L’Union européenne fixe des objectifs peu atteignables en matière de relocalisation de ces matériaux stratégiques, sans s’interroger sur la façon d’en réduire notre usage.
Scentian Bio est une entreprise pionnière dans le domaine de la création d’un « nez d’insecte » synthétique en combinant des récepteurs olfactifs d’insectes avec de l’électronique. Ce « nez d’insecte » se distingue par sa sensibilité incroyable, dépassant de plus de 1 000 fois celle d’un chien de race Beagle. Grâce à une bibliothèque de composés organiques volatils (COV), ce biocapteur peut fournir rapidement des informations sur la composition de n’importe quel...
Des biocapteurs capables de « sentir » les insectes
Par Lunil - Fév 2, 2024
"Le PDG de Scentian Bio, Jonathan Good, explique que cette technologie permet de créer un « super pouvoir olfactif » en exploitant la capacité des insectes à sentir les COV, offrant ainsi une vision chimique du monde en temps réel. Pour parvenir à reproduire la sensibilité olfactive et gustative des insectes sans utiliser de véritables insectes, l’entreprise a synthétisé les protéines responsables de ces sens et les a connectées à une plateforme de biocapteurs."
L'élucidation du mystère de l'odorat des insectes a conduit à une découverte révolutionnaire : un panel de récepteurs d'insectes synthétisés pourrait être utilisé pour créer un dispositif permettant de sentir et de goûter des composés chimiques. Scentian Bio a été créée pour mettre au point une nouvelle technologie destinée à une utilisation commerciale dans le domaine médical, alimentaire ou industriel.
Le Dr Andrew Kralicek a passé les 19 dernières années à Plant & Food Research à déterminer le fonctionnement des récepteurs olfactifs des insectes. Ces récepteurs sont le résultat de 400 millions d'années d'évolution et permettent aux insectes de trouver facilement des partenaires, de détecter des prédateurs, de trouver de la nourriture ou de savoir où pondre leurs œufs grâce à leurs récepteurs. L'équipe de M. Kralicek a cherché à savoir si les récepteurs olfactifs des insectes pouvaient être combinés à l'électronique pour créer un "nez/langue d'insecte". Une nouvelle technologie issue de cette recherche est à la base de la nouvelle société Scentian Bio.
Fortes pluies et canicules à répétition perturbent d'ores et déjà les récoltes en France - et dans le reste de l'Europe. C'est une évidence, mais le changement climatique a des conséquences directes pour l'agriculture. Alors comment les agriculteurs s'adaptent-ils à cette nouvelle donne ? Entre un jeune agriculteur de Vendée qui mise sur les haies et un institut de formation en Allemagne qui prépare l'épandage des pesticides par drone, ARTE Europe l'Hebdo s'intéresse cette semaine à l'agriculture de demain.
Les projets de "forêts urbaines" se sont multipliés dans le monde entier et notamment en France. En plus de l'intérêt esthétique, cette végétation citadine doit permettre aux villes de mieux résister aux effets du réchauffement climatique. Simple effet d'annonce ou véritable solution ?
Depuis quelques années, le nombre de projets d’élevage de saumons avec le système aquacole en recirculation (RAS, pour Recirculating Aquaculture System) augmente en Europe. PDM dresse la liste des projets souhaitant s’implanter en France et en Belgique. Aucun n’est encore entré en phase de construction, la plupart sont dans le viseur de militants écologistes. Pour faire le point général sur les principales inquiétudes concernant ceFrance
Belgique
s fermes, nous avons donné la parole à des politiques, militants et chercheurs mais aussi aux porteurs de ces projets.
Paris, le 03 mai 2023 === Cet éclairage est apporté dans le rapport final du Groupe de travail « One Health, contributions de la santé des plantes, des sols, de l’eau, de l’air et de l’environnement » de l’Académie d’agriculture de France, daté d’avril 2023.
New study sheds light on the subterranean microbreweries of ground-nesting bees
UC Irvine biologists discover bees to be brew masters of the insect world | UCI News
Irvine, Calif., April 20, 2023
[Image] The UCI study found that the cellophane bee (pictured) ‘brew’ a liquid food for their offspring. Tobin Hammer
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NDÉ
Traduction
Des scientifiques de l'Université de Californie à Irvine ont fait une découverte remarquable sur les abeilles du genre Colletes : leurs microbiomes sont parmi les plus fermentaires connus dans le monde des insectes. Ces abeilles, qui doivent leur nom à l'utilisation de matériaux semblables à la cellophane pour tapisser leurs nids souterrains, sont connues pour leurs comportements fascinants et leur rôle écologique important en tant que pollinisatrices. Aujourd'hui, des chercheurs ont découvert un autre aspect de leur biologie qui les rend encore plus fascinantes.
Selon une étude publiée dans Frontiers in Microbiology, les "cellophane bees" ou collètes "brassent" une nourriture liquide pour leur progéniture, conservée dans des chambres appelées cellules de couvain. Le microbiome de ces cellules de couvain est dominé par les bactéries lactobacilles, connues pour leur rôle dans la fermentation d'aliments tels que le yaourt, la choucroute et le pain au levain. Les chercheurs ont découvert que ces bactéries sont très actives dans les réserves alimentaires des abeilles du genre Colletes, où elles jouent probablement un rôle important en tant que source de nutriments pour les larves en développement.
"Cette découverte est tout à fait remarquable", déclare Tobin Hammer, professeur adjoint d'écologie et de biologie évolutive et auteur principal. "Nous savons que les lactobacilles sont importants pour la fermentation des aliments, mais trouver des abeilles sauvages qui les utilisent essentiellement de la même manière était vraiment surprenant. La plupart des 20 000 espèces d'abeilles se nourrissent de nectar et de pollen, mais pour ces collètes, nous pensons que les lactobacilles sont également très importants. D'herbivores, elles sont devenues omnivores".
L'étude a également révélé que les provisions alimentaires des collètes contiennent une biomasse bactérienne beaucoup plus importante que celle des autres espèces d'abeilles, ce qui correspond à l'odeur fermentaire inhabituelle qui émane de leurs cellules de couvain. Ces microbrasseries d'abeilles du genre Colletes, riches en lactobacilles, pourraient avoir des implications importantes pour la santé des abeilles, ainsi que pour l'écologie des écosystèmes dans lesquels elles vivent.
Il était intéressant de découvrir que les collètes utilisent une stratégie appelée "fermentation spontanée", qui permet de fabriquer certains aliments fermentés comme la choucroute.
Plutôt que de transmettre des cultures de départ de génération en génération, elles utilisent des souches sauvages de lactobacilles qui sont omniprésentes dans les fleurs", explique M. Hammer. "Cela suggère que des symbioses basées sur la fermentation comme celle-ci peuvent évoluer sans être domestiquées. Ce qui rend ces abeilles spéciales, c'est qu'elles ont trouvé le moyen de créer un environnement favorable à la croissance des lactobacilles."
Heureux et fière que nous fassions partie des 44 lauréats du Programme d’accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement…
L’objectif de ce MOOC, produit et coordonné par UVED et destiné à un large public, est de vous faire connaître et aimer ces géants, comprendre leur rôle essentiel sur Terre, et de vous inciter à les respecter et à les protéger. Pour explorer ces questions, UVED a réuni pour vous 30 enseignants-chercheurs et scientifiques issus de disciplines et d'établissements différents.
Comme nous l’avons vu dans le premier volet de ce dossier, le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols.
Réduction des pesticides et engrais, prédiction des récoltes, adaptation au changement climatique... Les défis posés à l’agriculture sont multiples et les mathématiciens ont des solutions à apporter. Focus sur leurs travaux à l'occasion du Salon de l'agriculture qui se tient à la Porte de Versailles jusqu'au 3 mars.
Prospectives, études et statistiques convergent pour dire qu’en 2050, dans le meilleur des cas, on mangera moins de protéines carnées, un peu plus de céréales cultivées localement, et pas encore beaucoup d’insectes.
par Marie-Eve Lacasse et Kim Hullot-Guiot
publié le 21 octobre 2022 à 22h44
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Les insectes peinent à séduire
"Un bar de Nantes, un soir de printemps. Le barman nous propose un snack qu’il vient de recevoir : des insectes, grillés et habillés d’épices. Bravache, on passe commande… mais ni le goût ni la texture ne convainquent les convives : c’est sec, sans saveur, et ça se coince entre les dents. Face à ces insectes vantés pour leurs propriétés nutritionnelles (protéines, minéraux) et le faible coût écologique de leur élevage – il suffit de deux kilos de végétaux pour produire un kilo de protéines d’insectes, tandis que l’élevage bovin en nécessite 20 – le pays d’Auguste Escoffier ferait-il de la résistance ? Pas si simple. Au contraire, selon les Echos, la France serait même «pionnière» dans l’élevage d’insectes destinés à la consommation (sous forme entière, donc, mais aussi en poudre), avec plusieurs usines qui essaiment sur le territoire, de Dole (Jura) à Amiens (Somme).
Il faut rappeler que l’Union européenne n’a autorisé jusqu’ici que trois types d’insectes à être commercialisés en tant qu’aliments : en février, le grillon a rejoint les vers de farine (ou larves de ténébrion meunier, les premiers à avoir été mis sur le marché) et le criquet migrateur (autorisé fin 2021). Alors que l’entomophagie est répandue en Asie, elle n’en est donc en Europe qu’à ses balbutiements. Lesquels sont notamment portés par l’industrie de l’alimentation animale, puisqu’on trouve depuis mai chez Monoprix des croquettes pour chiens et chats à base d’insectes."
Rendre les technologies à faibles émissions de carbone moins chères et plus largement disponibles est crucial pour réduire les émissions nocives. Plus récemment, la dynamique de l’innovation verte a ralenti. Et les technologies prometteuses ne se propagent pas assez rapidement dans les pays à faible revenu. L’innovation verte a culminé à 10 % du total des dépôts de demandes de brevet en 2010 et a connu un léger déclin depuis. Ce ralentissement reflète divers facteurs, notamment la fracturation hydraulique, qui a fait baisser le prix du pétrole, et la maturité technologique de certaines technologies initiales telles que les énergies renouvelables, qui ralentit le rythme de l’innovation.
Malgré les promesses de l’Union européenne, la filière agricole demeure une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. Interrogeant les divers acteurs concernés, ce documentaire passe en revue les défis à relever pour parvenir à un modèle plus vertueux.
L’agriculture intensive figure parmi les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. Certains types d’engrais génèrent du protoxyde d’azote, l’élevage intensif produit une quantité considérable de méthane, et l’assèchement des tourbières, des réserves naturelles de carbone, libère énormément de CO2. Présenté en 2019, le “pacte vert” de la Commission européenne vise à réduire ces émissions de 55 % d’ici à 2030. Mais bien que l’UE se dise engagée en faveur d’une transition environnementale, elle ne met en œuvre aucune mesure significative pour atteindre ces objectifs. Certains syndicats agricoles et, plus généralement, les lobbys d’une agriculture productiviste, sont en grande partie responsables de cette inertie. Les grands propriétaires terriens et les entreprises agro-alimentaires ne voient aucun intérêt à remplacer le système de subventions actuel, indexé sur la superficie des terres, par une politique plus écologique récompensant les exploitants respectueux de la nature et du climat. Aux Pays-Bas, les initiatives gouvernementales contre la pollution ont même provoqué une série de manifestations d’agriculteurs. Pourtant, des solutions existent : pratiquer le carbon farming, qui permet de stocker le CO2 dans les sols, ou adapter le régime alimentaire des bovins afin de limiter les émissions de méthane.
Problème multidimensionnel
En Europe, la transition écologique du secteur agricole pose des défis aussi bien scientifiques, que politiques et sociétaux. Quelles innovations techniques permettraient d’allier respect de l’environnement et satisfaction des agriculteurs ? Comment rompre avec un système fondé sur le productivisme et le consumérisme ? Interrogeant exploitants, ingénieurs, syndicalistes et politiciens, ce documentaire souligne l’aspect multidimensionnel du problème, et démêle le vrai du faux – l’engagement écologique du greenwashing – grâce à la réalité des chiffres.
Documentaire de Michael Richter (Allemagne, 2023, 53mn)
L’Union européenne fixe des objectifs peu atteignables en matière de relocalisation de ces matériaux stratégiques, sans s’interroger sur la façon d’en réduire notre usage.
Vous avez ou vous allez valider une première année de Master dans les domaines de la biologie/chimie ou Sciences des Aliments et vous cherchez une spécialisation en adéquation avec votre projet professionnel : maitre brasseur, maitre de chai ….
Le Service de la recherche du Parlement européen (EPRS), avec plusieurs experts internationaux, dresse un état des lieux des applications de l’intelligence artificielle (IA) et de ses potentialités pour le secteur agroalimentaire. En production végétale,
Pour les curieux ! (PAM) What you’ll learn in this course In ChatGPT Prompt Engineering for Developers, you will learn how to use a large language model (LLM) to quickly build new and powerful applications. Using the OpenAI API
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - En cohérence avec les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, mobiliser la recherche pour accélérer la transition agroécologique répond à une forte demande des pouvoirs publics, des parties prenantes et de la société, à l’échelle nationale comme européenne. Durant plus de 2 ans, avec plus d’une centaine d’experts, la prospective « Agriculture européenne sans pesticides chimiques à l’horizon 2050 » a exploré les chemins possibles pour concevoir une agriculture sans pesticides à l’échelle européenne. À l’occasion d’un colloque de restitution rassemblant près de 1 400 participants de 64 nationalités ce mardi 21 mars à Paris, avec témoignages de divers acteurs français et européens des mondes agricole, réglementaire et politique, de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation, les 3 scénarios explorés pour favoriser l’évolution du système agricole et alimentaire ont été présentés. Cet exercice inédit de narratifs est adossé pour chaque scénario à la mesure des impacts sur la souveraineté alimentaire européenne et l’environnement. Chaque scénario est accompagné de trajectoires pour la transition européenne et régionale de l’ensemble du système alimentaire, s’appuyant sur des ateliers participatifs menés dans 4 régions en Italie, Roumanie, Finlande et France.
Qui sont les principaux pollinisateurs ? Comment interagissent-ils avec les plantes ? Quelles sont les pressions qui s’exercent sur eux ? Comment les accueillir et les préserver ? Le nouveau Mooc Pollinisateurs proposé par l’OFB invite à explorer ce monde proche de nous, peu connu et pourtant vital.
La réunion de lancement du projet partenarial Azimut s'est tenue jeudi 27 octobre à la Ferme expérimentale de Derval (44). Le principe de ce nouveau projet réunissant les fédérations de cuma bretonnes et ligériennes, Terrena et Chambre d'Agriculture Pays de Loire est de miser sur les innovations numériques pour réduire l’usage des produits phytosanitaires (en se focalisant sur le désherbage) pour les filières grandes cultures et viticulture.
« On voit plus loin, sur les épaules des géants ». Chaque samedi durant plus de dix ans sur France Inter, seul au micro, Jean Claude Ameisen a interrogé notre humanité face aux bouleversements du monde. Dans son émission Sur les épaules de Darwin, qui réunissait chaque semaine plus de 1,5 million d’auditeurs et a reçu plusieurs prix, il abordait des sujets éclectiques, de la théorie de l’évolution aux travaux scientifiques les plus récents, accompagnés par des textes d’écrivains, scientifiques, artistes et poètes. « Ressentir permet de mieux comprendre, et comprendre permet de mieux ressentir », dévoile le médecin, immunologiste, spécialiste reconnu de la mort cellulaire programmée, ancien directeur de l'unité Inserm U415 à l'Institut Pasteur de Lille, et président d’honneur du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Il est l’auteur notamment de La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice. « Je pense que la démarche scientifique doit être une composante à part entière de notre culture, comme les arts ou la philosophie », milite-t-il, en plus de ses engagements scientifiques et dans la réflexion éthique.
Avec la médaille de la médiation scientifique, le CNRS récompense des femmes et des hommes qui mettent la science au cœur de la société et diffusent une information scientifique accessible à différents publics. #TalentsCNRS
"Les plantes qui se développent dans les cultures sont appelées « plantes adventices » car elles pourront devenir gênantes, envahissantes, toxiques… et deviendront alors des « mauvaises herbes ». Quels sont les enjeux économiques et environnementaux du contrôle de la flore adventice en culture ? Quels sont les éléments qui structurent les communautés végétales adventices dans les champs ? Que nous disent-elles ?"
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