Metaglossia: The Translation World
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Capitole. Le Forom des langues fête ses 20 ans - La Dépêche

Dimanche 27 mai, le Forom des langues du monde fêtera ses 20 ans place du Capitole. Depuis deux décennies cette grande fête du langage et de la communication entre les peuples défend la même idée-force : défendre la vie de toutes les langues, même les plus confidentielles, sans jamais sombrer dans le repli identitaire et les nationalismes. Dans cet esprit d'ouverture il réunira encore cette année au cœur de la cité toulousaine 99 stands où seront présentées 120 langues parlées dans le monde.

Trois ans après la disparition de celui qui fut pendant quatorze ans l'invité d'honneur du Forom, cette 20e édition sera marquée, à partir de 15 heures, par la présentation du dernier numéro de la revue Europe, consacrée à Henri Meschonnic. Cette présentation en forme d'hommage à l'essayiste, poète et théoricien du langage sera faite par Philippe Païni, représentant Serge Martin, rédacteur en chef de la revue Europe, et par Régine Blaig-Meschonnic.

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En lisant Meschonnic. Le traducteur comme “signifiant errant”. | Langues de feu

Je manque de temps pour nourrir ce carnet ce mois-ci. En rencontrant dans ma lecture du jour la page qui suit, j’ai eu envie de la partager ici. Voic...
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Éditions Verdier - Henri Meschonnic : Poétique du traduire

Ce livre est une théorie d’ensemble de la traduction. Par son point de vue et son ampleur, il n’a pas d’équivalent parmi les ouvrages qui traitent du traduire.
Il propose une critique, c’est-à-dire une fondation, des principes qui relient l’acte de traduire à la littérature.
Il commence par l’examen des idées reçues, et l’histoire de la traduction en Europe, continent culturel bâti sur des traductions, à l’inverse d’autres, et bâti sur l’effacement de leurs effacements.
L’objet est de fonder la nécessité de tenir l’acte de traduire, et ses résultats, par le fonctionnement des œuvres littéraires. D’où une critique de l’étude des traductions comme discipline autonome, qui revient à la remettre à l’herméneutique, aux seules questions de sens, en méconnaissant que le langage fait autant et plus qu’il ne dit.
La question de la poétique est comment.
Seule une théorie d’ensemble du langage et de la littérature peut situer la spécificité du traduire.
Car on ne traduit pas seulement des langues, mais des textes. Si on l’oublie, cet oubli se voit. C’est ce qu’il faut montrer. L’élément déterminant est ici le rythme, et le continu.
Poétique du traduire prolonge Critique du rythme.
Une première partie établit la poétique du traduire comme éthique et politique des rapports entre identité et altérité, dans les transformations du traduire. Une seconde partie met des traductions à l’épreuve d’une poétique des textes. La théorie et la pratique sont inséparables.
Les textes traduits vont du sacré à la poésie, au roman, au théâtre et à la philosophie. Ils passent par l’hébreu biblique, le grec ancien, le chinois classique, l’italien, l’anglais, l’allemand et le russe.

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