Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie
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Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie
Un concentré de nouveautés dans les domaines de l'Agroalimentaire et l'Agronomie.  (AgroSup Dijon, Université de Bourgogne Franche-Comté)
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Florian, 21 ans en 4e année d'école d'ingénieur (agronomie)

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« Criquet renifleur », opéré et instrumenté pour trouver les explosifs

« Criquet renifleur », opéré et instrumenté pour trouver les explosifs | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Février


"On confie – ou tente de le faire – la détection des explosifs à des sondes électroniques (peu discriminantes) ou à des animaux au sens olfactif très développé : les chiens sont gros et coûteux, les abeilles se fatiguent et perdent la mémoire de leur apprentissage trop rapidement. D’où une nouvelle tentative.


À l’université de Washington (États-Unis), financés par l’US Office of Naval Research, Barnidharan Raman et ses collaborateurs ont équipé des larves de 5e stade du criquet Schistocerca americana (Orth. Acrididé) d’une électrode placée contre le lobe antennaire du cerveau de  l’insecte, préalablement mis à jour par une petite incision. En examinant les antennogrammes des individus recevant des vapeurs de différentes substances (TNT et DNT) explosives et tranquilles (benzaldéhyde, air chaud), ils ont pu mettre en évidence que le criquet les distingue.


Étape suivante : le criquet est instrumenté et les signaux issus de ses neurones sont transmis par radio via un ampli et un émetteur embarqués. Ça marche, jusqu’à l’épuisement du renifleur, qui meurt et finit, débranché, dans la poubelle. Plusieurs expériences sont menées, où le criquet est installé sur un petit chariot télécommandé, promené dans entre deux odeurs ou le long d’un gradient. La discrimination est bonne (à 60%). Il est vérifié aussi que 7 criquets préparés font mieux qu’un seul (80 % de précision).


Ce biorobot reste un démonstrateur de la capacité des entomologistes à « pirater » les facultés de détection et de reconnaissance de l’insecte.


S. americana rejoint donc l’ordre des Zombiptères, né et suivi dans ces pages, regroupant divers taxons de gros insectes instrumentés pour les diriger en vol ou à la marche et leur faire recueillir du renseignement."


Article source (gratuit, en anglais) 

 

Explosive sensing with insect-based biorobots | bioRxiv, 11.02.2020 https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.02.10.940866v1

 
Dernier Zombiptère épinglé ici : Un avenir noir de sauveteur (2017)


Photo : spécimen de Schistocerca americana avec son « sac à dos ». Cliché B. Raman


Via Bernadette Cassel
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scanR | Moteur de la Recherche et de l'Innovation

scanR | Moteur de la Recherche et de l'Innovation | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Lien direct : https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr/


Explorez le monde de la Recherche et de l'Innovation française avec scanR


scanR est un moteur de recherche qui permet d'explorer le paysage de la recherche et l'innovation en France. scanR décrit et relie entreprises et laboratoires de recherche, auteurs de travaux de recherche (thèses, publications, brevets) et financements publics.

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FUN - Agricultures Urbaines

FUN - Agricultures Urbaines | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it



Lien direct :https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:LesColsVerts+166001+session01/about


Vous avez remarqué que des formes d’agriculture se développent en ville, valorisant des espaces tels que les pieds ou les toits d’immeubles et des friches désaffectées, produisant des légumes et créant du lien social. Autant de formes d’agriculture urbaine.


Mais qu’est-ce que l’agriculture urbaine ?


Quelles sont ses nouvelles formes ? A quels enjeux répond-elle ? Pourquoi et comment développer l’agriculture en ville ou dans sa proximité ?


Comment monter un projet d’agriculture urbaine ? Quels sont les principaux leviers pour un projet viable ?


Ce MOOC offrira aux futurs agriculteurs et agricultrices urbaines, et à ceux les accompagnant, les outils nécessaires afin de les aider à structurer un projet professionnel d’agriculture urbaine. Les objectifs


Ce MOOC forme aux principes essentiels de l’agriculture urbaine et à la conduite de projets en agriculture urbaine (AU). Il s’adresse aux porteurs potentiels de projets de tout horizon, aux acteurs étant amenés à accompagner ces porteurs de projets et aux étudiants désireux de connaître ce secteur d’activité.


Ce MOOC a pour but d’apporter des connaissances économiques et techniques afin d’assurer la mise en œuvre d’une activité professionnelle viable en agriculture urbaine. Il se présente comme un état des lieux des bonnes pratiques du secteur et souhaite valoriser le retour d’expérience d’acteurs existants en France.


Le MOOC présente le contexte et les enjeux de l’agriculture urbaine, des références socio-économiques et techniques nécessaires au développement d’activité en AU, les modèles économiques en AU ainsi que la conception et mise en œuvre de projets en AU.


Via Eloy SOGLOHOUN
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Lab-grown food is about to destroy farming – and save the planet 

Lab-grown food is about to destroy farming – and save the planet  | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Scientists are replacing crops and livestock with food made in factories from microbes and water. It may save humanity’s bacon.



Lien direct : https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/jan/08/lab-grown-food-destroy-farming-save-planet

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auteur : George Monbiot


Cela semble être un miracle, mais aucun grand saut technologique n'a été nécessaire. Dans un laboratoire commercial de la banlieue d'Helsinki, j'ai vu des scientifiques transformer de l'eau en nourriture. Par un hublot dans un réservoir métallique, je voyais une mousse jaune qui bouillonnait.


'est une soupe primordiale de bactéries, prélevée dans le sol et multipliée en laboratoire, en utilisant l'hydrogène extrait de l'eau comme source d'énergie. Lorsque la mousse était siphonnée à travers un enchevêtrement de tuyaux et projetée sur des rouleaux chauffés, elle se transformait en une riche farine jaune. C'est l'agriculture du futur : l'essor des laboratoires d'aliments hydroponiques


Cette farine n'est pas encore autorisée à la vente. Mais les scientifiques, travaillant pour une société appelée Solar Foods, ont été autorisés à m'en donner pendant le tournage de notre documentaire Apocalypse Cow.


Je leur ai demandé de me faire un pancake : Je serais la première personne sur Terre, en dehors du personnel du laboratoire, à manger une telle chose. Ils ont installé une poêle dans le laboratoire, ont mélangé la farine avec du lait d'avoine, et j'ai fait mon petit pas pour l'homme.


Ça avait le goût... d'une crêpe.



Via Système de veille
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Un MOOC dédié aux arômes

Un MOOC dédié aux arômes | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Ecole de référence des métiers du parfum, de la cosmétique et des arômes, l’ISIPCA propose, en partenariat avec le SNIAA (Syndicat National des Ingrédients Aromatique Alimentaire), un cours gratuit en ligne riche, dynamique et résolument ouvert sur l’univers de l’aromatique alimentaire. Que vous soyez passionné, professionnel, ou néophyte, vous pourrez mettre à jour ou compléter vos connaissances. Ce MOOC (Massive Open Online Course) permettra sans aucun doute d’initier de nouvelles vocations sur « L’aromatique alimentaire au service du goût », thème de ce cours.
Ce portail de cours en ligne, gratuit et ouvert à tous, est une nouvelle manière intelligente et collaborative de développer ses connaissances, tout en étant connecté.

Via Agrodoc Ouest
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Le Dessous des cartes - Eau : une ressource sous tension

Le Dessous des cartes - Eau : une ressource sous tension | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

L’eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse.


Quelles sont les ressources de la planète en "or bleu" ? Risquons-nous d’en manquer ?


Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie, et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.L’eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse.


Quelles sont les ressources de la planète en "or bleu" ? Risquons-nous d’en manquer ?


Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie, et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.

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Restrict researchers to one paper a year, says UCL professor Frith

Restrict researchers to one paper a year, says UCL professor Frith | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

(Merci à Martin-Laurent F.)

Lorsque de nombreux scientifiques à succès se vantent d'avoir publié des dizaines, voire des centaines de documents de recherche, les appels à une plus grande " qualité sur la quantité " dans la publication peuvent sembler plutôt creux.

Un ancien président de la British Science Association a proposé une solution radicale pour lutter contre ce problème : limiter les chercheurs à un seul article scientifique par an.

Appelant à une révolution de la "science lente", Uta Frith, professeur émérite de développement cognitif à l'UCL, a déclaré qu'un nouveau consensus sur le fait de "faire moins mais mieux" était nécessaire pour s'attaquer à la "surcharge d'informations" créée par la pression incessante de publier....


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L’apocalypse attendra

L’apocalypse attendra | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it


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De Pierre-André : et pourtant hier à France-Inter on nous  a parlé d'une publication dans Nature qui démontre le contraire en Europe (Recherche effectuée dans 3 pays européen)


Arthropod decline in grasslands and forests is associated with landscape-level drivers


Sebastian Seibold, Martin M. Gossner, Nadja K. Simons, Nico Blüthgen, Jörg Müller, Didem Ambarlı, Christian Ammer, Jürgen Bauhus, Markus Fischer, Jan C. Habel, Karl Eduard Linsenmair, Thomas Nauss, Caterina Penone, Daniel Prati, Peter Schall, Ernst-Detlef Schulze, Juliane Vogt, Stephan Wöllauer & Wolfgang W. Weisser Nature volume 574, pages671–674(2019)Cite this article Article metrics 13k Accesses 1 Citations 2177 Altmetric Metrics 


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L'apocalypse attendra :


Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Novembre

 

"Plusieurs études de séries temporelles de dénombrements d’insectes ont conclu à une apocalypse des insectes – voir ici notamment. Les conclusions de ces travaux basés sur des plans d’échantillonnage réduits et/ou très localisés sont contredites par une étude britannique portant sur des relevés allant de 1967 à 2017.


L’échantillonnage, par 34 pièges lumineux fixes, a porté sur les papillons de nuit, insectes aux régimes alimentaires variés, pollinisateurs nocturnes et provende des parasites et prédateurs. Il a été conduit par les entomologistes de la station de Rothamsted. Ces pièges étaient installés dans les bois (9), en prairie (8), dans les champs (7) et dans des jardins en ville (10). Ils ont ainsi suivi les variations de la biomasse en attribuant à chaque spécimen de Crambidé et de Pyralidé (leurs tailles sont très disparates) un poids sec, d’après une table pré-établie. Ce paramètre du peuplement est écologiquement signifiant car il représente à la fois la quantité de matière végétale consommée par les chenilles et celle disponible pour les ennemis naturels.


Il en résulte que la biomasse des papillons de nuit a augmenté jusqu’en 1982 puis diminué doucement jusqu’à nos jours. Entre la première et la dernière décennie, cette biomasse aura crû de 2,2 fois.


Ni l’intensification agricole, ni la pollution lumineuse ne paraissent jouer de rôle dans les variations observées. Ce sont les épisodes de conditions météorologiques extrêmes (forte pluies, sécheresses…) qui semblent avoir gouverné l’abondance des insectes, et non le climat général.


On manque assurément des données nécessaires pour estimer les changements d’effectifs des populations d'insectes et en trouver les explications."


Article source (gratuit, en anglais) 

 

Moth biomass increases and decreases over 50 years in Britain | Request PDF [Nature Ecology & Evolution · November 2019] https://www.researchgate.net/publication/336349425_Moth_biomass_increases_and_decreases_over_50_years_in_Britain

 

Photo : Grande Naïade, alias Papilionaire, Geometra papilionaria (Lép. Géométridé) ; sa plante-hôte, le bouleau est très sensible à la sécheresse. Cliché Callum Macgregor  


Via Bernadette Cassel
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« Manger demain » : six enquêtes du journal Le Monde sur l’industrie agroalimentaire.

source: http://veilleagri.hautetfort.com/archive/2019/10/15/manger-demain-six-enquetes-du-journal-le-monde-sur-l-indust-6183144.html


Que mangerons-nous demain ? Le Monde a consacré cet été six reportages à cette question, illustrés par le photographe J. Goldstein. La série montre de façon détaillée comment les défis de la démographie et de la demande, d’une part, les enjeux liés à l’environnement (préservation des ressources, adaptation au changement climatique), d’autre part, poussent à amplifier les stratégies d’alimentation de masse développées au XXe siècle.



Trois articles portent sur des cultures en environnement ouvert. Celle du mil, traditionnelle au Sénégal, semble prometteuse sur le plan environnemental (agroforesterie en association avec l'arbre Faidherbia albida), mais les goûts alimentaires des citadins privilégient plutôt de plus en plus les pâtes à base de blé et le riz. De son côté, la production d'algues alimentaires en Corée du Sud semble en passe de relever le défi de la globalisation d'une tradition auparavant marginale.


Enfin, les lentilles OGM résistantes au glyphosate du Saskatchewan (Canada), portées par l'affirmation des régimes végétariens, illustrent un modèle de développement agro-industriel plus connu (et critiqué), dans la continuité des stratégies d'artificialisation des agroécosystèmes....

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Les Conseillers Agricoles:  Thibaut Nancy, adjoint du conseiller agricole français en Chine

Les Conseillers Agricoles:  Thibaut Nancy, adjoint du conseiller agricole français en Chine | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it


En poste depuis mars 2016, Thibaut Nancy est l'adjoint du conseiller agricole français en Chine. Chargé des questions de formation et de coopération dans les domaines de l'éducation et de la recherche, il nous livre un aperçu de sa mission à Pékin.

Quel a été votre parcours ?

J’ai vécu et travaillé à l’étranger au préalable, en Chine et en Espagne, sur d’autres fonctions. J’ai une formation de géographe et un parcours qui m’a fait passer par les collectivités locales et une organisation internationale. Je travaille au ministère de l’Agriculture depuis 2012.

Cette mission à Pékin est d'une durée minimale de trois ans, et peut être prolongée d'un ou deux ans. Quel est le rôle d'un attaché agricole et de son équipe ? C'est avant tout un rôle de facilitateur, entre les États et les administrations, mais également avec les entreprises qui souhaitent entrer sur le marché chinois ou qui, à l'inverse, s’intéressent à la France. Au sein de l’équipe, nous nous efforçons d’être complémentaires et présents sur le plus grand nombre de fronts à la fois. Dans un pays aussi grand que la Chine, et sur la zone plus grande encore que nous couvrons, qui comprend Taïwan, la Mongolie, Hong Kong et Macao, ce n’est pas toujours évident !

Un exemple d'action illustrant une avancée significative ?

L’ambassade a ouvert le marché chinois à la charcuterie française en 2013. Ce qui ne signifie pas un blanc-seing pour nos entreprises : chaque établissement doit être inspecté et agréé par les autorités chinoises avant de pouvoir exporter. Treize abattoirs de porc et quatre entreprises de charcuterie sont agréés. Quatre abattoirs et deux entreprises de charcuterie supplémentaires sont en attente d’agrément.

À quoi ressemble le paysage agricole chinois ?

Il est très divers et très dispersé, et fait face aujourd’hui à des défis considérables. Les autorités chinoises ont pris la question de la modernisation de l’agriculture et de l’amélioration de sa compétitivité à bras le corps, mais elles doivent également tenir compte de la stabilité sociale et de l’emploi : 700 millions de personnes vivent dans les zones rurales. Les évolutions sont voulues et nécessaires, mais elles ne peuvent se faire à un rythme trop violent. La France a réellement une carte à jouer pour accompagner ces évolutions.

Qu'est-ce qui vous enthousiasme le plus, dans l'exercice de cette mission ?

L'idée d’être aux premières loges pour accompagner un pays en constante mutation, qui a changé la face du monde et qui – qu’on le veuille ou non – va la changer encore. Pour notre pays, pour notre administration, pour nos entreprises, cela crée parfois des illusions, mais également de très belles opportunités.

Qu'exige-t-elle de particulier, dans ce pays ?

Notre ambassadeur a l’habitude de dire qu’en Chine il faut être opiniâtre : ne pas se décourager et frapper encore et toujours à la porte, jusqu’à ce qu’elle s’ouvre (ou pas). Quoi qu’il en soit, il faut être curieux et patient, et profiter du goût des Chinois pour l’ouverture et la coopération.


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Mangez des insectes pour un avenir durable

Mangez des insectes pour un avenir durable | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Considérée parfois comme le futur de l'alimentation, l'entomophagie désigne la consommation d'insectes par l'être humain. Un rapport publié en 2013 par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a insisté sur la nécessité de remplacer les sources traditionnelles de protéines par les insectes. Bref, faire des vers de farine votre prochain repas pourrait assurer un avenir durable à la planète.


Dans un numéro spécial des Annales de l'Entomological Society of America, les personnes qui ont animé Eating Insects Athens, une conférence organisée en 2018 Géorgie, ont publié des articles destinés à montrer comment les gens qui étudient les insectes travaillent dorénavant à trouver une méthode pour les transformer en aliments bons et appétissants.


Si ces petits animaux présentent autant d'intéret, c'est parce qu'ils sont riches en protéines, faibles en graisses et que leur production nécessite peu d'eau. Il est déjà possible de se fournir de la farine de cricket et des barres protéinées sur Amazon ou dans des boutiques spécialisées.

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Insectes, poils de rongeurs, excréments dans la nourriture… les normes sanitaires peu ragoutantes des États-Unis

Insectes, poils de rongeurs, excréments dans la nourriture… les normes sanitaires peu ragoutantes des États-Unis | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Ces bonus protéinés sont inéluctables dans les productions de masse. Ce sont les aléas de la production, ce qu'on appelle pudiquement des «défauts alimentaires»: un peu de matière fécale par-ci, un peu d'asticots par-là, de la moisissure ici aussi, ou des poils de rongeur

Via Hubert MESSMER
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Quels sont les bénéfices et les limites d’une diminution de la consommation de viande ?

Quels sont les bénéfices et les limites d’une diminution de la consommation de viande ? | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

DOSSIER - En raison de préoccupations en matière de santé, de bien-être animal ou plus largement sur la durabilité pour la planète de notre mode de vie occidental, nombre de nos contemporains s’interrogent sur leur consommation de viande. Cet avis scientifique d'INRAE vient éclairer les bénéfices et les limites d’une telle consommation. Il est enrichi de données chiffrées et d'infographies permettant de mieux appréhender ces questions.


Via IDELE Institut de l'Elevage
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Chronique | La HVE française a-t-elle une place face au bio européen ?

Chronique | La HVE française a-t-elle une place face au bio européen ? | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Comment se positionne la HVE française dans le paysage des certifications
européennes ? Différences notamment avec la certification Agriculture
biologique
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Pourquoi tu ne sauveras pas le monde en mangeant un steak végétal.

Pourquoi tu ne sauveras pas le monde en mangeant un steak végétal. | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it



lien direct : https://medium.com/possiblefuturefr/pourquoi-tu-ne-sauveras-pas-le-monde-en-mangeant-un-steak-v%C3%A9g%C3%A9tal-8d695fcd6c81


Auteur : Oriane


Si les “alternatives végétales” (les “alternatives aux produits animaux”, comme le tofu ou encore le lait de soja) étaient autrefois relégués aux sombres recoins des rayons diététiques et des magasins bio, ces aliments occupent aujourd’hui une part de plus en plus importante de nos supermarchés et de nos assiettes.

Mais ces produits sont-ils réellement notre meilleur pari pour une alimentation plus respectueuse du bien-être animal, de notre santé, ou encore de notre environnement ?

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Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE

Documentaire de Raphaël Hitier (France, 2018, 53mn)


Quels sont les effets de l’alimentation sur nos humeurs et nos capacités intellectuelles ? Entre décryptage et précieux conseils, un captivant tour d’horizon des découvertes de la neuro-nutrition.

Si l’on connaît depuis longtemps les conséquences de l’alimentation sur notre santé physique, des chercheurs en neuro-nutrition ont récemment révélé que notre état mental est lui aussi influencé par ce que nous mangeons, et ce dès la gestation.

Les femmes enceintes se nourrissant de junk food, riche en gras, en sucre et pauvre en nutriments, donneraient davantage naissance à des enfants colériques.

Le lien entre propension à l’agressivité et alimentation déséquilibrée a également été prouvé aux Pays-Bas lors d’une expérience menée en prison, qui a montré que les détenus supplémentés en vitamines, minéraux et acides gras – dont les fameux oméga-3, protecteurs de nos neurones, que le cerveau ne peut fabriquer lui-même – commettaient moins de violences.

Ce que nous avalons modifierait donc subtilement la chimie de notre cerveau, entraînant des répercussions sur nos humeurs, notre mémoire et même, selon certains chercheurs, sur nos décisions. Plébiscité par la communauté médicale, le régime méditerranéen constituerait le remède pour ménager notre santé mentale. Mais sommes-nous les seuls maîtres de nos choix alimentaires ?

À Lisbonne, des scientifiques ont montré que certaines bactéries intestinales dialogueraient avec notre cerveau pour influencer notre comportement alimentaire. Bien dans son assiette De Cork à Melbourne en passant par Bordeaux ou Lübeck, ce documentaire dresse un panorama des récentes découvertes concernant l’impact de l’alimentation sur les méninges.

Au fil d’interviews de spécialistes, d’animations didactiques et d’expériences en laboratoire, il décortique les mécanismes à l’œuvre dans cette étonnante relation et livre de précieux enseignements pour faire de notre assiette une alliée de notre santé mentale. Bien nourrir son cerveau

Documentaire de Raphaël Hitier (France, 2018, 53mn)
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La plus importante usine de transformation de pois en Amérique ouvrira d'ici la fin de 2020

La plus importante usine de transformation de pois en Amérique ouvrira d'ici la fin de 2020 | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
L'entreprise française Roquette a finalement commencé en 2019 la construction, au Manitoba, de la plus importante usine de transformation de pois en Amérique du Nord.

Via ITERG - Expertise Huiles et Produits apparentés
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Bonne et heureuse année 2020. A bientôt PAM

Bonne et heureuse année 2020. A bientôt PAM | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Bonne année 2020
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Le Dessous des cartes - Alimentation : la mondialisation dans nos assiettes ?

Le Dessous des cartes - Alimentation : la mondialisation dans nos assiettes ? | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Que deviennent les traditions alimentaires dans un monde où l’on mange des burgers américains dans la péninsule arabique, et des sushis japonais dans toutes les villes européennes ?

La mondialisation a-t-elle permis à l'humanité de manger davantage à sa faim ?

Que deviennent les traditions alimentaires dans un monde où l’on mange des burgers américains dans la péninsule arabique, et des sushis japonais dans toutes les villes européennes ?

La mondialisation a-t-elle permis à l'humanité de manger davantage à sa faim ?

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Inoculation of Torulaspora delbrueckii as a bio-protection agent in winemaking

Inoculation of Torulaspora delbrueckii as a bio-protection agent in winemaking | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Scott Simonin, Hervé Alexandre, Maria Nikolantonaki, Christian Coelho,Raphaëlle Tourdot-Maréchal

 DOI: doi:10.1016/j.foodres.2018.02.034

 in: Food Research International

Résumé :

En œnologie, la bioprotection consiste à ajouter des bactéries, des levures ou un mélange de microorganismes sur le moût de raisin avant fermentation afin de réduire l'utilisation de composés chimiques comme les sulfites.

Plus particulièrement, les levures non-Saccharomyces sont utilisées comme alternative totale ou partielle aux sulfites. Toutefois, les données scientifiques capables d'apporter la preuve de l'efficacité de l'addition de ces levures sur le moût de raisin font défaut. Cette étude rapporte l'analyse des effets antimicrobiens et antioxydants d'une levure non saccharomyces, Torulaspora delbrueckii, inoculée au début du processus de vinification en blanc dans deux caves bourguignonnes comme une alternative au sulfitage.

L'implantation du T. delbrueckiistrain a réussi dans les deux caves et n'a eu aucun impact sur la cinétique de fermentation. L'ajout de T. delbrueckiicire a réduit la biodiversité pendant les étapes de pré-fermentation par rapport aux contrôles sulfités et a également limité efficacement le développement de micro-organismes de détérioration de la même manière que l'ajout de sulfites.T. delbrueckiic pourrait protéger le moût et le vin de l'oxydation comme le démontre l'analyse des composés colorés et phénoliques.

C'est la première preuve que l'ajout précoce de T. delbrueckiiduring dans la vinification peut être une alternative microbiologique et chimique aux sulfites. Toutefois, sa contribution semble dépendre d'un certain nombre de facteurs.


En Anglais:

In oenology, bio-protection consists in adding bacteria, yeasts or a mixture of microorganisms on grape mustbefore fermentation in order to reduce the use of chemical compounds such as sulphites. More particularly, non-Saccharomycesyeasts are used as a total or partial alternative to sulphites. However, scientific data capable ofproving the effectiveness of adding these yeasts on grape must is lacking. This study reports the analysis ofantimicrobial and antioxidant effects of one non-Saccharomycesyeast,Torulaspora delbrueckii, inoculated at thebeginning of the white winemaking process in two Burgundian wineries as an alternative to sulphiting. Theimplantation of theT. delbrueckiistrain was successful in both wineries and had no impact on fermentationkinetics. AddingT. delbrueckiireduced biodiversity during the pre-fermentation stages compared to sulphitedcontrols and it also effectively limited the development of spoilage microorganisms in the same way as theaddition of sulphites.T. delbrueckiicould protect must and wine from oxidation as demonstrated by the analysisof colour and phenolic compounds. This is thefirst evidence that early addition ofT. delbrueckiiduring wine-making can be a microbiogical and chemical alternative to sulphites. However, its contribution seems to bematrix depend

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Xerfi Canal, la revue audiovisuelle de l’économie, la stratégie et du management

Xerfi Canal, la revue audiovisuelle de l’économie, la stratégie et du management | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it
Xerfi Canal, la revue audiovisuelle sur le monde de l’économie, la stratégie et le management des entreprises. Analyses de politique économique et conjoncture, vidéos pédagogiques, études sectorielles, marketing, numérique
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Cathy Alegria, Xerfi - Les perspectives des food courts en France - Stratégies et marchés - xerficanal.com

Cathy Alegria, Xerfi - Les perspectives des food courts en France - Stratégies et marchés - xerficanal.com | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Mode passagère ou tendance de fond, les food courts prennent racine en France. C’est bien ce qu’illustre la multiplication de ces hyper lieux combinant restauration et divertissement depuis 18 mois à Paris et en régions. Et ce n’est qu’un début. Alors que l’Hexagone en compte déjà une vingtaine, au moins une quinzaine de projets sont dans les cartons, selon l’étude Xerfi-Precepta.


Trois modèles cohabitent aujourd’hui : les « incubateurs » qui ont valeur de test pour de jeunes restaurateurs, les « vitrines » qui associent grands noms du métier et jeunes restaurateurs débutants, et les « réhabilitateurs de lieux », c’est-à-dire des projets de halles gastronomiques s’inscrivant dans le cadre de projets immobiliers mixtes. Et l’intérêt des promoteurs, grands magasins, restaurateurs ou encore entreprises d’événementiel pour ces catalyseurs de flux de clients va croissant. Mais la fermeture du site Ground Control des Champs-Elysées en avril 2019, cinq mois après son ouverture, rappelle que leur succès peut être éphémère. Dans ce contexte, quels acteurs sont susceptibles de tirer leur épingle du jeu ?


Les promoteurs immobiliers semblent les mieux placés pour tirer profit de cet engouement ces prochaines années. Ils ne manquent pas d’atouts entre leur force de frappe financière, leur patrimoine foncier et le trafic généré dans leurs centres commerciaux. Des atouts qui leur confèrent les moyens d’aménager des food courts dans des espaces commerciaux existants ou bien de les intégrer dans des chantiers mixtes de réhabilitation urbaine. Les grands magasins peuvent aussi capitaliser sur la détention d’un patrimoine et des ressources clés pour élaborer de tels projets. Les sociétés de restauration et les acteurs de l’événementiel peuvent eux miser sur leur savoir-faire et leur légitimité dans leurs domaines respectifs de la gastronomie et de la communication/animation.


Surtout, alors que la restauration hors foyer est déjà un marché très embouteillé, les food courts risquent de se heurter à une concurrence intense et protéiforme : restauration traditionnelle et rapide, concepts snacking et restauration des GSA, boulangeries, commerces de bouche, épiceries spécialisées voire même foodtech de restauration virtuelle… Quelles seront alors les recettes du succès des food courts ? Plusieurs principes semblent incontournables comme la capacité à gérer une clientèle variée, à attirer des grands noms de l’univers culinaire ou encore à proposer des activités diversifiées. À court terme, il est probable que ce secteur naissant se diffuse à grande échelle dans les espaces commerciaux les plus dynamiques, à l’initiative des promoteurs.


En réalité, deux approches vont cohabiter. D’un côté, le concept de food court récupéré et industrialisé par des leaders du retail et de la restauration. De l’autre, des initiatives locales de food courts indépendants qui essaimeront dans les hyper-centres des grandes villes, conciliant découverte culinaire et animation culturelle. Deux logiques diamétralement opposées se dégagent donc, créant de facto un marché à deux vitesses en France.

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Bienvenue à Aleph Farms, ce laboratoire secret où l'on cultive de la viande

Bienvenue à Aleph Farms, ce laboratoire secret où l'on cultive de la viande | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

Aleph Farms est une startup israélienne spécialisée dans la viande in vitro. Elle est la première au monde à avoir créé un steak à partir de cellules-souches.

La pièce est fine, cinq millimètres d'épaisseur environ, et sa chair brune et caramélisée. Un carpaccio d'entrecôte d'une certaine façon. L'odeur, elle, est bien celle de la viande. Cette lamelle de boeuf a été produite ex-nihilo, et dans le plus grand secret dans le laboratoire d'Aleph Farms.


Cette start-up israélienne, spécialisée dans la « clean meat », la viande fabriquée in vitro, est la première au monde à être parvenue à créer un steak par culture cellulaire, et a prouvé lundi qu'elle était aussi capable de le faire à bord de l'ISS . Les locaux de la startup, implantés à Rehovot, un quartier technologique et scientifique à 30 kilomètres de Tel-Aviv, ressemblent plus à un labo pharmaceutique qu'à une ferme.


Une pièce de réunion, deux offices commerciaux, des grandes photos de vaches placardées sur les murs, et quatre pièces en enfilade, où s'empilent machines haut de gamme, éprouvettes et blouses blanches. Dans ces pièces, seul un rapide coup d'oeil est toléré, brevets oblige.



Cette startup est dirigée par Didier Toubia  ENSBANA 1995 (maintenant AgroSup Dijon) 
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Energie et climat : quelles interactions avec l'agriculture ? JM. Jancovici chez les futurs agros à Paris

Energie et climat : quelles interactions avec l'agriculture ? JM. Jancovici chez les futurs agros à Paris | Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie | Scoop.it

 

Conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le mardi 24 septembre 2019.

 

Présentation magistrale de 50 minutes, suivies des questions....

vidéo :   https://www.youtube.com/watch?v=j48hBShnfB0

 

"La contraction énergétique" est déjà présente chez nous en Europe. C'est la fin du non-renouvelable et des combustibles fossiles.

Et donc la robotisation à outrance, la mécanisation généralisée et les cultures énergétiques ne sont pas jouables en agriculture sur notre planète... à moins de réduire la population à quelques millions de personnes... Retour vers le Low-Tech....

 

CHACUN PEUT "FAIRE SA PART" ?
POUVOIR ET RESPONSABILITÉ DES INDIVIDUS, DES ENTREPRISES ET DE L'ÉTAT FACE À L’URGENCE CLIMATIQUE

http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf

 

 

 

 


Via Topics de Christophe Barbot
Topics de Christophe Barbot's curator insight, October 5, 2019 10:00 AM

L'urgence écologique n'est plus pour dans 10 ans, 20 ans ou 30 ans, elle est actuelle et édifiante...

 

Un cours de physique et d'économie très décoiffant !