’État dans le système de santé, qu’il s’agisse des médecins, des dirigeants d’hôpitaux ou des politiciens d’inspiration socialiste. La constitution fédérale peut également favoriser cette notion. En réalité, chacun a un droit à recourir aux soins de santé de son choix avec ses propres ressources. Mais au niveau politique, il peut tout au plus y avoir un rôle subsidiaire pour les collectivités, notamment en cas de détresse, et certainement pas l’instauration d’un « droit » à tous les soins de santé souhaités qui devraient être payés systématiquement par autrui, à travers les primes obligatoires (qui financent un catalogue politique de prestations) et les impôts.

2. Restaurer l’assurance et l’individualisation des dépenses non-assurables
L’assurance sociale obligatoire n’est pas une véritable assurance, mais un système de prestations prépayées : la mutualisation des risques est abusé pour inclure de nombreuses dépenses qui ne relèvent pas du risque, mais de comportements ou de préférences individuels. De même, une assurance ne peut fonctionner que si les risques sont suffisamment importants pour justifier économiquement une mutualisation : cela implique que seul un libre marché de l’assurance maladie peut déterminer quels seraient les produits et les primes d’assurance, et différencier l’offre selon les besoins variés de la population.
Le système du tiers-payant est aujourd’hui un système d’irresponsabilité financière généralisée. En permettant aux résidents de transférer les coûts de leurs mauvaises habitudes à la collectivité, ce système ne dissuade pas une mauvaise hygiène de vie. Or une grande partie des dépenses de santé sont dues à des comportements évitables. C’est pourquoi l’assurance maladie ne devrait être conçue, selon des principes actuariels, que pour les soins onéreux et inattendus, c’est-à-dire les grands risques. Par grands risques, il faut comprendre les factures de plusieurs milliers de francs par cas, avec des franchises minimales de 2000 à 3000 francs par an et par personne et un copaiement dégressif de 10% à 3% selon l’ampleur de la facture. Toutes les autres prestations devraient être payées directement de la poche des patients et des consommateurs, notamment par le biais de comptes d’épargne-santé. Cela permettrait de diminuer sensiblement le gaspillage et l’inefficience dans le système de santé, et donc de réduire les primes d’assurance.

3. N’aider que ceux qui en ont vraiment besoin
Le concept même d’assurance sociale repose sur des préceptes paternalistes et antilibéraux qui sous-entendent que la grande majorité des résidents adultes serait incapable de gérer leur prévoyance et celle de leur famille en matière de santé. Or, l’ex-périence montre que cela ne peut être vrai que pour une toute petite minorité de personnes. Les individus font les choix tout aussi importants d’apprendre et de pratiquer une profession, de fonder et d’élever une famille, de contracter un emprunt hypo-thécaire, d’acheter une voiture ou de pratiquer des hobbies onéreux, sans la tutelle de l’État ou de la politique.
A la place de subventionner les hôpitaux et les primes d’assu-rance artificiellement élevées du fait de leur politisation, les cantons et les communes devraient concentrer leurs moyens, le cas échéant, sur l’assistance ad hoc pour le financement de soins indispensables de personnes en détresse. Par ailleurs, des orga-nisations charitables peuvent également se charger d’aider de manière ciblée des familles faisant face à une détresse dans le paiement de soins médicaux.

4. L’étatisation empire le système
Les comparaisons montrent que les systèmes étatisés, comme au Royaume-Uni ou au Canada, offrent des soins de qualité inférieure et rendent l’accès aux soins plus difficile. À la place des prix et de la concurrence, ce sont donc les listes d’attente et la planification étatique qui créent les arbitrages, forcément moins en adéquation avec les attentes et les besoins de la population.
Une autre faiblesse des systèmes étatisés est le manque d’investissements dans les équipements et les infrastructures, vu qu’il n’y a pas d’incitation financière, mais uniquement des lignes de commandement bureaucratique pour prendre des décisions stratégiques et opérationnelles.
En conséquence des listes d’attente pour l’accès aux soins et du manque d’équipements, les systèmes étatisés sont beaucoup moins performants en termes de résultats. Les violations des droits de liberté des patients et des consommateurs comme ceux des médecins sont systématiquement inévitables dans de tels systèmes.

5. Encourager l’entrepreneuriat
La politique actuelle de la santé fige le système dans un carcan de structures qui évolueraient naturellement sous un régime de liberté. Les entrepreneurs du secteur de la santé devraient pouvoir déterminer comment fournir des services mieux adaptés, de meilleure qualité, à des coûts inférieurs, qu’actuellement. Les développements récents, comme les cliniques ambulatoires dans les centres commerciaux ou les gares, qui ne sont problématiques qu’en raison du financement collectivisé mais amènent une réelle amélioration pour le patient ou le consommateur, montrent dans quelle direction le secteur peut évoluer : ces cliniques sont en général ouvertes le soir et le week-end et permettent de recevoir des soins rapidement, sans déranger son emploi du temps ordinaire et en évitant les services d’urgence des hôpitaux.
D’autres innovations incluent les cliniques spécialisées des groupes d’hôpitaux privés, qui traitent les patients non seule-ment à moindre coût, mais mieux que les hôpitaux dispersés Avec le développement d’internet et de solutions numériques, la télémédecine permet également de recevoir certains soins à des coûts plus compétitifs, tout en facilitant la communication entre le patient ou le consommateur et le médecin ou le personnel médical.

6. Développer les comptes d’épargne-santé
La prévoyance individuelle peut prendre la forme de comptes d’épargne-santé, complémentés par une assurance maladie pour les grands risques.
Les apports au compte d’épargne-santé devraient être déductibles du revenu imposable. Ils serviraient à financer les petites dépenses de santé (jusqu’à 2000 à 3000 francs par an au minimum), dont les primes d’assurance maladie pour les grands risques. Le compte d’épargne-santé, en demeurant la propriété de son détenteur, incite à la consommation efficiente de soins. Le compte d’épargne-santé favoriserait aussi la prévention, une meilleure gestion des maladies chroniques et la conscience des coûts des médicaments et des traitements chez les patients et les consommateurs, de même que chez les prestataires, ce qui diminuerait sensiblement le nombre d’actes médicaux inutiles et inefficients et encouragerait les comportements favorables à la santé, comme l’équilibre alimentaire ou le sport régulier.

7. Mettre en oeuvre la transition
L’innovation médicale permettrait également de baisser le prix des soins grâce à la concurrence, comme c’est le cas de toutes les branches économiques laissées aux marchés.
Une réforme raisonnable du système doit donc s’articuler autour de quatre axes simultanés :
• Individualisation et libéralisation de l’assurance maladie.
• Désétatisation des hôpitaux.
• Défiscalisation des comptes d’épargne-santé.
• Libéralisation de la médecine.

Avec cet ensemble de mesures, le flop onéreux que constitue la politique suisse de la santé depuis l’introduction d’une législation encore plus mal raisonnée que la précédente, pourrait laisser la place à un système plus performant et meilleur marché pour tous les résidents.

Rubriques
Société
N° 44 - Printemps 2019
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Le patient hyperconnecté n’est pas un geek d’exception !

Le patient hyperconnecté n’est pas un geek d’exception ! | senegal sante | Scoop.it
Le patient hyperconnecté n’est pas un geek d’exception.C’est madame et monsieur tout le monde qui va sur le web pour s’informer et mieux comprendre comment gérer sa maladie ou bien pour échanger avec d’autres personnes souffrant des mêmes maux...
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La ménopause vue par le prisme des sciences sociales

La ménopause vue par le prisme des sciences sociales | senegal sante | Scoop.it

Livre. La ménopause provoque-t-elle une disqualification sociale des femmes qui la vivent, ou, au contraire, signe-t-elle la fin de la soumission à l’ordre sexuel et par là une possible émancipation ? Les deux éventualités existent, selon les représentations à l’œuvre dans les sociétés observées, démontre la docteure en sociologie Cécile Charlap dans son passionnant ouvrage La Fabrique de la ménopause, tiré de sa thèse de doctorat. Elle s’y penche sur les discours sur la ménopause, qui varient, explique-t-elle, selon les contextes et les époques.

Au Japon, le mot même de « ménopause » (apparu chez nous au XIXe siècle) n’existe pas et ce moment de la vie des femmes ne fait pas l’objet d’une attention particulière. Dans certaines sociétés traditionnelles, les femmes ménopausées peuvent à l’inverse accéder à certaines fonctions qui leur étaient auparavant interdites. Mais davantage qu’une promotion liée au vieillissement, ce changement signe alors plutôt une perte du statut négatif associé aux femmes menstruées, considérées comme plus ou moins impures.

« Représentations du corps féminin »
Dans les sociétés occidentales contemporaines, la « catégorie ménopause » a été construite par les discours médicaux, qui se développent au XIXe siècle, sur la fin des menstruations, immédiatement associée à la dégénérescence et au désordre. Cette pathologisation a fait émerger « le concept de transformation et de déséquilibre proprement féminin », relève Cécile Charlap, lequel permet opportunément de justifier les rapports sociaux de sexe. D’un côté, « les représentations du corps féminin soumis à une constitution cyclique et précaire, marqué par une naturalité trouble et instable, opposé à un corps masculin moins troublé et destabilisé, parce que moins “naturel”, caractérisé par la constance et l’équilibre », résume-t-elle.

Dans notre imaginaire collectif, le corps ménopausé est avant tout associé à une dégradation, et à l’apparition de troubles. A cet égard, la trentaine d’entretiens réalisés par la sociologue avec des femmes de milieux divers est éclairante. Invitées à témoigner sur leur « trajectoire de ménopause », elles la lient d’abord à l’apparition de manifestations corporelles gênantes comme les bouffées de chaleur. Cet « entre-deux », qui signe un avant et un après dans la vie des femmes, est principalement décrit par ces dernières sous l’angle physiologique.

Pourtant, relève Cécile Charp, la ménopause n’est pas seulement un fait physiologique, comme le démontre l’existence d’une « ménopause sociale ». Cette étape, qui intervient avant même l’interruption des règles, s’incarne par l’injonction faite aux femmes de plus de 45 ans environ de cesser leur activité reproductive, celles qui défient cette norme étant pointées du doigt. A cet âge, « les femmes, même si elles sont toujours physiologiquement fertiles, deviennent socialement ménopausées », résume l’auteure. Ce discours normatif accrédite la thèse du livre : la ménopause est aussi une construction sociale.
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Exercise may ease undiagnosed chronic anxiety

Exercise may ease undiagnosed chronic anxiety | senegal sante | Scoop.it
Une petite étude suggère que 30 minutes d'exercice vigoureux peuvent aider à soulager le trouble d'anxiété généralisée non diagnostiqué.
ParKayla McKiski, HealthDay News
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Seulement 40% des personnes atteintes de trouble d'anxiété généralisée reçoivent un traitement, mais une petite étude suggère qu'une activité physique intense de 30 minutes pourrait aider à soulager la maladie. Photo gracieuseté du Centre of Disease Control

Tout le monde éprouve des moments d'anxiété de temps en temps. Mais pour ceux qui souffrent de trouble d'anxiété généralisé, ou d'anxiété généralisée, l'inquiétude est fréquente et accablante, perturbant souvent les activités quotidiennes.

Maintenant, une petite étude suggère que ces sentiments pénibles peuvent être apaisés par une petite activité qui fait battre le cœur.


L'étude a révélé qu'une demi-heure d'exercice vigoureux pourrait suffire. Pour l'étude, 35 jeunes adultes atteints de GAD, ou de GAD subclinique, soupçonné mais non diagnostiqué, ont couru sur un tapis roulant pendant 30 minutes à haute intensité, puis ont passé 30 minutes assis. Ils ont rempli des questionnaires sur leurs sentiments d'inquiétude, d'anxiété, d'énergie et de fatigue avant et après chaque séance.

Les hommes et les femmes sont ressortis moins anxieux, inquiets et plus énergiques après l’entraînement. Pour les femmes, les améliorations étaient encore plus fortes.

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Aux États-Unis, près de 7 millions d'adultes sont atteints de GAD, les femmes étant plus susceptibles d'être touchées. Mais environ 40% seulement en bénéficient, et les recherches ont porté sur les thérapies alternatives.

Les chercheurs ont déclaré que leur étude était la première à montrer des effets positifs chez les jeunes hommes atteints de GAD subclinique. Les résultats corroborent les recherches antérieures sur les avantages de l'exercice pour les femmes atteintes de GAD.

"Plusieurs mécanismes plausibles ont été suggérés" pour expliquer les avantages de l'exercice pour soulager l'anxiété, a déclaré l'auteur principal de l'étude, Matthew Herring, conférencier en psychologie du sport, de l'exercice et de la performance à l'Université de Limerick en Irlande.

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Ces raisons incluent les effets de l'exercice sur les produits chimiques du cerveau tels que la sérotonine et la dopamine, qui sont impliqués dans l'humeur. L'exercice est également "une distraction des aspects de la vie quotidienne qui provoquent l'anxiété", a-t-il ajouté.

Le docteur Zachary Jacobs, spécialiste de la médecine pour adolescents à l'hôpital universitaire pour enfants Stony Brook à New York, n'a pas participé à l'étude mais en a examiné les résultats.

"Bien que la majorité des études montrent un impact positif de l'exercice sur le niveau d'anxiété, il pourrait ne pas être aussi bénéfique que les traitements médicamenteux et thérapeutiques de la médecine occidentale traditionnelle", a-t-il déclaré.

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Jacobs n'a pas été surpris par les résultats, notant que son humeur s'éclaircit lorsqu'il s'entraînait. "Sur le plan personnel, lorsque je fais de l'exercice régulièrement, j'apprécie un niveau d'anxiété généralement inférieur et une amélioration de mon humeur, et beaucoup de mes patients ont bénéficié d'avantages similaires", a déclaré Jacobs.

Mais ces effets durent-ils?

Herring a déclaré que l'avantage est le plus important juste après une séance d'entraînement. "Les effets les plus importants semblent se situer entre 10 et 30 minutes après la fin de l'exercice", a-t-il déclaré. "Mais il existe certaines preuves que les effets peuvent être retardés."

Herring a noté que l'exercice aérobique pourrait avoir un avantage cumulatif, en réduisant les symptômes d'anxiété chez un large éventail d'adultes. Pour d'autres types d'exercices, les effets ne sont pas encore clairs.

"On en sait moins sur les effets d'un seul exercice d'exercices contre la résistance ou de Pilates sur les résultats liés à l'anxiété, et c'est une question sur laquelle notre recherche en cours portera sur", a déclaré Herring.

L'étude a été publiée récemment dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise.

Plus d'information

L’Association américaine de l’anxiété et de la dépression offre plus d’informations sur le trouble d’anxiété généralisé .

Copyright 2019 HealthDay. Tous les droits sont réservés.
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Cancer Survivors Predicted to Increase Over 22 Million by 2030

Cancer Survivors Predicted to Increase Over 22 Million by 2030 | senegal sante | Scoop.it
Cancer survival rates are increasing in the United States despite the incidence rates being stable in women and declining in men. This could be due to a growing and aging population and also, due to advances in treatment and early detection.
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Santé : « Mieux vaut prévenir que guérir »… sauf dans une économie de marché

Santé : « Mieux vaut prévenir que guérir »… sauf dans une économie de marché | senegal sante | Scoop.it

Tribune. Alors que le bon sens populaire nous enseigne que « mieux vaut prévenir que guérir », l’économie de marché nous amène au constat exactement inverse. Un paradoxe qui tient au modèle consumériste de la pharmacie, issu de l’époque industrielle et basé sur la vente de produits sous brevets, qui génèrent une rente pour les entreprises qui les détiennent. Un modèle longtemps vertueux, car il a permis de financer la recherche et de mettre à disposition de la médecine une multitude de médicaments qui ont permis de soigner, voire éradiquer, une foule de maladies et guérir des millions de personnes.

Mais comme dans la plupart des secteurs, le modèle industrialo-consumériste qui a prévalu depuis 1949 s’essouffle. L’un des symptômes le plus frappant est la course folle à l’innovation dans les domaines « les plus porteurs », comme l’oncologie. Sur ce marché convoité évalué à 150 milliards de dollars (133 milliards d’euros) d’ici à 2022 selon Datamonitor Healthcare, la guerre fait rage entre les grands laboratoires pharmaceutiques pour racheter à prix d’or de prometteuses biotechs qui détiennent les brevets de produits tout aussi prometteurs.

En témoignent les dernières acquisitions faramineuses, comme celle de Celgene (Etats-Unis) par BMS (Etats-Unis) pour 74 milliards de dollars (66 milliards d’euros) et de Shire (Royaume-Uni) par Takeda (Japon) pour 81,7 milliards de dollars (73 milliards d’euros). Résultat de la tendance actuelle des laboratoires à l’externalisation de l’innovation, la financiarisation du secteur de la pharmacie n’est pas étrangère à l’actuelle explosion du prix de vente de certains traitements innovants (comme les CAR-T-Cell), d’autant plus que ces derniers s’adressent à des marchés cibles de plus en plus réduits en raison de leur personnalisation.

Pas à la hauteur des enjeux
C’est pourquoi il devient urgent, en particulier pour les organismes payeurs, mais aussi pour l’Etat, de sortir de cette spirale inflationniste qui ne permettra plus de garantir le principe d’égalité d’accès aux soins auquel les Français sont très attachés et qui est devenu l’un des piliers de la cohésion sociale, surtout dans un contexte d’explosion du nombre d’allergies, d’affections dégénératives, de cancers, de troubles psychiques, etc. associés à la pollution de l’air et de l’eau, à l’alimentation dénaturée et déséquilibrée, mais également au stress et à l’anxiété.

S’il semble évident que la meilleure des choses à faire est de ne pas tomber malade et que la voie de la prévention est l’option la plus crédible pour y parvenir, force est de constater qu’elle a, dans nos sociétés dominées par l’économie de marché, du mal à se hisser à la hauteur des enjeux. Car si la pharmacie moderne a pu se développer sur la base d’un modèle économique robuste, cela est loin d’être le cas de la prévention. En effet, la prévention ne vend rien, ou presque, ne coûte rien, ou presque, et ne rapporte rien d’autre que de potentielles économies.

Quel investisseur serait assez fou pour mettre de l’argent dans quelque chose qui ne rapporte rien… que des économies ? Programmes de coaching nutritionnel, abonnements dans une salle de gym ou compléments alimentaires ne rivaliseront en effet jamais avec les volumes d’affaires et les espérances de gain que procure l’investissement dans le développement de produits pharmaceutiques innovants. Dans un monde économique financiarisé, où la croissance, le pouvoir d’achat et l’emploi sont devenus la finalité de toute action politique, il n’y a plus beaucoup de place pour la préservation de la nature et des espèces… dont la nôtre.

Ainsi, ce ne sera que sur une prise de conscience collective relayée par les Etats et les citoyens, comme celle qui est en train de s’opérer sur le climat, que pourra avancer la cause du respect du corps et le véritable développement de ce l’on appelle outre-Atlantique le « care », pour transformer ce qui n’est encore qu’un système de soins en un véritable système de santé.

Jacques Marceau est président de l’agence de relations publiques Aromates, expert santé à la Fondation Concorde et cofondateur des Assises de l’innovation thérapeutique

Jacques Marceau (Président de l’agence de relations publiques Aromates)

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« Le progrès médical ne dépend pas de la seule technologie, mais de sa maîtrise par les professionnels »

« Le progrès médical ne dépend pas de la seule technologie, mais de sa maîtrise par les professionnels » | senegal sante | Scoop.it

Tribune. Alors que la médecine de ville est en crise, l’hôpital au bord de l’asphyxie et l’accès aux soins devenu l’une des préoccupations majeures des Français, l’innovation médicale s’accélère mettant chaque jour à la disposition des professionnels de santé et des patients de nouveaux produits, de nouvelles technologies ou de nouveaux procédés. Ainsi et paradoxalement, pendant que notre système de santé s’enlise, l’innovation, elle, galope !

Un découplage historique entre le possible et le réel, comme s’il existait dorénavant deux mondes qui ne se rencontrent plus : celui de l’innovation médicale et celui des salles d’attente. Car à quoi bon mettre au point un nouvel anticancéreux si son prix le rend inaccessible ? A quoi bon développer des systèmes d’imagerie médicale hypersophistiqués s’il faut attendre trois mois pour faire une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou pire, faire l’objet d’un faux diagnostic pour cause de mauvaise interprétation des clichés ? A quoi bon le séquençage génomique si pratiquement aucun biologiste ou médecin de ville n’est capable d’en tirer un diagnostic ou même une parcelle d’information pertinente ?

En somme, et pour paraphraser Aristote, à quoi bon le progrès s’il n’est pas partagé par tous ? C’est ainsi que réduire le fossé qui se creuse chaque jour davantage entre le potentiel et la vraie vie, entre l’innovation et la pratique quotidienne, est sans doute devenu un défi aussi immense que de faire de nouvelles découvertes. Conscients de cet enjeu, les élus et pouvoirs publics se sont, ces dernières années, attachés à faire sauter les verrous juridiques qui freinaient la diffusion des technologies numériques dans le domaine de la santé et à consacrer d’importants budgets pour moderniser tant l’hôpital que la médecine de ville, et prendre en charge des traitements innovants.

Le médecin seul maître de sa décision médicale
Cependant, il reste un blocage que ni l’argent, ni la loi ne pourront lever, un effort devenu parfaitement incompatible avec la réalité quotidienne des professionnels de santé : trouver du temps ! Du temps pour s’informer, pour se former, pour assimiler mais aussi et peut-être surtout du temps pour maîtriser. En effet, doté de ces nouveaux outils et en particulier du traitement algorithmique, le professionnel de santé devra en comprendre les règles de fonctionnement pour être à même, non seulement d’en tirer le meilleur profit, mais encore d’en éviter les pièges.

En somme, ne pas laisser la main à la machine et rester seul maître de sa décision médicale. Une décision d’ailleurs prise de plus en plus en association avec le patient qui, lui aussi, voudra comprendre le processus d’élaboration du diagnostic pour y adhérer quand ce n’est pas purement et simplement se passer de l’avis de son médecin, une tendance actuellement très en vogue aux Etats-Unis (popularity-of-direct-to-consumer-genetic-tests-still-growing-regardless-of-concerns-from-provider-and-privacy-organizations).

Si le progrès médical ne dépend ainsi plus de la seule innovation scientifique et technologique mais désormais de son adoption et de sa parfaite maîtrise, il est devenu évident et urgent de développer et mettre en œuvre des outils de médiation ou des interfaces destinés à rendre simples, accessibles, économiques et sûres, ces innovations en santé.

L’interprétation des bilans biologiques
A titre d’exemple, si le séquençage du génome a fait naître de grands espoirs dans la prévention et le traitement des cancers et des maladies rares ou chroniques, son adoption en tant qu’outil opérationnel de diagnostic reste à des années lumière du quotidien des professionnels de santé. Comment en effet trouver, au milieu d’un océan de données et sans solide bagage en génomique ni outil approprié, l’infime fraction d’information pertinente susceptible d’être exploitée pour établir ou consolider un diagnostic en vue de l’élaboration d’une stratégie thérapeutique ciblée ?

C’est donc bien là, en priorité, que doivent être déployées des technologies numériques telles que l’intelligence artificielle ou le « big data » comme le propose par exemple SeqOne, une jeune entreprise de la région de Montpellier qui a mis au point une plate-forme numérique d’analyse et d’interprétation accessible dans le « cloud » et capable de fournir à n’importe quel praticien de santé une analyse et un bilan lisibles et exploitables destinés à l’établissement d’un diagnostic.

Ce qui est vrai pour l’exploitation du séquençage génomique l’est aussi, toujours à titre d’exemple, pour l’interprétation de bilans biologiques comme le propose le site américain développé par des médecins français endobiogeny.com, dont les algorithmes permettent de dresser une « biologie des fonctions », véritable tableau de bord sur le terrain d’un individu, ouvrant une autre voie à la personnalisation non seulement des traitements curatifs mais encore préventifs.

Un travail de facilitateur
Autre outil technologique de diagnostic intégrant dorénavant l’intelligence artificielle : l’imagerie médicale. Un domaine où, depuis toujours, les outils facilitant l’analyse du clinicien sont intégrés nativement dans le matériel mais dont l’interprétation demande de plus en plus d’expertise sous peine de fausser le diagnostic. Une interprétation qui fait aujourd’hui appel à l’intelligence artificielle comme, par exemple, le système Illumeo de Philips, un « logiciel intelligent clinique » qui propose une analyse des comptes rendus d’imagerie et permet de sécuriser le diagnostic grâce à une analyse des métadonnées des images et au partage des bonnes pratiques au sein d’une équipe ou d’un établissement.

Objet de tous les fantasmes, considérée tantôt comme un miracle technologique, tantôt comme une menace pour l’humanité, l’intelligence artificielle entre aujourd’hui dans sa phase de maturité avec des modèles d’usages solides sur lesquels peuvent désormais s’appuyer des applications innovantes au bénéfice de la pertinence des soins.

Même s’il est important, et même capital, de continuer à pousser les feux de la recherche dans le domaine des technologies de pointe appliquées à la santé, la priorité est aujourd’hui, et de toute évidence, d’en démocratiser et d’en sécuriser l’usage. C’est bien là, le rôle de facilitateur que peut jouer l’intelligence artificielle. Une intelligence au service de l’humain qui, si l’on remonte à l’étymologie du mot intelligere, fait appel à l’idée de relier. C’est sans doute là le défi et la vraie mission de l’intelligence artificielle que de « faire intelligence » pour relier ce qui aujourd’hui tend à s’éloigner.

Jacques Marceau (Expert santé à la Fondation Concorde)

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Améliorer le système de santé grâce à l’intelligence artificielle

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Les données massives et le développement des technologies, porteurs d’espoir.
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Les températures extrêmes pourraient augmenter le risque d’AVC

Une étude met en lumière l’impact potentiel des changements climatiques sur le risque de maladie cardiovasculaire.
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Comment la sédentarité augmente la masse cardiaque des jeunes, et donc les affaiblit

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CHRONIQUE. Une étude montre que l’augmentation du temps sédentaire durant l’adolescence affaiblit la fonction cardiaque à l’âge adulte. Faire de l’activité physique même légère permet d’inverser la tendance.
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» La biotech française Diaccurate annonce un pas de géant dans la lutte contre le SIDA
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Le microbiote qui booste les marathoniens

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« Dix mille pas et plus ». Le microbiote intestinal était à l’honneur, jeudi 27 juin, lors de la journée mondiale qui lui est consacrée. Cet organe, composé d’une multitude de micro-organismes, est doté de facultés nutritives, métaboliques et immunitaires, ce qui en fait un véritable allié de notre corps. Mais les liens entre les déséquilibres du microbiote et certaines maladies telles que l’obésité, le diabète, le cancer ou des maladies inflammatoires sont aussi souvent pointés. Même si on est loin de comprendre comment ces microbes s’organisent.

Influencée par la génétique, l’alimentation, les traitements médicamenteux et l’environnement, la composition de notre flore intestinale évolue durant les premières années de la vie. Puis elle reste relativement stable. Mais l’hygiène de vie – ou d’autres éléments extérieurs – peut ensuite la faire varier, positivement ou négativement.

Gavées de cette bactérie « Veillonella atypica », des souris ont vu leurs capacités de temps de course augmentées de 13 % par rapport à celles qui avaient reçu un probiotique « basique ».

C’est le cas avec la pratique sportive, comme viennent de le montrer des chercheurs du Centre Joslin Diabetes (affilié à l’école médicale d’Harvard), qui ont étudié des échantillons fécaux de quinze coureurs du marathon de Boston de 2015, une semaine avant la course, et une semaine après l’événement. Ils ont montré, dans une étude publiée le 24 juin dans Nature Medicine, que la bactérie Veillonella était plus abondante après la course.

Comment cela fonctionne-t-il ? Veillonella mange l’acide lactique produit lors d’exercices physiques intenses (d’ailleurs à l’origine de crampes) et le transforme en propionate, acide gras à chaîne courte. « C’est cette conversion qui permet d’améliorer les performances », explique Alexsandar Kostic, l’un des auteurs de l’étude, également membre de la start-up Fitbiomics qui travaille à la fabrication de probiotiques pour les athlètes.

Gavées de cette bactérie Veillonella atypica, des souris ont vu leurs capacités de temps de course augmentées de 13 % par rapport à celles qui avaient reçu un probiotique « basique », Lactobacilus bulgaricus. Un bémol : « Le mécanisme par lequel ce lactate, présent dans le sang, va passer dans la lumière de l’intestin et est potentiellement transformé en propionate est complexe, et mériterait d’être étudié », explique la professeure Karine Clément (Inserm, Sorbonne université, AP-HP). Les effets positifs du propionate sur le métabolisme sont connus depuis des années. « Les acides gras à chaîne courte reviennent sur le devant de la scène. La question est de savoir comment faire, lorsqu’ils sont administrés, pour qu’ils agissent au bon endroit », explique Karine Clément.

Alimentation bien particulière
Orla O’Sullivan, de l’University College de Cork, en Irlande, avait également mis en évidence une augmentation de bactéries de la famille Veillonella chez les joueurs de rugby. Mais, là aussi, c’est la question de la poule et de l’œuf. Autrement dit, les athlètes ont-ils au départ un microbiote différent ? Ou est-ce que faire du sport améliore la santé de votre flore intestinale ? « Il est difficile de différencier le mode de vie et d’étudier l’activité physique décorrélée de l’alimentation », pointe Karine Clément. Les marathoniens ont, il est vrai, une alimentation bien particulière.

D’autres travaux de chercheurs américains avaient aussi montré début 2018 que lorsqu’on transférait de la matière fécale de sportifs à des souris, celles-ci étaient mieux à même de résister à des dommages tissulaires et de réduire l’inflammation que celles dont les microbes provenaient de leurs congénères sédentaires. De même, leur flore contenait plus de butyrate, un acide gras à chaîne courte, important pour le métabolisme. Une autre étude, cette fois sur des humains, avait montré que le taux de butyrate était là aussi plus élevé chez les sujets actifs ayant participé à un programme sportif pendant six semaines que chez les sujets sédentaires, en maintenant la même alimentation. Une raison de plus pour faire du sport !

Pascale Santi

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Au Burkina, un premier lâcher de moustiques génétiquement modifiés crée la polémique

Au Burkina, un premier lâcher de moustiques génétiquement modifiés crée la polémique | senegal sante | Scoop.it

Il fallait voir ça de ses propres yeux. Lundi 1er juillet au soir, lorsqu’une dizaine de scientifiques sont arrivés dans le village, les habitants de Bana étaient déjà attroupés pour regarder les petites cages s’ouvrir et une nuée d’insectes volants fluorescents disparaître dans le ciel, en une fraction de seconde.

Pour la première fois sur le continent africain, environ 6 400 moustiques génétiquement modifiés ont été lâchés dans cette localité du sud-ouest du Burkina Faso – d’autres types de moustiques transgéniques ont déjà été utilisés, notamment au Brésil. « C’était formidable, cela faisait près de sept ans qu’on attendait ça », glisse, ravi, le docteur Abdoulaye Diabaté. L’entomologiste médical supervise le programme Target Malaria depuis son laboratoire de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) de Bobo-Dioulasso, à quelques kilomètres de Bana, Pala et Sourkoudiguin, les trois villages d’expérimentation depuis 2012.

Le but est d’introduire jusqu’à 10 000 moustiques génétiquement modifiés, afin de réduire la population d’Anopheles gambiæ, l’une des principales espèces responsables de la transmission du paludisme sur le continent africain. Au Burkina Faso, la maladie reste la première cause de mortalité et de consultation. En 2017, plus de 7 millions d’infections et 27 000 décès y ont été recensés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A elle seule, l’Afrique comptabilise près de 90 % des cas mondiaux.

Forçage génétique
Ce premier lâcher d’anophèles transgéniques constitue la phase de test du programme Target Malaria, porté par un consortium de plus de 150 chercheurs africains et occidentaux et financé par la fondation Bill et Melinda Gates [partenaire de la chaîne Afrique du Monde.fr], à hauteur de 60 millions d’euros. Cette première étape a reçu l’aval, en août 2018, de l’Agence nationale de biosécurité du Burkina Faso (ANB).

Ces moustiques modifiés ont été imprégnés d’une poudre fluorescente pour qu’on puisse les identifier, les chercheurs procédant à une recapture quotidienne pendant dix jours, puis mensuelle, afin de comparer leur comportement à celui des insectes sauvages.

« Les moustiques mâles génétiquement modifiés sont stériles. Lorsqu’ils se reproduiront avec des femelles sauvages [vecteurs de transmission du parasite responsable du paludisme], leurs œufs n’arriveront pas à maturité, ils n’auront donc pas de descendance et disparaîtront rapidement », explique Delphine Thizy, chercheuse à l’Imperial College de Londres, où la technologie a été finalisée en 2009, avant l’importation, en 2016, d’une première souche au Burkina Faso.


Le lâcher du 1er juillet ne devrait donc pas avoir d’impact sur la population des moustiques locaux, mais permettra à l’équipe burkinabée de « récolter des informations sur le taux de survie et le comportement des mutants dans le village », précise le Dr Abdoulaye Diabaté, qui espère passer rapidement à la deuxième phase : l’introduction de « mâles biaisés autolimitatifs ».

Cette fois, les moustiques seront fertiles, mais ne produiront quasiment que des progénitures mâles, grâce à une modification génétique, qui devrait peu à peu se « diluer » au fil des générations. L’objectif est d’arriver progressivement à la troisième et dernière étape, la plus controversée, celle du forçage génétique, ou gene drive en anglais. L’idée, encore jamais expérimentée en milieu ouvert, est de modifier les lois de l’hérédité pour transmettre le gène modifié masculin de génération en génération et réduire ainsi le nombre de femelles de l’espèce visée, responsables de la transmission du virus, et, à terme, toute la population d’anophèles, faute de reproductrices. « On estime qu’il faudra une vingtaine de descendances, soit un peu moins de deux ans, avant qu’il y ait un impact significatif », indique Delphine Thizy.

« Cobayes humains »
Au Burkina Faso, où l’on a déjà connu l’échec de l’expérience du coton génétiquement modifié BT de Monsanto, le projet Target Malaria inquiète et irrite. « On prend les Burkinabés pour des cobayes humains, ces moustiques mutants pourraient transmettre d’autres maladies et développer des résistances, et puis la réduction drastique de cette espèce, qui est un maillon de la chaîne animale, créera un vide écologique. Il y a trop de risques et les dégâts seront irréversibles ! », alerte Ali Tapsoba, le porte-parole du Collectif citoyen pour l’agroécologie, qui avait déjà organisé une manifestation en juin 2018, où plus d’un millier d’opposants anti-OGM avaient défilé dans les rues de la capitale.

Le militant dénonce aussi « l’opacité » et les « méthodes douteuses » du projet. « Ils ont fermé le processus de dialogue il y a un an, on refuse de nous rencontrer depuis, nous n’avons plus aucune réponse à nos questions », précise Ali Tapsoba, qui assure avoir été menacé, l’année dernière, par des villageois, alors qu’il était accompagné d’une équipe de journalistes, à Bana.

Sur le terrain, la tension monte entre les pro et anti-Target Malaria. « On nous répète que c’est pour lutter contre le paludisme, mais on ne nous explique pas tous les risques ou s’il y a un plan B en cas de dérapage. Les habitants ne sont pas bien informés et ne maîtrisent pas tous les enjeux », critique un opposant à Bobo-Dioulasso, qui s’est rendu à plusieurs reprises dans les villages pour discuter du projet.

Les équipes de Target Malaria assurent pourtant avoir travaillé en toute « transparence » ces dernières années avec les villageois, parfois analphabètes ou ne comprenant pas le français, en menant des ateliers de sensibilisation en langue dioula, et en leur faisant signer un « formulaire de consentement éclairé ». Malgré tout, discrètement, certains ne peuvent s’empêcher de douter. « Ils nous disent que ça va éradiquer le paludisme, alors comme nous ne sommes pas scientifiques, on les croit, mais on se pose encore des questions sur les risques à l’avenir », lâche un cultivateur de Sourkoudiguin, qui a requis l’anonymat.

Absence de débats contradictoires
Autre problème, le projet est devenu une source de revenus pour certains jeunes des villages, qui travaillent comme « captureurs » pour les chercheurs. « De 20 heures à 6 heures du matin, on attrape avec des tubes les moustiques qui se sont posés sur nous. On est payés 4 000 francs CFA (6 euros) la nuit. Il nous arrive d’être piqués, mais on est soignés si on a le palu », affirme un jeune de 17 ans, qui explique travailler une dizaine de jours par mois pour payer ses études.

Au sein du milieu scientifique, certains regrettent l’absence de débats contradictoires. « Est-ce qu’on pourra vraiment maîtriser le forçage génétique de ces moustiques dans le temps et dans l’espace ? Il y a beaucoup d’incertitudes autour de ce projet. Il faudrait au moins un débat national et sous-régional sur la question, souligne Christophe Boëte, chargé de recherche à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier (ISEM). On peut aussi sérieusement s’interroger sur la prétendue efficacité à venir d’une telle méthode? alors qu’elle ne concerne qu’une seule espèce vectrice à ce jour », pointe le chercheur.

L’ANB burkinabée devra encore donner son feu vert pour le lâcher de ses prochains moustiques transgéniques, et à chaque étape du processus. « On ne pense pas déposer notre demande pour le gene drive avant 2024 », nous indique-t-on au sein du consortium. De son côté, le Collectif citoyen pour l’agroécologie tente de déposer un recours auprès du tribunal administratif. « Nous envisageons toutes les actions citoyennes possibles pour mettre fin à ce projet », soutient Ali Tapsoba, qui craint que ce premier lâcher n’ouvre la voie à d’autres expérimentations du même genre au Burkina Faso, où des tests sur le haricot niébé BT – projet de l’African Agricultural Technology Foundation, qui compte la fondation Gates parmi ses bailleurs – sont en cours.

Sophie Douce (Ouagadougou, correspondance)

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66-OR: La rémission du diabète de type 2 pendant deux ans est associée à la récupération totale de la masse fonctionnelle des cellules bêta dans l'essai clinique de rémission du diabète (DiRECT) | ...

66-OR: La rémission du diabète de type 2 pendant deux ans est associée à la récupération totale de la masse fonctionnelle des cellules bêta dans l'essai clinique de rémission du diabète (DiRECT) | ... | senegal sante | Scoop.it

SVIATLANA V. ZHYZHNEUSKAYA ,AHMAD AL-MRABEH ,ALISON C. BARNES ,BENJAMIN ARIBISALA ,KIEREN G. HOLLINGSWORTH ,HELEN PILKINGTON ,NAVEED SATTAR ,MICHAEL E. LEAN etROY TAYLOR
+ Affiliations d'auteur

Diabète 2019 juin; 68 (Supplément 1): - .
https://doi.org/10.2337/db19-66-OR

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ArticleInformations et métriques
Abstract
Objectifs: Des études observationnelles ont suggéré que la masse fonctionnelle des cellules bêta diminue inévitablement avec le temps. Nous avons évalué cela après deux ans dans un sous-groupe de DiRECT défini géographiquement, qui avait atteint sa rémission initiale après une perte de poids induite par un régime.

Méthodes: Un test progressif de sécrétion d'insuline avec de l'arginine (SISTA) a été utilisé pour quantifier la masse de cellules bêta fonctionnelles (réponse sécrétoire maximale de l'insuline pendant l'hyperglycémie). Les taux de sécrétion d'insuline ont été estimés par déconvolution; 40 sujets ont initialement obtenu une rémission (HbA1c <6,5% et FPG <126 mg / dl sans traitement antidiabétique). À 2 ans, 20 sujets (13M / 7F) sont restés en rémission, 13 ont pris du poids et ont récidivé, et 7 ont été perdus de vue. Un groupe de comparaison non diabétique (NDC), apparié pour l'âge / le sexe des participants du groupe d'intervention DiRECT après perte de poids, a été étudié.

Résultats: Dans le groupe de répondants, le taux médian maximum (intervalle de QI) de la sécrétion d’insuline est passé de 0,58 (0,48 à 0,81) au début à 0,74 (0,54 à 1,00) à 5 mois, 0,94 (0,57 à 1,24) (p = 0,017 à partir de la base). ) à 12 mois et 0,94 (0,64 à 1,44) (p = 0,030 à partir de la valeur initiale) nmol / min / m 2 à 24 mois. Ceci était comparable au NDC (1,02 (0,86 à 1,51) nmol / min / m 2 ) à 12 ans (p = 0,064) et à 24 mois (p = 0,244).

La réponse médiane à l'insuline de première phase a augmenté chez les répondeurs, passant de 0,042 (0,004 à 0,0637) au départ à 0,108 (0,058 à 0,163) nmol / min / m 2 (p <0,0001) à 5 mois à (0,108 (0,059 à 0,201) puis à 0,125 0,066 à 0,166) nmol / min / m 2 ; p <0,0001)] à 12 et 24 mois.

Ceux qui ne parvenaient pas à maintenir la rémission se caractérisaient par une plus grande reprise de poids entre 5 et 24 mois (11,3 ± 1,9 vs 6,6 ± 1,0 kg, p = 0,036). Chez les répondeurs, le taux moyen d'HBA1C était de 6,0 ± 0,0% à 24 mois.

Conclusion: à condition que la reprise de poids soit minimisée, la rémission du diabète de type 2 est durable sur 2 ans, avec une augmentation progressive de la masse fonctionnelle des cellules bêta normales.

Divulgation S.V. Zhyzhneuskaya: Aucun. A. Al-Mrabeh: Aucun. AC Barnes: Aucun. B. Aribisala: Aucun. KG Hollingsworth: Aucun. H. Pilkington: Aucun. N. Sattar: Comité consultatif; Soi; Amgen Inc., AstraZeneca, Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals, Inc., Novo Nordisk A / S. Consultant; Soi; NAPP Pharmaceuticals Limited. Soutien à la recherche; Soi; Bureau des conférenciers de Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals, Inc.; Soi; Amgen Inc., Eli Lilly and Company, Corporation Mitsubishi Tanabe Pharma, Novo Nordisk A / S, Roche Diagnostics France, Sanofi. ME Lean: Consultant; Soi; Contrepoids Ltd., Novo Nordisk A / S. Soutien à la recherche; Soi; Novo Nordisk A / S.R. Taylor: comité consultatif; Soi; Wilmington Healthcare. Bureau des conférenciers; Soi; Lilly Diabetes, Novartis AG.

Financement du diabète au Royaume-Uni

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Entre politiques volontaristes et innovations technologiques

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Entre politiques volontaristes et innovations technologiques
L’amélioration des systèmes de santé est la principale explication à l’augmentation de l’espérance de vie en Afrique de l’Est.

La statistique est éloquente. Les Africains de l’Est du continent vivent 5,3 ans de plus qu’il y a dix ans. Lâché par le directeur Afrique de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Andrew Mold, en novembre 2018, ce chiffre résume à lui seul le profond bouleversement que connaît cette région. « L’espérance de vie est un bon indicateur général du niveau de vie, note Andrew Mold. Le rythme des changements est l’un des plus rapides de l’histoire. »
Rapide, c’est le moins qu’on puisse dire. De 2013 à 2017, la croissance économique s’établit annuellement à 6,7% en moyenne. Soit le double du chiffre rattaché à tout le continent, sur la même période. En 2019, une croissance à 6,2% est envisagée, conséquente à des investissements à venir et de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). Cet élan économique attire naturellement la confiance des investisseurs. Ce qui se répercute aussi sur les actions publiques, créant ainsi un cercle vertueux dont les effets se font ressentir à tous les niveaux. Si l’espérance de vie augmente si fortement, c’est parce que les systèmes de santé locaux connaissent une prospérité inédite.

Structures hybrides et efficaces
L’équation semble simple. Mais elle demande au départ de répondre à plusieurs inconnues. Et de ne pas hésiter à faire preuve d’inventivité. Ainsi, au Rwanda – pays souvent vu comme un modèle local en politique de santé – le gouvernement a mis en place un système financé à parts égales par l’Etat et des donateurs étrangers. Cette structure hybride permet de couvrir 91% de la population. Bien plus que dans beaucoup de pays développés. Cette performance est d’autant plus remarquable que 45% des Rwandais vivent encore sous le seuil de pauvreté. Pour étendre ce système à un maximum de personnes, le pays a formé des milliers d’agents de santé communautaires – 45 000 selon l’ONU – envoyés dans toutes les provinces rwandaises selon une délimitation de districts. Diagnostics du paludisme, prescriptions de traitements, conseils nutritionnels ou encore aide à l’accouchement, autant de tâches qui leur sont attribuées, et qui participent à la chute de certaines maladies. Le taux de paludisme a par exemple diminué de plus de 50%, tandis que la mortalité liée à l’infection a été réduite de 70%. Le tout, en six ans. Le taux de mortalité infantile a chuté lui aussi de près de 50%.


Les systèmes de santé africains se structurent. Si ces avancées concrètes permettent une meilleure prévention, l’accès aux soins spécifiques, comme la chirurgie, restent difficiles.
L’innovation privée au service du public
Au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, c’est un système issu du secteur privé qui a pris en main le domaine de la santé. En 2013, la société PharmAccess lance le portefeuille de santé mobile mHealth. Utilisable avec un téléphone portable, il permet à ses utilisateurs de payer leurs dépenses de santé. Après une phase test de deux ans au Kenya, le groupe s’associe avec Safaricom, le plus grand opérateur mobile du pays, ainsi qu’avec le célèbre service de transfert d’argent via mobile, M-Pesa. M-Tiba est né. Toujours au Kenya, la startup Ona, qui a démarré ses activités il y a cinq ans, a créé un système de cartographie numérique qui aide les agents de santé des zones rurales à identifier les endroits où les patients ont besoin de leurs services. « J’ai consulté la liste et y ai reconnu la plupart des noms, explique le patron d’Ona, Matt Berg. C’est donc une excellente affirmation que nous allons dans la bonne direction et avons un impact. » En utilisant les technologies de cartographie et de données de sa plateforme mobile, Ona a développé d’autres applications. Ce groupe d’ingénieurs en logiciel, d’analystes de données, d’experts en santé publique et de concepteurs se positionne ainsi en entreprise sociale qui construit des systèmes de données nécessaire pour pour fournir des services vitaux aux personnes dans le besoin.
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Study: Epilepsy drug linked to increased suicide risk in teens, young adults

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Une nouvelle étude soutient l'idée selon laquelle un médicament utilisé pour contrôler l'épilepsie et d'autres troubles pourrait rendre certains jeunes plus sujettes au suicide.

Le médicament, la prégabaline (Lyrica), appartient à une classe de médicaments appelés gabapentinoïdes. Outre leur utilisation contre l'épilepsie, ces médicaments sont également utilisés pour traiter les douleurs nerveuses et les troubles anxieux, ainsi que les symptômes de la maladie de Parkinson. Cependant, selon des chercheurs britanniques, la prégabaline a également été associée à un risque accru de comportement suicidaire, de surdose, de blessures et d’accidents de la route.


Les chercheurs ont découvert que les personnes âgées de 15 à 24 ans semblaient être les plus exposées au risque.

Les gabapentinoïdes sont fréquemment utilisés: l'utilisation des médicaments a régulièrement augmenté et ils font partie des 15 médicaments les plus rentables au monde, ont indiqué des chercheurs dirigés par Seena Fazel. Il est psychiatre à l'université d'Oxford.

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Un médecin américain familiarisé avec les médicaments a déclaré que les nouvelles découvertes apportaient une mise en garde nécessaire.

Cette étude "signale que tous les médicaments comportent des risques", a déclaré la Dre Melissa Bernbaum, responsable des soins de l'épilepsie à l'hôpital Huntington de Northwell Health à Huntington, NY.

Les gabapentinoïdes "ne sont pas utilisés spécifiquement pour la maladie de Parkinson", a-t-elle noté, "mais peuvent être utilisés pour traiter les symptômes et les affections souvent présentes chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, tels que le syndrome des jambes sans repos".

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Dans la nouvelle étude, l'équipe de Fazel a utilisé des registres de médicaments sur ordonnance, de décès et de crimes pour identifier près de 192 000 personnes âgées de 15 ans et plus recevant des gabapentinoïdes - prégabaline (Lyrica) ou gabapentine - entre 2006 et 2013.

Les enquêteurs ont constaté que, comparés aux personnes qui ne prenaient pas ces médicaments, ceux qui prenaient une seule forme de gabapentinoïde - la prégabaline - présentaient un risque plus élevé de comportement suicidaire ou de décès par suicide, un risque accru de 24%, une augmentation de 22%. risque de blessures à la tête ou au corps et augmentation de 13% des risques d’accidents de la route ou de infractions routières.

Les chercheurs n'ont pas pu exclure que le risque accru chez les 15 à 24 ans ne soit pas dû en grande partie à l'impulsivité accrue observée dans le groupe d'âge, ni aux probabilités plus élevées de consommation d'alcool ou de drogues illicites avec un gabapentinoïde.

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La conception de l'étude signifie également qu'elle ne peut pas prouver que le médicament provoque des comportements à risque, mais simplement qu'il semble être connecté. Les résultats ont été publiés le 12 juin dans le BMJ.

Les gabapentinoïdes "restent une option thérapeutique précieuse pour de nombreuses personnes", a souligné Derek Tracy, psychiatre consultant au Queen Mary 's Hospital de Londres et auteur d'un éditorial d'accompagnement.

"Les médicaments peuvent nuire autant que guérir, et les meilleures décisions de traitement sont prises en partenariat avec les patients, après examen de toutes les preuves disponibles concernant les deux", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Pour sa part, Bernbaum a souligné que les gabapentinoïdes devraient être prescrits au cas par cas, en tenant compte des facteurs individuels des patients.

Par exemple, dans le cas de la prégabaline, "d’autres facteurs peuvent contribuer au risque de suicide, tels que la toxicomanie. Il est donc important de prendre en compte la possibilité de comportements à risque plus élevé lors de l’utilisation de ce médicament".

Dr. Derek Chong était pareillement prudent. Il dirige les soins de l'épilepsie au Lenox Hill Hospital à New York.

"C'est une étude intéressante, mais le titre doit être interprété avec beaucoup de prudence", a déclaré Chong. "En examinant les détails, il devient plus clair que la gabapentine et la prégabaline étaient réellement protectrices chez les patients diagnostiqués comme souffrant d'épilepsie, de troubles psychiatriques et musculo-squelettiques, alors que la quasi-totalité des risques concernaient les patients ne présentant pas ces conditions."

Ainsi, a ajouté Chong, "le but principal de l’étude est que les médicaments que nous considérions comme très sûrs pour une utilisation contre la douleur peuvent toujours présenter certains risques, et nous pourrions être amenés à repenser leur utilisation, en particulier la prégabaline, lorsque populations plus jeunes. "

Plus d'information

Pour plus d'informations sur la prégabaline, visitez la US National Library of Medicine .

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Situation sanitaire au Sénégal : Abdoulaye Diouf Sarr en conclave avec son Top management

Situation sanitaire au Sénégal : Abdoulaye Diouf Sarr en conclave avec son Top management | senegal sante | Scoop.it
Dans le cadre du dialogue de gestion instauré dans son département ministériel, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a réuni les Médecins-chefs de région (Mcr) autour d’une table. Ce, pour échanger, poser et prendre en charge avec eux «les vrais problèmes» du secteur de la santé. Cette rencontre de coordination élargie aux Médecins-chefs de district (Mcd) s’est tenue, ce mercredi 12 juin à Dakar.

A l’occasion de cette réunion que la tutelle veut tenir périodiquement, le ministre et ses collaborateurs ont abordé plusieurs questions, à savoir : la redevabilité dans le système de santé, la prévention et la gestion des conflits dans les formations sanitaires, le suivi des opérations financières au niveau territorial, la chaine d’approvisionnement de médicaments notamment, l’initiative «Yeksinaa» et la gestion des données.

D’autres points méritant un suivi rigoureux ont été également inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit, entre autres, de la préparation de l’arrivée du Bateau Hôpital «Mercy Ships», qui sera au Sénégal du mois d’août 2019 au mois de juin 2020, la prise en charge des urgences, les Comités de développement sanitaire, la disponibilité des données sanitaires.

Pour Abdoulaye Diouf Sarr, cette réunion de coordination présente «un intérêt particulier». Car, soutient-il, «elle constitue un moment fort d’échanges sur la mise en œuvre de la politique de santé au niveau régional et pour la remontée des informations territoriales». Par rapport à la gestion des conflits, le ministre a invité les Médecins-chefs de région et de district à «se positionner en négociateurs en amont afin de trouver des solutions aux problèmes avant qu’ils ne soient endémiques».


1 Situation sanitaire au Sénégal : Abdoulaye Diouf Sarr en conclave avec son Top management


Auteur: Cheikhou AÏDARA - Seneweb.com
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Procès France Télécom : « Une dérive des outils de management »

Procès France Télécom : « Une dérive des outils de management » | senegal sante | Scoop.it


Tribune. Comme c’est l’usage dans la plupart des politiques d’accompagnement du changement, France Télécom a formé plusieurs milliers de managers afin de conduire, sur le terrain, le plan de transformation stratégique lancé à la fin des années 2000. Parmi les outils inclus dans cette formation figurait la « courbe du deuil ». Issu des travaux de la psychiatre américano-suisse Elisabeth Kübler-Ross (1926-2004), cet outil permet de mieux identifier les différentes phases psychologiques par lesquelles passe une personne qui entre dans un processus de deuil : choc, sidération, déni, colère, révolte, peur, dépression, tristesse, suivies d’une phase de résignation puis d’acceptation où se projeter dans l’avenir est enfin possible. Ces différentes phases dépendent de chaque individu, et les thérapeutes s’en servent pour adapter le bon suivi à chaque phase.

Or les situations de deuil peuvent être extrêmement diverses lors des grands changements stratégiques d’entreprise : deuil d’un ancien métier, d’une compétence auparavant reconnue mais devenue marginalisée, d’une position hiérarchique respectée remise en question, d’une équipe qu’on se retrouve obligé de quitter par mutation non choisie, d’une culture basée sur la reconnaissance de l’expertise percutée par des modes de management quantitatifs à court terme, etc. La « courbe de deuil » a été introduite en entreprise au milieu des années 1990 pour accompagner les salariés lors de grandes transformations. Elle a été déployée avec succès depuis vingt-cinq ans auprès de 10 000 managers et dirigeants. De nombreux professionnels se sont inspirés de cette démarche et l’ont adoptée en masse : la courbe du deuil a fini par devenir un standard de la conduite du changement.

Mais l’affaire France Télécom montre que beaucoup d’entre eux en ont dénaturé à la fois l’utilisation et l’objectif. L’important travail d’analyse de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées de France Télécom a permis de mettre au jour les dérives de l’usage passif de cette courbe dès 2009. Elle était présentée comme un outil permettant de réduire les résistances au changement des équipes. Elle était utilisée pour expliquer aux manageurs de France Télécom que les individus passaient par différentes étapes avant d’accepter le changement, et que les signes de révoltes ou de dépression étaient « normaux », voire étaient les signes d’un « relâchement de la résistance » ! Lors de la diffusion, en 2010, d’un reportage d’« Envoyé spécial » (« Que s’est-il passé à France Télécom ? »), des cadres de France Télévisions formés par leur propre université d’entreprise à cette courbe de deuil ont même mobilisé leurs syndicats pour dénoncer la même dérive !

« Effet Lucifer »
En effet, France Télécom ne fait pas exception. Nombre de cabinets de conseil ou de formation en management utilisaient cette courbe de deuil de façon passive à l’époque. Plus grave, cette dérive subsiste aujourd’hui encore. Comme le montre l’affaire France Télécom, cet usage passif conduit à anesthésier les lignes hiérarchiques en banalisant la souffrance et en les déculpabilisant. Cette déculpabilisation a contribué à l’apparition d’un « effet Lucifer », fondé sur la dépersonnalisation des relations de certains managers et dirigeants avec les salariés. Cet effet a été mis en évidence en 1971 par le psychologue américain Philip Zimbardo (université de Stanford) dans la célèbre « prison experiment », montrant que des personnes ordinaires peuvent devenir des tortionnaires dans certaines situations où leur mission dans une organisation leur confère un statut spécifique. Cette expérience est complémentaire de celle qui a mis en évidence « l’effet Milgram », menée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram et portant sur la soumission à l’autorité.

Bien utilisée, la courbe de deuil permet au contraire aux managers de décrypter ce que vivent les collaborateurs. Elle peut permettre de rassurer, de responsabiliser et d’adopter la bonne attitude dans un processus d’accompagnement éthique et humain qui désamorce l’effet Lucifer. Le procès de France Télécom permet de montrer à quel point certains outils de management – devenus parfois des standards – sont détournés ou mal utilisés dans certaines circonstances et peuvent conduire au résultat inverse de celui recherché. Comme dans le domaine médical, tout est dans le diagnostic et le discernement des usages.

Gérard-Dominique Carton est président du cabinet de conseil en management GCCG

Valery Michaux est enseignante-chercheuse en sciences de gestion à Neoma Business School

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Patrick Charrier : « Le burn-out marque l’échec de l’intégration de l’humain dans les stratégies d’entreprises »

Patrick Charrier : « Le burn-out marque l’échec de l’intégration de l’humain dans les stratégies d’entreprises » | senegal sante | Scoop.it


Tribune. La reconnaissance du burn-out comme phénomène lié au travail résonne, de toute évidence, comme une avancée significative, réalité venant faire principe pour tous ceux qui douteraient encore que le travail peut, dans certaines conditions, user jusqu’à l’épuisement des ressources vitales de l’individu. Cette reconnaissance par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) marque la trajectoire du processus du burn-out, en faisant du travail la cause de ce syndrome.

Parions maintenant sur l’ouverture d’un débat long et tendu sur la réparation sonnante et trébuchante du dommage créé par le fait même du travail. Se répète ainsi une logique qui a prévalu sur l’identification des accidents du travail et, plus particulièrement, des syndromes post-traumatiques après-guerre, laquelle a arrimé cette forme de souffrance psychique à la seule et insuffisante logique prudentielle et assurantielle. Il s’agit en quelque sorte d’aller à la recherche d’un coupable à qui présenter la facture !

Mais cette reconnaissance du burn-out comme phénomène lié au travail détourne l’attention d’une réalité qui semble plus économique et politique que simplement sanitaire. Si le harcèlement datait l’époque des pathologies des relations au travail, le burn-out est à relier aux pathologies de l’engagement. Ces marqueurs générationnels signent une évolution culturelle et politique dont le travail est à la fois l’origine et la conséquence.

Une variable d’ajustement
Par la contrition du marché de l’emploi, par la libéralisation à outrance de l’économie et des marchés, par l’appauvrissement même de l’idée de métier pensé aujourd’hui en compétences, le monde du travail fait du facteur humain la variable d’ajustement de ses organisations et de ses stratégies. Nombre d’entreprises, privées ou publiques, font ainsi du surengagement de leurs salariés un principe structurel presque avouable de leur équilibre… par défaut d’autres moyens.

L’hôpital public, ainsi que les établissements sanitaires et sociaux qui s’épuisent à l’ombre du premier, compte sur le surengagement des agents et salariés pour compenser les arbitrages financiers qui priorisent la gestion financière devant la qualité et l’humanité du soin ; les entreprises privées persistent à valoriser et renforcer par des primes et autres récompenses les comportements de surengagement et, ainsi, le développent selon un schéma tellement pavlovien. Il est bien français de considérer que l’engagement dirait quelque chose d’une forme de compétence.

L’attribution maintenant adressée au travail de l’origine du burn-out est d’abord une forme de réassurance qui nous fige dans un univers dont on préfère penser qu’il est régi par le déterminisme. Tout phénomène découlerait d’une cause identifiable. Jean Staune, expert de l’Association pour le progrès du management, nous rappelle pourtant depuis deux ouvrages (Les Clés du futur. Réinventer ensemble la société, l’économie et la science, Plon, 2015 et L’intelligence collective, clé du monde de demain, Editions de L’Observatoire, 2019) que l’ordre des choses est régi par le chaos et la complexité. Faire du travail le « responsable payeur » sur le modèle du « pollueur payeur » ne consisterait qu’à renforcer la structuration victimaire de notre société, sans garantir les conditions réelles de la prévention de ces troubles.

Un défaut de la pensée collective
C’est d’abord en considérant que nous générons, tous, par nos comportements de consommation les principes d’organisation des entreprises qui créent les conditions du burn-out ; c’est accepter dès lors que ces organisations, mises en concurrence pour nous permettre de consommer au plus bas prix, ont des besoins de structuration qui laissent une empreinte humaine négative ; c’est regarder avec responsabilité que le niveau de réceptivité des entreprises et autres collectivités sur les sujets relatifs à l’humain et à la santé mentale est d’un niveau étonnamment faible.

Dès lors, culpabiliser pour une exigence d’indemnisation des victimes nous détournerait de la nécessaire refondation d’un contrat social au sein même des entreprises. Cette réflexion permettrait aux salariés d’être contributeurs responsables des conditions dans lesquelles ils s’organisent autour d’objectifs communs qui servent à la fois la destinée de leur entreprise ainsi que la santé de toutes et de tous.

Le burn-out marque un défaut de la pensée collective et l’échec de l’intégration de l’humain dans les stratégies d’entreprises. La performance sociale qui associe stratégie d’entreprise et stratégie de santé doit permettre de penser les coordonnées éthiques qui régissent le rapport que chacun entretient avec le travail… et que le travail entretient avec chacun.

Il est nécessaire de se doter des modèles issus de la complexité du fait humain et social qui permettront que l’engagement demeure source d’épanouissement et de réalisation et cesse d’être le creuset de notre épuisement et de l’échec moral et éthique du monde du travail.

Patrick Charrier est directeur général de l’entreprise For Human, spécialisée en stratégie et performance sociales.

Patrick Charrier (Docteur en psychologie et criminologie)

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Des projets technologiques pour assister les aînés en perte d’autonomie.
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