Le mot « donnée » est utilisé tous les jours. Mais son sens s’est perdu. Pourtant il est magnifique quand on le regarde avec une attention toute étymologique : « donnée », quelque chose qui est du registre du don. On n’en est plus là. La donnée est devenue une denrée, un bien monnayable, un nouvel or noir pour les nouveaux Rockefeller. Et un comble, la donnée ne nous appartient plus totalement dès qu’elle est produite tout au long de la journée et de la vie : le post sur Facebook, la recherche sur Google, le déplacement avec Foursquare, …
Pierre Paperon, 18/09/2014