How tardigrades bear dehydration A new mechanism explains how water bears survive in some extreme conditions
Research news
Public Relations Office Graduate School of Science / Faculty of Science
September 7, 2022
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NDÉ
Traduction :
"Certaines espèces de tardigrades, ou ourson d'eau comme on appelle aussi ces minuscules créatures aquatiques, peuvent survivre dans différents environnements souvent hostiles, voire mortels, pour la plupart des formes de vie.
Pour la première fois, des chercheurs décrivent un nouveau mécanisme qui explique comment certains tardigrades peuvent supporter une déshydratation extrême sans mourir. Ils ont exploré les protéines qui forment un gel pendant la déshydratation cellulaire. Ce gel se rigidifie pour soutenir et protéger les cellules d'un stress mécanique qui les tuerait autrement. Il a également été démontré que ces protéines fonctionnent dans les cellules d'insectes et présentent même une fonctionnalité limitée dans les cellules humaines en culture.
Les tardigrades attirent souvent l'attention sur eux, malgré leur taille minuscule. Leur étrange capacité à survivre dans des situations qui tueraient la plupart des organismes a captivé l'imagination du public. On pourrait facilement imaginer qu'en décodant leurs secrets, nous pourrions appliquer ces connaissances à nous-mêmes pour rendre les humains plus résistants aux températures extrêmes, aux pressions et même à la déshydratation. Ce n'est que de la science-fiction pour l'instant, mais néanmoins, les chercheurs, également captivés par ces créatures microscopiques, cherchent à comprendre les mécanismes responsables de leur robustesse, car cela pourrait également apporter d'autres avantages.
"Bien que l'eau soit essentielle à toute vie que nous connaissons, certains tardigrades peuvent vivre sans elle, potentiellement pendant des décennies. L'astuce réside dans la manière dont leurs cellules gèrent ce stress pendant le processus de déshydratation", explique le professeur associé Takekazu Kunieda, du département des sciences biologiques de l'université de Tokyo. "On pense que lorsque l'eau quitte une cellule, une sorte de protéine doit aider la cellule à conserver sa force physique pour éviter de s'effondrer sur elle-même. Après avoir testé plusieurs types différents, nous avons découvert que les protéines cytoplasmiques-abondantes thermosolubles (CAHS), uniques aux tardigrades, sont responsables de la protection de leurs cellules contre la déshydratation."
[Image] Un ourson d'eau. Voici un tardigrade capturé par un microscope électronique. Malgré leur taille minuscule, ils recèlent une foule de secrets biologiques. Crédit : 2022 S Tanaka, H Sagara, T Kunieda.
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Stress-dependent cell stiffening by tardigrade tolerance proteins that reversibly form a filamentous network and gel | PLOS Biology, 06.09.2022 https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.3001780
Via Bernadette Cassel