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SOBRIETE, PERFORMANCE ENERGETIQUE ET HYDRIQUE, DECARBONATION, DES BATIMENTS ET DE L'INDUSTRIE
Quand on parle de sobriété des usages, d'Utilisation Rationnelle de l'Energie et de l'eau, de leur efficacité énergétique et hydrique et de Maîtrise de la Demande en Energie et en eau ainsi que leur décarbonation. Curated by Pascal Jacques Dumoulin |
Près de 50 % de l’énergie consommée au Québec est perdue, constate le cabinet BCF et Quadrat dans un rapport révélé ce lundi lors de la publication du Baromètre économique du Québec. « L’inefficacité énergétique reste un défi majeur au Québec », indiquent les auteurs de l’étude, une équipe chapeautée par l’économiste François Delorme. Les principaux secteurs responsables de cette inefficacité sont le transport (34 %), les grandes industries (23 %) et celui des bâtiments (15 %). Pour réduire les pertes, les auteurs recommandent que le Québec consacre plus d’efforts sur le « moins efficace » des secteurs, celui des transports.
Une transition énergétique globale, impliquant des mesures de sobriété et d'efficacité énergétiques, serait bien plus efficace - et bien moins chère - qu'une transition basée sur la seule décarbonation des usages, selon une étude de l'Institut Rousseau. Le secteur du bâtiment concentre les besoins les plus importants.
Déjà inscrite dans la loi TECV de 2015, la sobriété a fait l’objet d’un plan spécifique en octobre 2022, l’idée étant « d’éviter les consommations inutiles » et de « ne pas consommer tous au même moment ». Souvent ramenée à la seule énergie, la sobriété concerne aussi bien la consommation de ressources que l’optimisation des processus, le questionnement sur ses besoins et les actions en lien avec la conception, la production, la commercialisation et l’ensemble des usages professionnels.
À l'occasion de la parution d'un livre blanc, le Comité stratégique de la filière des industries pour la construction appelle à massifier les rénovations énergétiques globales et performantes des bâtiments. L'idée n'est évidemment pas nouvelle, mais les acteurs souhaitent cette fois se coordonner avec les pouvoirs publics et leurs partenaires privés.
L’utilisation de l’énergie solaire pour remplacer les combustibles fossiles dans la production de ciment et d’acier pourrait transformer l’industrie. Des chercheurs suisses ont mis au point un piège thermique capable d’absorber la lumière solaire concentrée et de fournir une chaleur dépassant les mille degrés Celsius.
Les chercheurs canadiens ont mis au point une méthode innovante permettant de réaliser des économies d’énergie significatives dans les bâtiments. Cette découverte pourrait transformer la manière dont nous gérons l’efficacité énergétique des structures résidentielles.
Le fournisseur de matériaux pour le bâtiment et les travaux publics, Eqiom, propriété du groupe CRH, travaille à développer sa gamme de bétons à empreinte carbone réduite. Visite de l'un de ses laboratoires de production, d'une centrale à béton et d'un chantier où plusieurs de ses solutions sont déployées.
Les crédits fournis seront produits par Carbonity, coentreprise détenue par Suez, Airex Energie, spécialiste de solutions de décarbonation, et groupe Rémabec, premier entrepreneur forestier privé du Québec, au Canada. Les partenaires de la coentreprise débuteront l’exploitation du site de Carbonity au Québec d’ici fin 2024. En première phase, la capacité de production annuelle de biochar est fixée à 10 000 tonnes.
La nouvelle usine GO4ZERO de Holcim, basée en Allemagne, plus précisément à Obourg, a été approuvée et a désormais pour objectif de produire deux millions de tonnes de ciment net zéro chaque année d'ici 2029.
Plutôt que d'évacuer directement dans les égouts la chaleur contenue dans les eaux domestiques usées d’un édifice à logements, une entreprise de Québec la revalorise et réduit de 23 % la consommation énergétique de l’ensemble d’un bâtiment. David Pineault, le président fondateur de RegenEau, admire avec fierté le fruit de son travail des six dernières années.
Un partenariat entre H2 Green Mining et Ohmium a été mis en place, dans le but de commencer la planification et le développement d'un projet qui aidera le Chili à commencer à décarboner ses opérations minières. L'accord a défini des objectifs et des rôles spécifiques pour chaque entreprise et pour le projet dans son ensemble. L’accord indique clairement que les entreprises planifieront et créeront un projet pilote d’hydrogène vert de 20 Mw, qui aura le potentiel de s’étendre et de passer à 200 MW. Ce projet sera basé dans le nord du Chili, car cette région est idéale et adaptée à la production d'énergie renouvelable. Le projet prévoit de fonctionner grâce à l’énergie renouvelable, créée à la fois par l’énergie solaire et éolienne.
Si le numérique s'est imposé dans le quotidien de chacun, le secteur du bâtiment entame sa mue, impulsé par différentes réglementations (décret tertiaire, décret BACs...) et par la hausse des prix de l'énergie.
En 2023, les secteurs de l’industrie et de l’électricité, couverts par le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE), ont enregistré une baisse de 15 % de leurs émissions. Les experts s'interrogent toutefois sur la raison de cette baisse. Est-elle vraiment le résultat du SEQE ?
C’est le secteur de la production d’électricité qui enregistre la plus grande baisse, avec 24 %. Cette diminution est notamment due à l’augmentation de la production issue de l’énergie éolienne et solaire, mais aussi, bien que dans une moindre mesure, à une plus grande proportion de la production d’hydroélectricité et d’énergie nucléaire dans le bouquet énergétique du bloc grâce à des conditions climatiques plus favorables à ces énergies.
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
Alors que la demande énergétique ne cesse de croître, l’efficacité d’utilisation des énergies primaires reste inférieure à 40%, entraînant un gaspillage considérable et aggravant les problèmes environnementaux. Face à ce constat, les matériaux thermoélectriques, capables de convertir directement l’énergie thermique en énergie électrique, suscitent un intérêt grandissant dans le domaine de la récupération de la chaleur perdue.
Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique annonce le lancement de sept programmes dédiés aux économies d’énergies le 02/04/2024. Le but de ces programmes est d’amplifier les efforts de sobriété et d’évaluer le lien entre les aides apportées par les Certificats d'économie d'énergie et la réduction des consommations énergétiques. Ils sont retenus à la suite d’un l’appel à programmes clôturé le 25/09/2023. Ils seront déployés à compter de 2024 et jusqu’en 2028.
Alors que l’UE a axé une grande partie de ses initiatives pour réduire ses émissions industrielles de CO2 sur la production et le recours à l’hydrogène, dans une usine à l’ouest de Milan, en Italie, une révolution silencieuse est en cours : l’électrification de la production de chaleur à basse température.
Certaines coopératives d'électricité rurales permettent à leurs clients de rembourser leurs prêts destinés à l'amélioration de l'efficacité énergétique par le biais de leurs factures de services publics. Cela contribue au rôle de l’efficacité énergétique dans la transition vers les énergies renouvelables.
INCITATION FINANCIÈRE. Mulhouse a voté lors de son dernier conseil municipal, le 8 février 2024, l'exonération de la moitié de la taxe foncière pour les propriétaires qui réalisent des travaux de rénovation énergétique. Prévue par le code général des impôts, elle porte sur la part communale de taxe foncière sur les propriétés bâties. L'adjoint chargé des finances de la ville nous explique le dispositif.
En avril 2023, le projet pilote de démonstration du procédé DMX™ a commencé à fonctionner et a continué à fonctionner dans des conditions stables. Le but de cette technologie est de capter tout dioxyde de carbone présent dans les gaz des hauts fourneaux émis lors de la production d’acier. Ce procédé a été concentré sur le site d'ArcelorMittal à Dunkerque, où est basée la technologie.
Les bio-usines de pâte de la compagnie Ence à Navia (Asturias) et à Pontevedra ont toutes deux généré 750 000 MWh d’énergie renouvelable en 2023, à partir de ses turbines alimentées en biomasse.
Le groupe coopératif français Tereos dévoile le 21 mars un plan de décarbonation de ses activités industrielles doté de 800 millions d’euros d’ici 2033. Le spécialiste du sucre et des amidons souhaite aussi embarquer ses 11 400 agriculteurs dans le projet. Il ne communique pas encore sur les enveloppes dédiées à ces derniers.
Portant sur un volume d’achat annuel prévisionnel d’environ 34 GWh, ce CPPA additionnel prévoit la fourniture d’une électricité verte par un projet agrivoltaïque développé par Qair dans les Hauts-de-France.
Batiactu fait réagir plusieurs acteurs du secteur de la rénovation énergétique aux dernières évolutions de MaPrimeRénov'. Ils s'entendent, pour la plupart, sur un point : la libération des mono-gestes ne doit pas déboucher sur l'installation massive de pompes à chaleur dans les passoires thermiques.